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Meta
Archives pour février 2019
Rohena Gera
Inde
Scénariste, réalisatrice, productrice
Monsieur
Entretien avec Rohena Gera
« Depuis mon plus jeune âge, je peine avec la relation que nous avons en Inde avec les domestiques. J’ai grandi avec une nourrice qui habitait chez nous et dont j’étais très proche… mais il y avait toujours une sorte de ségrégation. Plus tard, alors que j’habitais aux États-Unis et que je revenais parfois en Inde, (suite…)
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Louis Garrel
France
Acteur, réalisateur
Les Deux Amis, L’Homme Fidèle
Louis Garrel : « On voulait que le film soit joueur, étrange, surprenant tout le temps… »
AlloCiné : L’homme fidèle est un film assez surprenant car il ne va jamais là où on l’attend…
Louis Garrel, acteur et réalisateur : Oui, le film est étrange car il commence comme un film français, c’est à dire qu’on s’attend à un programme et en fait, assez rapidement, le film change de programme. C’est un truc que le film ne va pas cesser de faire : changer de programme tout le temps. Il va alterner (suite…)
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Asako I et II
Un film de Ryusuke Hamaguchi
Drame Japonais – 2019 – 1h.59 – VOST
Avec : Masahiro Higashide, Enka Karata…
La carte du tendre d’Asako (station 1) est riche d’un premier amour passionnel dont le souvenir est très douloureux. En effet Baka, son amoureux d’alors, l’a quittée mystérieusement du jour au lendemain. Deux ans plus tard, elle rencontre et construit un projet de vie avec le sosie de celui-ci (station 2). Hasard, déterminisme amoureux ? Voilà, à priori, une intrigue un peu rebattue, à partir de laquelle, pourtant, Hamaguchi nous propose une déconstruction magnifique sur ce que c’est d’être aimé et d’aimer en retour. L’éternelle question du choix, du désir, de l’estime de soi, de la quête d’absolu aussi. Ce faisant, le réalisateur dépasse mais aussi témoigne du cadre sociologique et politique d’une société japonaise aseptisée. Asako, déterminée, ne craint pas de « perdre la face », faute difficilement pardonnable au regard des codes sociaux en vigueur au Japon.
Un film subtilement léger, émouvant, dans lequel le réalisateur réussit à ponctuer certaines scènes d’un humour réjouissant et empêche ainsi de prendre trop au sérieux son propos. L’ombre tutélaire de Rohmer, n’est pas loin.
A noter cette remarquable maîtrise des ellipses déjà soulignée dans « Senses », un premier film dont la longueur avait certes rebuté certains spectateurs mais séduit d’autres par sa maîtrise formelle. Sélectionné en compétition officielle à Cannes, le film a été très applaudi lors de sa présentation. Venez au débat du lundi 11 en parler avec nous dans la salle à l’issue de la projection .…
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Monsieur
Un film de Rohena Gera
Romance Franco-Indienne. 1h.39, VOST
Avec : Tillotana Shome,Vivek Gomber
Une histoire d’amour classique sur fond de différences de classe (de castes aussi) dans l’Inde d’aujourd’hui, pays tiraillé entre modernité et tradition. On peut craindre du « bollywood » pur sucre…eh bien, non, on est plutôt dans la veine Wong Kar Wai (In the Mood for Love) et c’est assez réussi.
Synopsis : Ratna , fille de la campagne qui rêve de devenir créatrice de mode, est engagée comme domestique par un couple aisé, bientôt séparé. La relation entre Ratna et son employeur, attirés l’un par l’autre se transforme en valse-hésitation face aux préjugés de leur entourage.
La mise en scène joue sur les silences, les regards, les non-dits suggestifs, avec une pudeur , une retenue qui font sens. Le rapprochement entre ces deux êtres se fait par touches délicates, sans que cela relève d’un déterminisme social pesant. Le fil de narration pourra sembler trop linéaire à certains, le happy-end trop prévisible. Au bout du compte, on a là un « feel good movie » servi par une actrice lumineuse, au jeu d’une belle sobriété : une bonne bouffée d’optimisme.
Rohena Gera signe là son premier long métrage de fiction. Elle s’est formée à New-York. Sans être autobiographique, le film, dit la réalisatrice, doit beaucoup à ses souvenirs d’enfance : petite, elle ne comprenait pas pourquoi sa nounou devait dormir dans un recoin de la maison et n’était pas admise à la table familiale
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Programmation du 7février au 12 mars 2019
LES ESTIVANTS De Valeria Bruni Tedeschi – France, Italie – 2018 – 2h08 Avec : Valeria Bruni Tedeschi, Pierre Arditi, Valeria Golino, Noemie Lvovsky, Yolande Moreau
Quelques jours d’été dans une grande belle propriété de la Côte d’Azur. Une famille réunie. Un lieu de rêve, de grandes tablées où on échange… puis le récit s’enfonce dans la parodie caustique entre domination, bassesse, rivalités, jalousie, indifférence, lutte des classes. On se réjouit alors de la vivacité de Valéria Golino avec qui VBT forme un duo de sœurs épatant, de la jubilation évidente de Pierre Arditi à enfiler ce costume de patron de droite à la fatuité réjouissante, du jeu en demi-teinte de Bruno Raffaelli, de la faconde de Yolande Moreau et du talent sans cesse renouvelé de cette belle galerie de portraits. Cette comédie décalée nous délivre une appétissante tranche de vie, entre rires et larmes.
L’HOMME FIDELE De Louis GARREL – France – 1h15 Avec Louis Garrel, Laetitia Casta, Lily-Rose Depp
Abel et Marianne s’aiment et vivent ensemble mais, un matin, elle lui annonce qu’elle est enceinte et qu’elle va se marier avec Paul, son meilleur ami. La séquence, vive et cocasse, déjoue notre attente, par la candeur perverse de Marianne et la docilité d’Abel. Dix ans ont passé, Abel retrouve Marianne à l’enterrement de Paul et il cherche à la reconquérir. Mais Joseph, le fils de 10 ans, lui glisse un secret inquiétant : “Papa, c’est maman qui l’a tué”. A travers cet enfant, Louis Garrel explore la relation de (beau)-parent à enfant, les liens du sang et l’adoption de manière ludique et profonde. Avec ce thème, le fils de Philipe Garrel s’inscrit clairement dans l’histoire du cinéma en détournant avec finesse les figures paternelles de la Nouvelle Vague. Chaque scène est ciselée au cordeau, tout s’enchaine avec une fluidité jouissive, L’Homme fidèle se grignote comme une friandise et on se love avec plaisir dans ce cocon.
MONSIEUR De Rohena Gera – 2018 – 1h 39 – Franco-Indien – VOST Avec Tillotana Shome, Vivek Gomber…
Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d’une riche famille de Mumbai. En apparence, la vie du jeune homme semble idéale et pourtant il est un peu perdu. Ratna comprend vite qu’il a renoncé à ses rêves. Elle, elle ne possède rien mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément. Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s’effleurer. Sur fond de lutte des castes ou des classes , si l’on préfère, une très élégante histoire d’amour. Un film plein d’espoir. Un premier opus très réussi salué par la critique.
ASAKO 1 ET 2 De Ryusuke Hamaguchi – 2019 – 1h 59 – Japon – VOST Avec Masahiro, Enka Karata…
Lorsque son premier grand amour disparaît du jour au lendemain, Asako est abasourdie et quitte Osaka pour changer de vie. Deux ans plus tard, à Tokyo, elle tombe de nouveau amoureuse ; elle s’apprête à se marier… à un homme qui ressemble traits pour traits à son premier amour évanoui. Un film encensé tant par la presse que par les spectateurs cannois dont on peut penser qu’ils ont été séduits par la subtilité de la mise en scène. « Un film d’une richesse et d’une sensibilité rare » nous dit J. Mandelbaum du « Monde »
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Valeria Bruni-Tedeschi
Née le 16 novembre 1964 à Turin
Franco-Italienne
Actrice, réalisatrice et scénariste
Il Est Plus Facile Pour un Chameau, Actrices, Un Château en Italie , Les Estivants
Avec « Les Estivants », dont le point de départ lui a justement été inspiré par « Les Estivants » de Gorki, Valeria Bruni Tedeschi signe un film réunissant de nombreux personnages. Lors d’une des toutes premières projections publiques du film, cet automne, Valeria Bruni Tedeschi est revenue sur ce qui a déclenché son envie de faire ce nouveau film :
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L’ordre des Médecins
L’ordre des Médecins
Un film de David Roux
France – 2018-1H33
Avec Jérémie Renier, Marthe Keller
La critique par Mathilde Blottière
Un pneumologue reconnu perd pied quand sa mère est admise pour une récidive de cancer dans l’hôpital où il exerce. Lui, d’ordinaire si maitre de ses émotions, y compris avec une jeune patiente qui meurt de mucoviscidose en regardant des séries, se retrouve en proie au besoin viscéral de tout faire pour sauver un être aimé. Quitte à violer les lois de son ordre ? Largement autobiographique, ce premier film est un coup de maitre, d’autant qu’il investit un décor déjà largement représenté par le cinéma et les séries : l’hôpital. Cette institution monstre, où tout commence et tout finit, les fictions (même les bonnes) nous la montrent en général sur un rythme trépidant, avec suspense, bips d’urgence et brancards fous.
David Roux se démarque de cette vision dramatique. Son hôpital ressemble tantôt à celui qu’il nous arrive à tous de fréquenter, lieu des temps morts et des heures d’attente, tantôt à un espace mental, entre fantasme et fantastique. Ainsi ces superbes scènes dans les sous-sols où le jeune médecin et son pote infirmier se terrent, pour oublier, avec un joint, leur impuissance.
Dans la reconstitution du quotidien d’une équipe médicale comme dans la transmission d’émotions intimes, la mise en scène est d’une impressionnante justesse. De sorte qu’on passe avec fluidité, sans même s’en rendre compte, d’un film hospitalier à une histoire de famille. Entouré de seconds rôles forts, de la sœur (Maud Wyler) à l’interne (Zita Hanrot), en passant par la mère (Marthe Keller), Jérémie Renier trouve là l’un de ses plus beaux rôles. Ni héros ni salaud : juste un fils.
Critique de Mathilde Blottières
Télérama
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Les Estivants
LES ESTIVANTS
Un film de Valeria Bruni Tedeschi
France – 2018 – 2H08
Avec Valeria Bruni Tedeschi, Pierre Arditi, Yolande Moreau, Noémie Lvosky
La réalisatrice franco-italienne malaxe une matière très autobiographique pour créer un cinéma hybride, où l’imaginaire s’infiltre petit à petit et finit par s’imposer. Libre adaptation d’une pièce de Gorki, Les Estivants réunit une vingtaine de personnages dans une grande villa méditerranéenne, quelques jours au milieu de l’été
Anna, qui est venue retrouver sa fille, terminer son scénario et digérer une rupture, essaie de trouver sa place dans ce phalanstère. Chacun y joue sa partition : les bourgeois dans le jardin, le petit personnel dans la remise. Les rapports de pouvoir se mettent en place.Dans ce ballet cacophonique extrêmement bien chorégraphié, personne ne se voit, ni ne s’écoute. Les scènes de repas sont alors des moments de catharsis, où les langues se délient et les vieux démons familiaux refont surface.Dans ce brouillard artificiel, la vraie vie s’estompe, l’illusion triomphe. D’après Télérama
Beaucoup d’éléments dans Les Estivants renvoient directement à la vie de l’actrice-réalisatrice, et pourtant le film n’est pas une véritable autobiographie. Disons plutôt que Les Estivants est une sorte de thérapie fictionnelle, à travers laquelle Valeria Bruni-Tedeschi projette certaines choses tout en espérant qu’elles parleront aux spectateurs et qu’ils y trouveront potentiellement des liens universels disséminés tout au long de la balade. Car même si une pointe de bobo-nombrilisme végète autour de ces Estivants, le film parle en creux de la famille, de ces retrouvailles où chacun essaie de montrer un autre visage en cachant les fêlures et les soucis qui rongent dans l’obscurité.
Chronique familiale foisonnante où le rire épouse l’amertume et où l’amusement côtoie le deuil, la création ou la séparation, Les Estivants suit un chemin qui lui est propre avec une liberté assez séduisante et décalée. D’après Mondociné
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L’Homme fidèle
De Louis Garrel
Avec Laetitia Casta, Louis Garrel, Lily Rose Depp
Abel et Marianne s’aiment et vivent ensemble depuis plus de trois ans. Mais, un matin, elle lui annonce une nouvelle à triple détente : elle est enceinte. Lui s’en réjouit. Sauf, ajoute-elle, que ce n’est pas lui le père, mais Paul, son meilleur ami, avec lequel elle a une liaison. Une catastrophe n’arrivant jamais seule, elle complète en annonçant qu’elle va se marier, c’est imminent, avec Paul. La séquence, vive, cocasse, est formidable, car elle déjoue totalement notre attente, tant à travers le ton exquis de Marianne, tout en candeur perverse, que dans l’acceptation et la docilité d’Abel, hébété, qui quitte sans rien dire l’appartement, chutant dans les escaliers. La suite sera dans le même esprit burlesque, mais mâtiné d’un autre genre, a priori incompatible : le film à suspense, façon Hitchcock.
Dix ans ont passé. Abel retrouve Marianne à l’enterrement de Paul. Peu après, l’ex-homme trompé cherche à reconquérir la veuve, comme dans une comédie du remariage. Mais il y a maintenant entre eux Joseph, le fils, 10 ans. Celui-ci voit d’un mauvais œil l’arrivée d’Abel et le lui fait bien comprendre, tout en lui glissant un secret lourd de conséquence : « Papa, c’est maman qui l’a tué. » Une invention d’enfant ?
Vif, savoureux mais aussi légèrement angoissant, tel est donc ce second long métrage de Louis Garrel. Après Les Deux Amis (2015), qui sondait la complexité de l’amitié, l’acteur-réalisateur s’essaie à autre chose, de moins littéraire. Après le triangle amoureux, un quatuor, composé de deux femmes et de deux hommes, dont Paul, décédé, qu’on ne voit jamais mais qui vient toujours s’interposer d’une façon ou d’une autre dans les discussions. L’autre femme, c’est Eve (Lily-Rose Depp), la sœur de Paul, folle amoureuse d’Abel depuis l’adolescence et au charme ravageur.
Dans ce film d’hiver, où Paris semble déserté, où tout est feutré, on se love avec plaisir comme dans un cocon.
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David Roux
Né en 1977 à Paris
France
Réalisateur, scénariste
L’Ordre des Médecins
Rencontre avec le réalisateur David Roux
David Roux : Je viens d’une famille de médecins, mes deux parents étaient médecins et mon frère est médecin à l’hôpital, donc j’ai toujours baigné dedans. J’ai mis très longtemps avant d’approcher le cinéma et je me disais qu’il y aurait un film à faire sur l’hôpital et quelque chose à raconter de l’intérieur…. (suite…)
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