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Archives pour avril 2017
Arnaud des Paillères
Né le 1er décembre 1961 à Paris
France
Scénariste, réalisateur, monteur
Adieu, Disneyland, mon vieux pays natal, Parc, Michael Kohlhaas, Orpheline
Orpheline raconte l’histoire rude de quatre femmes qui s’avèreront n’être au final qu’une seule et même personne. Ce film, grand gagnant de la dernière édition du FIFF, a remporté le Bayard d’or et le prix d’interprétation féminine du rendez-vous des cinéphiles namurois. Orpheline semble déjà avoir glané ses lettres de noblesse. A la rencontre d’Arnaud des Pallières pour nous permettre de mieux comprendre l’idée qu’il a voulu transmettre par ce film… (suite…)
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Nicolas Silhol
Réalisateur, scénariste,
Nicolas Silhol est diplomé de la FEMIS.
Après avoir animé des ateliers d’écriture et de réalisation en milieu scolaire, hospitalier et carcéral, il tourne, en 2008, son premier court-métrage de fiction : « Tous les enfants s’appellent Domnique », pré-nominé aux Oscars 2010, Grand Prix au festival de Toronto, et Prix France Télévisions L’Express du court-métrage. En 2010, il tourne « L’amour propre », son second court-métrage, sélectionné à Cannes à la Semaine de la Critique.
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James Gray
USA
Réalisateur
Little Odessa, The Yards, La Nuit Nous Appartient, Two Lovers, The Immigrant, The Lost City of Z
Le réalisateur de “Little Odessa” change d’horizon. Il a enfin réussi à achever le tournage dantesque en Amazonie de la fresque dont il rêvait… Mais ce petit-fils d’immigrants ne se remet pas de la victoire de Trump.
Grand cinéaste américain, au style romanesque et inquiet, et à l’humeur souvent mélancolique, James Gray laisse transparaître aujourd’hui une sérénité relative. Il a enfin mené à bien un ample projet qui lui tenait à coeur depuis huit ans, et dont l’arrêt brutal, à plusieurs reprises, l’avait désespéré. The Lost City of Z (en salles le 15 mars) raconte les expéditions successives en Amazonie, entre 1906 et 1925, d’un explorateur anglais persuadé de découvrir les traces d’une civilisation inconnue dans la jungle équatoriale. D’un faux classicisme, le résultat est une splendeur, (suite…)
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PROGRAMMATION AVRIL MAI 2017
THE LOST CITY OF Z
De James Gray – USA – 2017 – 2h30 – VOST
Avec Charlie Hunnam, Sienna Miller, Robert Pattinson…
En 1906, Percival Fawcett, colonel britannique, a pour mission d’établir une cartographie de la frontière entre le Brésil et la Bolivie., région convoitée pour son caoutchouc. Persuadé d’avoir découvert les restes d’une mystérieuse civilisation, (suite…)
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Thierry Frémaux
France
Directeur de l’Institut Lumière de Lyon
Délégué Général du Festival de Cannes depuis 2007
Lumière ! L’aventure continue propose aux spectateurs du XXIème siècle de redécouvrir les premiers films de l’histoire du cinéma sur grand écran. Interview de Thierry Frémaux. (suite…)
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L’autre coté de l espoir
L’AUTRE COTE de L’ESPOIR
D’Aki Kaurismaki, Finlande 1h38 en Vo, avec Sherwan Haji, Sakari Kuosmanen
OURS d’argent à Berlin 2017
Ours d’argent à Berlin, L’Autre côté de l’espoir est une histoire de destins croisés ceux de Khaled et de Wikhström, ,
Il suit Khaled, un jeune réfugié syrien qui a dû fuir son pays au début de la guerre et s’est retrouvé par hasard en Finlande. Il raconte son histoire comme on réciterait une liste de courses : il a perdu tout ce qu’il avait et tente de retrouver sa sœur dont il a été séparé lors d’un contrôle à une frontière. La femme qui l’écoute est tout aussi impassible que lui. Un ami réfugié irakien de Khaled l’invite à essayer de sourire pour s’intégrer, car, ici, on expulse ceux qui sont tristes. Sauf que les personnages kaurismäkiens sont trop épuisés pour avoir la force d’exprimer quoi que ce soit : le réel les a, semble-t-il, dépouillé aussi de cette capacité làIl suit Wikhström, un représentant de commerce de 50 ans qui, après avoir gagné une grosse somme au poker, quitte femme et travail pour ouvrir son propre restaurant.
La première fois que l’on voit Khaled, c’est une apparition fantastique qui émerge de la nuit et s’extirpe d’un tas de charbon. Il se promène sale, maculé de noir dans les rues d’Helsinki : c’est l’étranger. Lorsque Wikhström quitte sa femme, il fait sa valise, dépose son alliance dans le cendrier situé devant elle. Ils ne se disent rien. Peut-être dans le scénario y avait-il seulement indiqué cette phrase : « Un homme quitte sa femme. »
A la manière de ses personnages, Kaurismäki nous dit à sa façon qu’il racontera toujours la même histoire, celle d’opprimés qui tentent de s’évader, de s’offrir une nouvelle condition. Ils se font une idée très naïve, presque romantique de leur vie meilleure : fonder sa propre entreprise, s’établir dans un autre pays. Comme Khaled, qui pense être arrivé sur une terre d’accueil qui pourtant le rejettera, ils ont la naïveté de croire qu’un ailleurs plus hospitalier existe, qu’on peut réellement se sortir du monde et du travail
Kaurismaki a son romantisme : il fantasme un monde méchant dans lequel un groupe d’exploités s’organiserait pour entrer en résistance ; son système fonctionne par manichéisme. Mais il s’attendrit pour ses personnages, les idéalise, et se voit comme leur consolateur. Ils n’ont rien mais ils auront la bonté, l’esprit de résistance, l’hospitalité. On ne peut qu’ s’’être touché de voir un cinéaste vieillir et, en vieillissant, gagner en inquiétude, en littéralité et en tendresse. Et on trouve en lui un père aimant. L’autre côté de l’espoir déploie , avec un charme fou, un humour flegmatique, une vision du monde légèrement désinvolte et profondément empathique.
Publié dans Archives films
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Kelly Reichardt
USA
Réalisatrice, scénariste, monteuse
Old Joy, Wendy et Lucy, La Dernière Piste, Certaines Femmes
Kelly Reichardt revient sur le tournage de «Certaines Femmes» dans le Montana, ses inspirations et l’Amérique de Trump.
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Aki Kaurismaki
Né le 4 avril 1957 à Orimattila
Finlande
Réalisateur, producteur , scénariste
Leningrad Cowboys Go America, Au loin s’en vont les Nuages, Les Lumières du Faubourg, L’Homme sans Passé, Le Havre, L’Autre Côté de l’Espoir
ENTRETIEN
Le 4 avril 1957 à Orimattila, en Finlande, un phénomène est né, qui a pour nom usuel Aki Kaurismäki. Cinéphile resté à la porte de l’école de cinéma, ce qui n’est pas un mauvais signe, plongeur, sableur ou postier à ses heures, grand lecteur aussi, il revient par la fenêtre montrer ce qu’il sait faire. Qui est énorme. De Crime et châtiment (1983) à L’Autre Côté de l’espoir, qui sort aujourd’hui, une vingtaine de titres se glissent, tels les remarquables Leningrad Cowboys Go America (1989), J’ai engagé un tueur (1990), Au loin s’en vont les nuages (1996), L’Homme sans passé (2002). Ils esquissent un portrait de l’auteur comme maître de l’apocalypse lente, (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
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