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Archives pour mai 2018
Saïd Hamich
Retour à Bollène
On sent que RETOUR À BOLLÈNE est né d’une nécessité de raconter…
C’est tout à fait ça. Le film s’est littéralement imposé à moi. Je n’ai pas pu ne pas le faire. J’y ai pensé pour la première fois quand ma mère m’a annoncé qu’elle quittait Bollène… Je pense que je voulais garder quelque chose de cette ville et de cette cité, peut-être qu’inconsciemment j’éprouvais un besoin et un devoir de mémoire et de témoignage. (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
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Vivian Qu
Née en République Populaire de Chine
productrice, réalisatrice
Trap Street, Les Anges Portent du Blanc
“NOUS NE FORMONS TOUTES QU’UNE SEULE FEMME”
Entretien avec Vivian Qu
Ce que j’ai aimé dans le film, c’est que même à la fin, après ce qui est arrivé, les filles conservent leur identité propre et profitent de leur enfance.
Tous les enfants sont innocents. Mais nous leur apprenons certaines valeurs bien trop tôt et de la mauvaise manière. (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
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PROGRAMMATION JUIN 2018
31 Mai au 5 JUIN
MES PROVINCIALES
De Jean-Paul CIVEYRAC – France – 2h16
Avec Andranic Manet, Diane Rouxel, Corentin Fila, Sophie Verbeeck, Gonzague Van Bervesselès, Jenna Thiam, Nicolas Bouchaud.
La ville qui aimante les rêveurs, Paris, voit débarquer des provinces des femmes et des hommes de 20 ans pour leurs études et en particulier de cinéma. Ces jeunes gens se rencontrent
au hasard des colocations, des filières partagées, des fêtes improvisées et échangent sur leur conquête d’un idéal dans la littérature, la philosophie, la musique, l’art. C’est une manière de construire une identité qui les rend beaux et émouvants. Ils s’interpellent, se défient, se haïssent à cause d’idées divergentes sur ce que doit être un film. Et leurs personnages buttent sur la façon d’affronter l’état actuel du monde et sur leur condition existentielle.
Le 1 juin séance unique
SUGARLAND
De Damon Gameau – Documentaire – 2018 – Australie – 90mn
Débat avec Daniel Huet de l’association des diabétiques de Haute-Savoie ; de Flore Solvas, diététicienne nutritionniste et du Dr Arnaud Bologne diabétologue à Sallanches
Vous ne gouterez plus au sucre de la même manière après ce film. Un documentaire édifiant réalisé par Damon Gameau qui a testé pendant soixante jours une nourriture dite « saine » (sans confiseries, glaces ou sodas) , « équilibrée », (yaourt 0%, repas light…) mais riche en sucres souvent cachés. A voir les conséquences de ce régime sur un corps sain, ce film devrait être remboursé par la Sécurité Sociale. Bien réalisé, ce film instructif reste drôle et mérite d’être largement diffusé.
Du 7 au 12 juin
LES ANGES PORTENT DU BLANC
De Vivian Qu – Chine – 2018 – 1h47 – VOST
Avec Wen Qu, Zhou Meijun, Shi Ke, Liu Weiwei, Geng Le
Voici un regard aigu sur les femmes dans la Chine contemporaine, de conditions et d’âges différents.
Dans une station balnéaire, une adolescente travaille comme hôtesse d’accueil. Une nuit, un chef d’entreprise débarque, s’enivre dans sa chambre avec deux collégiennes et abuse sans doute d’elles. Tout le monde cherche à étouffer l’affaire, sauf une avocate qui se bat pour faire éclater la vérité. L’hôtesse tait ce qu’elle sait, par peur : elle n’a pas de papiers…Il y a les deux jeunes victimes, qui réagissent différemment, sous l’influence de leurs parents. Il y a le coupable et son argent corrupteur. Il y a surtout l’adolescente témoin, sur le point de s’émanciper, mais fragilisée, sans doute le personnage le plus troublant.
Le 8 juin séance unique
EN QUÊTE DE SENS
De Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière – Documentaire – 2015 – 1h27mn
Avec Vandana Shiva, Pierre Rabhi, Hervé Kempf
Dédat avec Magalie Cathand (« Une farandole à l’école »), Charlotte Schwartz (« les arts fertiles ») et Françoise Renault docteur en sciences humaines et philosophie.
Ce documentaire raconte le road-movie de deux amis d’enfance qui cherchent à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. Ce film est révélateur des aspirations profondes de toute une génération en quête de sagesse et de bon sens et interroge notre vision du monde tout en présentant les alternatives pour construire le monde de demain.
RETOUR À BOLLENE
De Saïd Hamich – France – Maroc – 2017 – 1h07
Avec Anas El Baz, Kate Colebrook, Saïd Benchnafa, Abdelhac Saleh…
Né à Fez, Saïd Hamich est diplômé de la Femis. Il a fondé sa maison de production, Barney, et a déjà produit de nombreux courts et longs métrages dont « Much loved « et « Vent du nord. » Il a lui-même vécu à Bollène.
C’est sa première expérience comme réalisateur et pourtant, il nous donne à voir ici un film intimiste particulièrement prometteur quant à la suite de sa carrière.
Nassim, 30 ans, vit à Abou Dabhi, où il a réussi dans les affaires. Après plusieurs années d’absence, il revient avec sa fiancée américaine chez ses parents à Bollène. Lors de son retour, il doit faire face à son passé, dans une ville vide, délabrée, sinistrée par le chômage de tous ces nombreux ouvriers maghrébins; dans cette cité, désormais dirigée par la ligue du sud, le racisme est présent. Il subit surtout le choc des retrouvailles avec sa famille avec laquelle il entretient des relations complexes, où la communication a toujours été difficile. Le constat c’est qu’un véritable fossé identitaire s’est creusé entre lui et ses proches. Réflexion sur l’identité et les communautarismes, le film ne lâche jamais Nassim, étranger parmi les siens. Remarquable premier essai cinématographique que certains cinéastes avaient tenté de réaliser sans y parvenir.
Du 21 au 26 juin
TRANSIT
De Christian Petzold – Allemagne-France – 2018 – 1h41 – VOST
Avec Jean-Pierre Darroussin, Franz Rogowski, Paula Beer….
De nos jours, à Marseille, des réfugiés de l’Europe entière rêvent d’embarquer pour l’Amérique, fuyant les forces d’occupation facistes. Parmi eux, l’allemand Georg prend l’identité d’un écrivain mort pour profiter de son visa. Il tombe amoureux de Marie, en quête désespérée de l’homme qu’elle aime.
Christian Petzold, le réalisateur talentueux de « Barbara » et de « Phoenix » a adapté librement le roman de Anna Seguers publié en 1944 et a choisi de déplacer cette trame dans l’époque actuelle sans changer quoi que ce soit de la temporalité du récit de l’écrivain.
Comme dans ses films précédents, on retrouve les thèmes qui lui sont chers : l’usurpation d’identité, le double, la hantise.
Du 28 juin au 3 juillet
LUNA
De Elsa Diringer – France – 2017
Avec Lætitia Clément, Rod Parabot, Julien Bodet, Frédéric Pierrot, Juliette Arnaud…
Alex travaille dans une exploitation maraîchère, c’est un petit gars sympathique. Un jour il croise une bande de jeunes ivres qui l’accusent d’être entré sur leur territoire et il est violé. La jeune fille qui lui tire son pantalon, c’est Luna. Quelques semaines plus tard Luna revoit Alex. Est – ce parce qu’elle a changé de coiffure qu’il ne la reconnaît pas ? A moins qu’il ne fasse semblant. Pour ne pas affronter une situation difficile elle cherche à le faire renvoyer, mais peu à peu elle finit par tomber sous le charme de ce garçon délicat et attentionné.
Lætitia Clément prête sa sensualité, sa brutalité à ce personnage qui découvre l’apparition de la douceur dans sa vie en même temps que le remords.
Un récit épineux, une mise en scène et des interprètes lumineux. Un premier film réussi.
Publié dans Archives réalisateurs
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En Quête de Sens de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière
POURQUOI CE FILM ?
TROUVER SA PLACE DANS L’UNIVERS…
« En Quête de Sens » c’est d’abord l’histoire de deux amis qui se retrouvent après 10 ans et que tout oppose.. Marc exporte de l’eau en bouteille à New York, Nathanaël travaille lui dans la gestion collective de l’eau. Les deux amis se retrouvent juste avant le début de la crise de 2008 qui sera comme un détonateur. Marc cloué au lit après s’être cassé le pied finit par visionner les documentaires laissés par son ami, il prend alors conscience qu’en exportant de l’eau minérale, il fait lui aussi partie du problème…
Pour comprendre d’où vient la logique prédatrice du système et chercher des pistes de solutions, ils vont aller rencontrer ceux qui construisent le monde de demain. Cette aventure va remettre en question tous les fondements de leurs croyances, ainsi que les nôtres.
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Sugar Land de Damon Gameau
Sugarland, un film documentaire pour dénoncer les sucres cachés
40 cuillères à café de sucre par jour pendant deux mois. Voici le régime que s’est imposé Damon Gameau, acteur et réalisateur australien du film Sugarland qui sort sur les écrans le 24 janvier 2018…. (suite…)
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Jean-Paul Civeyrac
Né le 24 décembre 1964 à Firminy
France
Réalisateur, scénariste
Mon Amie Victoria, Ni d’Eve ni d’Adam, Des Filles en Noir, Toutes ces Belles Promesses, Mes Provinciales
Entretien avec Jean Paul Civeyrac
Qu’est-ce qui vous a conduit à réaliser ce film-là, maintenant ?
Ce film est très lié à ma rencontre avec Frédéric Niedermayer, mon producteur. On avait envie d’un film peu onéreux, qui pourrait se faire rapidement. J’ai écrit le scénario en deux mois, et quatre mois plus tard, on tournait ! Tout s’est fait dans un rapport de confiance, dans une énergie qui n’a jamais faibli, un peu comme dans un rêve (suite…)
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Walid Mattar
Tunisien
Réalisateur
Condamnations, Baba Noël, Vent du Nord
QUELQUES MOTS DU RÉALISATEUR WALID MATTAR
DE L’USINE AU CINÉMA
J’ai grandi à Hammam-Lif, une banlieue ouvrière de Tunis située en bord de mer. La vie animée des quartiers populaires est marquée par la difficulté pour les familles de joindre les deux bouts. Au rythme des marées, les hommes passent leurs journées au café, les femmes aux fourneaux, et les rendez-vous amoureux ont lieu en cachette, à la plage. (suite…)
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Chloé Zhao
Chine
Productrice, scénariste, réalisatrice
Les Chansons que mes frères m’ont apprises, The Rider
Comme Les Chansons que mes frères m’ont apprises, The Rider a été tourné dans la réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, avec des acteurs non professionnels qui campent des personnages proches de ceux qu’ils sont dans la vraie vie. The Rider allie les panoramas majestueux qui ont fait la gloire des westerns américains et l’histoire profondément intime d’un homme obligé de recomposer son identité”, décrit The Wrap.
COURRIER INTERNATIONAL Pouvez-vous nous présenter Brady ? Qui est-il dans la vraie vie, et comment s’est-il imposé comme le héros de The Rider ? (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
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Dominique Marchais
Entretien avec Dominique Marchais
D’où vient le titre, Nul homme n’est une île ?
C’est le premier vers d’un poème de John Donne du début du 17ème siècle : «Nul homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble ; si la mer emporte une motte de terre, l’Europe en est amoindrie, comme si les flots avaient emporté un promontoire, le manoir de tes amis ou le tien ; la mort de tout homme me diminue, parce que j’appartiens au genre humain; aussi n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : c’est pour toi qu’il sonne.» John Donne tisse un parallèle entre l’espace géographique, le continent, et le genre humain. Cette analogie (suite…)
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the rider
Brady, jeune cow-boy, entraîneur de chevaux et étoile montante du rodéo, voit sa vie basculer après qu’un cheval lui a écrasé le crâne au cours d’un rodéo. On lui annonce alors qu’il ne pourra plus faire d’équitation. De retour chez lui, dans la réserve de Pine Ridge, sans goût pour une vie différente, il est confronté à la vacuité de sa vie : il est désormais un cow-boy qui ne peut ni faire de rodéo ni même monter à cheval. Pour reprendre le contrôle de son destin, Brady se lance dans une quête identitaire et cherche à comprendre ce que c’est qu’être un homme au cœur de l’Amérique.
Réalisatrice chinoise devenue new-yorkaise, Chloé Zhao poursuit la démarche débutée avec Les Chansons que mes frères m’ont apprises, son premier long métrage, découvert à la Quinzaine des Réalisateurs 2015. De retour dans le Dakota du Sud, la réalisatrice a de nouveau installé sa caméra dans la réserve indienne de Pine Ridge. Ni véritable fiction, ni réel documentaire, The Rider fusionne en fait les deux genres pour dresser le portrait émouvant d’un jeune homme exalté et en crise et, partant, d’une communauté restée en marge de la société américaine. Brandy Jandreau est réellement une étoile montante du rodéo, victime il y a quelques années d’un accident, mais décidé malgré les avis médicaux à poursuivre la seule activité qui donne un sens à son existence. Le scénario écrit par Chloé Zhao est donc conforme au vécu de son acteur non professionnel, autour duquel gravitent des membres de son entourage : Lilly, sa petite sœur autiste, Cat Clifford, son ami, tout autant investi d’une mission dans l’univers du rodéo. La méthode de Chloé Zhao est éloignée du cinéma-vérité initié par Robert Flaherty ou Jean Rouch dans le sens où un décalage romanesque est voulu, sans toutefois user des codes du cinéma narratif traditionnel.
Cela aurait pu être poseur, figé, théorique ; le résultat est pour le moins époustouflant, de par le regard bienveillant porté sur Brady et les siens et la sobriété contemplative de la mise en scène. The Rider filme les laissés-pour-compte du rêve américain, sans dénonciation ostensible ni tonalité larmoyante. Le drame vécu par Brady, inapte à se reconvertir en employé de supermarché et mettant en danger sa propre vie, met en exergue l’incapacité des États-Unis, et de nombre d’économies développées ou émergentes, à offrir un cadre intégrateur à une certaine jeunesse déshéritée. Même s’il se situe dans un registre spécifique par son esthétique, le film par sa thématique s’inscrit dans un courant cinématographique ayant abordé la condition des Amérindiens, dont Cœur de tonnerre et Incidents à Oglala de Michael Apted.
On peut aussi le rapprocher d’un certain cinéma indépendant cherchant à cerner le malaise de l’adolescence, dont le récent Moonlight de Barry Jenkins, qui décrivait le parcours d’un jeune Noir ayant du mal à trouver sa place dans la société. Mais l’autre force de The Rider est d’assumer une dimension westernienne, Chloé Zhao revisitant la mythologie du Far West : les corps tatoués ou blessés remplacent les silhouettes viriles et saines de John Wayne ou Gary Cooper, mais les panoramas majestueux et l’intelligence avec laquelle elle utilise un décor naturel placent la réalisatrice dans la digne descendance des John Ford ou Anthony Mann. Modèle de sensibilité et de rigueur filmique, The Rider est un joyau que l’on ne peut que défendre.
Publié dans Archives films
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