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Archives pour novembre 2016
Le teckel
Le TECKEL
De Todd SOLONDZ–États-Unis-2016–1h28-VOST
AvecEllen Burstyn, Danny DeVito, Julie Delpy, Greta Gerwig
Todd Solondzest un trésor du cinéma américain indépendant. Pas celui qui fait la fête à Sundance en attendant d’être nommé aux Oscars l’année suivante. Non. Le vrai cinéma indé qui se bat pour exister, qui ne plie devant aucune mode ni aucun diktat. Solondz, lui, va même encore plus loin : à chaque film, il semble un peu plus crier ‘merde’ au tout-venant.
Avec LE TECKEL, le cinéaste a l’air (l’air seulement) de s’assagir : il s’agit sans conteste de son opus le plus accessible. Comme souvent chez lui, on rit à gorge déployée. Mais comme toujours aussi, ces élans humoristiques, qui semblent parfois purement gratuits –citons cette folle séquence d’un teckel incrusté sur des décors de western, célébré par une chanson country –, cachent un flot sardonique à la limite du supportable.
Le film débute sur l’adoption d’un teckel par une famille de bourgeois –dont la mère est incarnée par une Julie Delpy délicieusement castratrice. Au fil du récit, le chien va passer de maître en maître : une assistante vétérinaire perchée (Greta Gerwig), un couple atteint du syndrome de Down (Connor Long et Bridget Brown), un scénariste raté (Danny DeVito), puis une vieille dame seule et acariâtre (Ellen Burstyn). À chaque nouveau propriétaire, le Teckel apporte un moment de bonheur, même fugace.
Mais le Teckel, lui, qui lui en donne, du bonheur ? À travers le regard de son chien aussi ridicule que mignon, Todd Solondz effectue une radiographie bizarrement réjouissante des tares, des solitudes, des égoïsmes et des bassesses du genre humain. Qu’il use du stéréotype (la maison du premier couple est un temple aseptisé), du sarcasme (les prétendues règles de storytelling énoncées par le personnage de Danny DeVito) ou du décalage grinçant (cette Blanche new yorkaise qui porte un t-shirt ‘I can’t breathe’, slogan issu du mouvement Black Lives Matter), Solondz fait acte d’une justesse à toute épreuve, dansant avec malice sur le fil de l’outrance, un sadique bazooka posé sur l’épaule.
De scène en scène, Todd Solondz nous tend un miroir que l’on croit déformant jusqu’au moment où l’on comprend qu’il est en fait des plus réalistes. Cet élan qui s’agace de la médiocrité du genre humain –on se souviendra avec bonheur de ce long travelling sur une traînée diarrhéique –ne débouche pourtant sur aucune amertume. Même lorsque Solondz assène vers la fin un plan gaguesque violent et déprimant, on continue à en rire. C’est peut-être le propre des plus grands : faire passer la pilule comme si de rien n’était.
Critique de Aurélien Allin (Teaser)
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Sacha Wolf
Né le 6 juin 1981 à Strasbourg
France
Réalisateur, scénariste
Le Retour, Mercenaire
Avec son sujet aussi original qu’ambitieux (le parcours d’un jeune Wallisien qui se retrouve en métropole dans une petite équipe de rugby), Sacha Wolff signe un vrai premier film, presque trop plein d’idées et de thèmes, mais surtout plein d’une belle ambition visuelle et d’un véritable amour pour ses personnages hors norme.
D’où vous est venu le sujet du film ?
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Park Chan Wook
Corée du Sud
Réalisateur, scénariste
Joint Secutity Area, Sympathy for Mister Vengeance, Old Boy, Lady Vengeance, Mademoiselle
Entretien avec Park Chan-Wook
Comment le livre est-il devenu votre nouveau film ?
Il s’est passé la même chose qu’avec Old Boy. Le producteur Syd Lim est tombé sur le livre, me l’a fait lire et m’a demandé ce que j’en pensais. Je suis sûr que tous les autres lecteurs ont ressenti la même chose, la première partie du roman m’a complètement pris par surprise. Non seulement ça, mais je suis aussi tombé amoureux du style précis et vif de l’auteure. J’ai surtout choisi cette histoire parce que les deux femmes au centre du récit semblaient très réelles. L’une a un passé sombre et l’autre a un présent désespéré, cependant il se dégage des deux une grande individualité et beaucoup de charme. (suite…)
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Todd Solondz
Né le 15 octobre 1959 à Newark (New Jersey)
Etats-Unis
Réalisateur et scénariste
Bienvenue dans l’Age Ingrat, Happiness, Le Teckel (Prix du jury au festival américain de Deauville).
Todd Solondz : “Mes films perdent de l’argent mais je suis heureux de les faire »
Todd Solondz, qui qualifie ses films de « comédies du désespoir », était au 42e Festival du film américain de Deauville pour présenter en compétition son septième long métrage, Le Teckel (en salle le 19 octobre). Une nouvelle tragi-comédie qui relate la cruauté d’une vie de chien (le teckel du titre) ballotté de famille en famille, comme celle d’un scénariste et professeur de cinéma désespéré, et la difficulté d’être un enfant unique, survivant d’un cancer, dans une famille aisée. S’y croisent Julie Delpy et Greta Gerwig, Zosia Mamet (Shoshanna de la série Girls), Ellen Burstyn ou Danny DeVito. Nous avons soumis au réalisateur de Bienvenue dans l’âge ingrat, en Converse jaunes et lunettes à monture verte, notre questionnaire sur le cinéma indépendant.
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Les Frères Dardenne
Jean-Pierre, né le 21 avril 1951 et Luc, né le 10 mars 1954
Belgique
Réalisateurs
La Promesse, Rosetta, Le Fils, L’enfant, Le Gamin au Vélo, La fille inconnue
Interview : Jean-Pierre & Luc Dardenne
10 ème long-métrage de Luc et Jean-Pierre Dardenne, LA FILLE INCONNUE met en scène Adèle Haenel dans le rôle de Jenny, une jeune médecin généraliste qui se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. (suite…)
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Programmation novembre décembre 2016
Du 10 au 15 Novembre
LA FILLE INCONNUE
De Luc Dardenne et Jean-Pierre Dardenne – Belgique – France –2016 – 1h46
Avec Adèle Haenel, Olivier Bonnaud, Jérémie Renier
L’intrigue de La Fille inconnue débute à la tombée de la nuit, à Liège en Belgique. Après l’heure de fermeture de son cabinet, (suite…)
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La Fille Inconnue
LA FILLE INCONNUE
Ecrit et réalisé par Luc et Jean – Pierre Dardenne
Avec Adèle Haenel, Olivier Bonnaud, Jérémy Renier, Christelle Cornil………..
Belgique – 2016 – 1h46 –
Un soir, alors qu’elle travaille avec son assistant, Jenny Davin, médecin généraliste n’ouvre pas la porte de son cabinet à une jeune femme. Cette dernière est retrouvée morte quelques heures plus tard. Jenny l’apprend au cours de l’enquête et découvre en même temps que la victime ne peut pas être identifiée. Jenny comprend également que cette affaire n’est pas vraiment une priorité pour la police. Rongée par la culpabilité et contre l’avis des forces de l’ordre, elle décide de mener sa propre enquête.
Comme toutes les héroïnes des frères Dardenne, Jenny Davin a un objectif, une quête qui devient une obsession…Elle veut racheter son erreur. La seule que cette perfectionniste ait commise dans son activité professionnelle. Par perfectionnisme, justement… Un soir, alors que son cabinet médical était déjà fermé depuis plus d’une heure, elle a refusé d’ouvrir à une patiente : elle se sentait trop fatiguée pour pouvoir bien s’occuper d’elle. Le lendemain, elle apprend que la jeune femme est morte à quelques mètres de sa porte. Personne ne la connaît, personne ne réclame sa dépouille. Faute d’avoir pu sauver cette anonyme, Jenny va tout faire pour lui restituer son identité. Appliquant, dans sa recherche de la vérité, un courage, une ténacité aussi intenses que son dévouement envers ses patients.
Les frères Dardenne ne cachent rien des débuts laborieux de son enquête en solitaire. Leur mise en scène, plus posée, plus classique, mais aussi plus sèche que d’habitude, semble moins animée de ce sentiment d’urgence qui bouleversait tant dans La Promesse ou Le Fils. Jenny elle-même est moins aimable que ses grandes soeurs dardenniennes. Adèle Haenel l’incarne comme un petit soldat à l’air buté, qui refoule ses sentiments face à la détresse qui l’entoure. Son personnage en a d’ailleurs fait une règle de vie : « Tu dois être plus fort que tes émotions si tu veux bien soigner », explique-t-elle cliniquement à son jeune stagiaire…
De l’émotion, Jenny en communique pourtant quand les Dardenne la filment longuement et, eux aussi, obstinément dans ses soins quotidiens avec les patients. Ses gestes banals, répétitifs témoignent d’une écoute sincère de la souffrance, d’une grande douceur. Et ce sont bien ses émotions qui la guident quand, rongée par le remords, elle tente inlassablement de convaincre les témoins potentiels du drame de révéler ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont fait.
Au fil de cette enquête aussi policière que morale, le film ne cesse de monter en puissance dramatique. Jusqu’à la révélation complète, déchirante de la vérité dans une des scènes les plus fortes que les Dardenne aient jamais tournées. Un long plan-séquence virtuose, où le « coupable » fuit le regard de Jenny pour mieux libérer sa parole. Et un grand moment de suspense… Samuel Douhaire
Publié dans Archives films
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