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Meta
Archives pour juin 2017
Alberto Rodriguez
Espagne
Réalisateur, scénariste
Groupe d’Elite, Les 7 Vierges, La Isla Minima, L’Homme aux Mille Visages
Le film d’Alberto Rodriguez restitue parfaitement le mélange des genres qui fait le sel de l’insaisissable Paesa, entre l’agent secret et le héros picaresque. (suite…)
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L’Homme aux mille visages
L’HOMME AUX MILLE VISAGES
D’Alberto RODRIGUEZ – Espagne – 2017 – 2h02 – VOST
Avec Eduard Fernandez, José Coronado, Marta Etura Luis
À l’écran, on découvre Francisco Paesa, dit « Paco », dans les années 1980, sous les traits de l’acteur Eduard Fernandez, mille visages derrière un seul masque, impavide. Il achète des missiles à Varsovie. Il travaille pour les services secrets espagnols, notamment dans la lutte contre ETA. Le prologue va vite, on ne comprend pas tout mais l’essentiel: Paesa se fait enfler et ne touche pas une peseta pour sa mission. Le film raconte comment, il se serait vengé des mauvaises manières du gouvernement espagnol à son égard et au passage gagné quelques milliards de pesetas. On le retrouve dix ans plus tard à Madrid sans rien, sinon une vieille Jaguar. Vaguement avocat. Mais aussi un peu agent secret chargé des coups les plus tordus, un peu conseiller financier expert en blanchiment d’argent et fraude fiscale, un peu diplomate d’opérette, un peu homme d’affaires louches.
Luis Roldan, le premier flic d’Espagne, fait appel à lui pour le cacher et planquer sa fortune dans des paradis fiscaux. Paesa prend une commission d’un million de dollars. «Devenir riche, ça coûte cher.» Roldan, inculpé de détournement de fonds publics, corrompu jusqu’à la moelle, est l’homme le plus recherché d’Espagne. Paesa lui trouve une chambre mansardée à Paris et s’occupe de son argent. C’est le début d’une escroquerie géniale et d’une crise politique en Espagne qui n’amuseront pas tout le monde. En particulier Juan Alberto Belloch, le tout-puissant ministre de la Justice et de l’Intérieur.
Roldan sera arrêté en février 1995 à l’aéroport de Bangkok puis condamné à une lourde peine de prison. Mais, cette affaire a contraint à la démission deux ministres de l’Intérieur et a précipité la défaite électorale du gouvernement socialiste de Felipe Gonzalez. La fuite de Roldan et l’entourloupe autour de sa reddition n’auraient pas été possibles sans l’entregent et les manœuvres de « Paco ».
Alberto Rodriguez reconstitue cette arnaque de haut vol en réussissant à ne pas égarer le spectateur malgré la complexité du récit dopé à l’humour noir. Car rien n’est jamais sûr dans cette histoire, certes tirée de faits réels, mais dont on sait, dès la première séquence, qu’elle contiendra « des mensonges ». D’ailleurs, le narrateur, un séduisant pilote de ligne, bras droit de « Paco », n’a jamais existé, même s’il apparaît comme témoin privilégié des exploits du faussaire. Comme pour tous les témoins, ses souvenirs sont incomplets. Et partiaux. Des informations exposées dans la première demi-heure du film sont contredites, voire démenties quelques scènes plus tard. Paco est un être insaisissable, sans le moindre scrupule, qui fait mine de protéger son client pour mieux le trahir, qui met en danger sa nièce adorée et dupe son meilleur ami pour arriver à ses fins. Un être fascinant par son mystère.
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Nana Ekvtimishvili
Née le 9 juillet 1978 à Tbilissi
Géorgie
Réalisatrice
Eka et Natia, chronique d’une jeunesse géorgienne.
Entretien avec Nana Ekvtimishvili et Simon Gross, réalisateurs.
Comment est né UNE FAMILLE HEUREUSE ?
Nana : J’ai grandi en Géorgie, du coup le film se nourrit de mon expérience. J’ai toujours été étonnée de voir ma mère consacrer son existence entière à sa famille. Elle a toujours fait passer ses enfants, son mari et ses proches avant tout le reste, y compris sa vie personnelle et son travail. Elle nous a tout sacrifié et elle continue de le faire. Ma sœur et moi, une fois adultes, lui avons demandé d’en faire moins, de prendre plus de temps pour elle. (suite…)
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I am not your negro
I AM NOT YOUR NEGRO
De Raoul Peck Haïti-France 2016,
Film documentaire, nominé aux oscars 2017
C’est un film empreint de colère mais aussi nimbé de sagesse, à la croisée de l’intime et de l’universel. La méditation d’un homme noir sur sa condition, qui, à force de lucidité, rejoint la cause de tous les opprimés. Raoul Peck, réalisateur haïtien au parcours rigoureux (Lumumba, Quelques jours en avril), l’a construit exclusivement à partir des mots de James Baldwin, écrivain noir et penseur majeur de la question raciale aux Etats-Unis. Il s’appuie d’abord sur un manuscrit de 1979 (« Remember this house »), projet de livre qui ne verra jamais le jour tissé autour de trois leaders de la lutte pour les droits civiques, Martin Luther King, Malcolm X, Medgar Evers, tous assassinés avant 40 ans. A partir de ce socle traumatique, il remonte aux sources de l’exclusion et de la violence, indissociables de l’identité américaine.
Parce que « les Blancs doivent chercher à comprendre pourquoi la figure du nègre leur était nécessaire », Baldwin déconstruit l’image du Noir dans le cinéma hollywoodien, brillante et glaçante analyse d’extraits de films qui nous renvoient, a posteriori, à notre rang de spectateur complice. Percutantes, ses interventions à la télévision exhortent — hier comme aujourd’hui — l’Amérique blanche à un douloureux examen de conscience. Votre rêve est un leurre ; votre histoire, une fiction ; votre mode de vie, le témoignage d’une « pauvreté émotionnelle abyssale », assène l’écrivain au fil d’un vertigineux entrelacement d’archives où dialoguent les luttes du passé contre la ségrégation et les flambées actuelles de violences raciales.
Lumière crue jetée sur la nation américaine, jusque dans ses structures politiques et mentales les plus profondes, ce vibrant film hommage dénonce, secoue, autant qu’il montre la voie d’une possible fraternité. —
D’après Isabelle Poitte de Télérama
Publié dans Archives films
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Zero photo 100% bio
Le lundi 26 juin à 20h, Cinécimes projettera en avant-première « Zéro phyto 100% bio », documentaire de Guillaume Bodin qui viendra animer un débat après la projection.
Après « La clef des terroirs » et « Insecticide mon amour », « Zéro phyto 100% bio » est son troisième documentaire qui sortira en salles en novembre. C’est une enquête passionnante sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu l’entrée en vigueur le 1ier janvier 2017 de la loi Labbé qui interdit l’utilisation de pesticides dans les espaces publics pour changer leurs pratiques.
Une petite révolution est en marche dans les espaces verts.
Privilégier les espèces vivaces et endémiques, aider les professionnels et les citoyens à adopter de nouveaux réflexes, inciter les entreprises à innover pour mieux répondre aux nouvelles pratiques paysagères sont autant d’actions qui participent à une gestion écologique globale des villes, tout en respectant la santé des habitants.
Du 100% local et biologique dans la restauration collective, c’est possible !
Plusieurs communes le font déjà et nous parlent de leur expérience. Comme le dit le maire de Barjac, « nourrir, c’est aimer », alors pourquoi « lésiner » quand il s’agit de nourrir nos enfants ?
Conscients de leurs responsabilités en terme de santé publique et d’environnement, ces acteurs de terrain ne livrent pas des solutions toutes prêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. Leur expérience montre que toutes les communes, quelles que soient leur taille et leur couleur politique, peuvent changer leurs pratiques.
Ce documentaire d’utilité publique nous concerne tous en tant que citoyen et consommateur.
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Une famille heureuse
Une Famille Heureuse
Un film de Nana Ekvtimishvili et Simon Gross
Avec la Shugliashvili, MerabNinidze, Berta Khapava…
Ces scènes ont les a vues dans des films français, italiens, russes, polonais ou égyptiens. Et jamais on ne s’en lasse. Une grande tablée, des embrassades et des engueulades, trois générations rassemblées pour un repas…Un bonheur de cinéma si universel qu’avec cette version georgienne on se retrouve tout de suite comme à la maison.
C’est l’heure du dîner et, des grands parents aux petit- enfants adolescents, tout le monde s’affaire. Mais autour de la table, une chaise reste vide : la mère ne veut plus s’y asseoir. Et c’est toute la place de la femme en Georgie qui apparait bientôt inconfortable.
Dans le grand appartement familial que l’héroïne, Manana, a décidé de quitter résonne la voix d’un prêtre qui dit la messe à la télévision : « Pour qu’une famille soit heureuse, la mère doit être sereine, elle doit se sacrifier pour les siens, élever ses enfants. ».
C’est si simple, le bonheur ? Avec Manana, rien ne l’est plus. Elle rejette la vie commune avec mari, parents et enfants, mais elle ne rompt avec personne, elle déserte sans divorcer, elle part si doucement qu’elle semble rester. Elle en devient un mystère pour les siens, déboussolés, et c’est déjà une belle avancée.
Du petit appartement où elle s’installe, elle fait son jardin secret. Manger une pâtisserie en guise de dîner, écouter Mozart en buvant un café, et même corriger des copies, tout devient savoureux pour cette prof de Tbilissi.
Au lieu de raconter comme une bataille cette reconquête de l’indépendance, le film surprend par sa douceur conciliatrice. Pour Manana, prendre ses distances lui permet de comprendre pourquoi elle voulait partir…Dans cette histoire de séparation sans rancune, des angles morts s’éclairent, des blessures se réveillent et aussi, peut-être, des sentiments…
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Louis Bélanger
Canada
Réalisateur, scénariste , acteur
Post mortem, Gas Bar Blues, Route 132, Les Mauvaises Herbes
Six ans sans long métrage de Louis Bélanger, c’est long. Après Route 132 qui présentait le road trip de rédemption d’un père en deuil de son fils, Les mauvaises herbes renoue avec le plaisir de raconter qui caractérise bien le cinéma de Louis Bélanger. Sur le mode de la comédie, mais jamais trop loin du drame, le cinéaste originaire de Beauport confirme ses talents de conteur.
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