Archives pour octobre 2016

Alejandro Jodorowsky

jodorowskyNé le 17 Février 1929 à Tocopilla Chili

Chilien  Français

Réalisateur, romancier, poète, scénariste de bandes dessinées

El Topo, La Montagne Sacrée, Santa Sangre, Le Voleur d’Arc en Ciel, La Danza de la Realidad, Poesia sin Fin

Alejandro Jodorowsky : “Ma patrie, ce sont mes chaussures”

C’est une légende, Alejandro Jodorowsky, Franco-Chilien voyageur, (Ma patrie, ce sont mes chaussures », affirme-t-il), réalisateur il y a quarante ans d’El Topo et de La Montagne sacrée (grâce auxquels l’expression « film culte » a été popularisée), scénariste star de la BD de science-fiction, ami des surréalistes et de leurs épigones. Un sacré bonhomme, autoproclamé philosophe thérapeute fumeux ou génial, chacun décidera – qui a longtemps réuni dans divers lieux de la capitale des patients passionnés à qui il lisait, gratuitement, les tarots (il a abondamment écrit sur le sujet).

Sur le tard, à 84 ans, (suite…)

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Ira Sachs

                                     Né le 21 Novembre 1965, Memphis, Tenessee

sachsEtats Unis

Réalisateur

Forty Shade of Blue, Keep the Lights On, Love is Strange, Brooklyn Village

La Genèse du Projet

« À l’origine de mes films, il y a souvent la vie, ma vie et celle de mon coscénariste,Maurício Zacharias. Je m’intéresse aux questions de génération, comment nous nous comportons avec nos parents ou nos enfants. Je suis moi-même parent, père de deux enfants de 4 ans. Je réfléchis beaucoup à notre relation, (suite…)

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Brooklyn Village

Pour son sixième long-métrage, Ira Sachs met en place une histoire d’amitié entre deux adolescents voisins dans le quartier cosmopolite de Brooklyn. Proche de ses personnages, Ira Sachs appose une sensibilité exemplaire à ce drame doux-amer nourri aux petits tracas du quotidien.La famille Jardine hérite d’un appartement situé  à Williamsburg, Brooklyn. Cet appartement abrite également la boutique de Leonor Calvelli (Paulina Garcia), couturière latino-américaine installé avec son fils Tony (Michael Barbieri),  âgé de 13  ans. Les premiers rapports entre voisins sont cordiaux, mais une discorde concernant le prix du loyer va  très vite éclater  et venir ternir les relations. Entre  temps les deux  adolescents de chaque famille,  Jake (Theo Taplitz) et Tony, se lient rapidement d’amitié.Cette discorde financière est le début d’une incompréhension entre deux mondes, d’un côté, ..tui 0.,adolescents, de l’autre, celui des adultes. Les perceptions de vie, fatalement, s’opposent. Sous l’oeil sensible du réalisateur, on se laisse guider par  les rapports  entretenus par Iesjeunes protagonistes incarnés par Theo Taplitz  et Michael Barbieri, tous  deux juste parfaits  dans les rôles,  que ce soit  dans les regards, la gestuelle ou encore l’aptitude à faire sonner les mots. L’un est introverti, artiste dans l’âme, à l’homosexualité  suggérée et issu d’une famille  aisée tandis que l’autre, hétérosexuel, démonstratif, porté sur le théâtre, est issu d’une couche sociale bien plus humble. Malgré leurs différences rien ne lesempêche  de nouer  des liens amicaux sincères et solides que même I’univers  des adultes, dont ils doivent subir  les décisions,  ne pourrait ébranler.Avec une pudeur remarquable, Ira Sachs extrait de la banalité du quotidien new-yorkais un moment de cinéma délicat  gagné peu à peu par un fragile sentiment d’amerfume. Non, le  passage de l’adolescence à l’âge adulte  ne s’opère  pas sans petites contrariétés, il est bon  de nous le rappeler.Figure du cinéma indépendant américain,le  cinéaste Ira  Sachs (<< I-ove  is Strange,>> ,<<Keep  the lights >> ou encore ., Forty  shades of blue << qui fut primé à  Sundance en 2005) , a remporté le Grand Prix du Jury  de Deauville pour <( BrooklynVillage (<< Little  men »> en VO, un titre qui convenait à ravir  au long-métrage).

Gritique de  Pierre Vedral

 

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ma vie de courgette

ma-vie-de-courgette-affiche

MA  VIE DE COURGETTE

 De  Claude Barras Franco-suisse – 1H06

Avec les voix de Michel Vuillermoz, Paulin Jaccoud, et Gaspard Schlatter

Un petit garçon vit seul avec sa maman, qui aime beaucoup la bière ; elle part au ciel, par sa faute. Comme elle le surnommait «  Courgette », c’est comme cela et pas autrement qu’il demande à être prénommé dans le foyer où il atterrit au milieu d’autres enfants blessés par la vie : il y a, entre autres, Simon, qui joue au dur, pour tenir le coup, Camille, qui sourit, sourit toujours  et Béatrice, dont la mère a été reconduite à la frontière…

On est immédiatement sous le charme de ces petites marionnettes, aux yeux immenses, si expressifs sur le monde. En à peine plus d’une heure, le film de Claude Barras (dont le scénario est écrit par Céline Sciamma), serre le cœur et donne de l’espoir : tous les cris, tous les SOS partent dans les airs, légers comme des cerfs-volants vers le soleil.

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aquarius

aquarius-affiche

AQUARIUS

De Kleber Mendonça Philo – Brésil – 2016 – 2h22 – VOST

Avec Sonia Braga, Jeff Rosick, Irhandir Santos…

Clara est une critique musicale à la retraite, veuve et mère de 3 enfants. Elle vit seule, entre ses disques et ses livres, au deuxième étage de l’immeuble Aquarius, dernière habitante à refuser de quitter son appartement sous la pression d’un promoteur immobilier. Lentement, Clara va réexaminer sa vie, et fuir la réalité en se replongeant dans son passé.

Le réalisateur peint une chronique captivante de la société brésilienne, ainsi que le portrait haut en couleur d’une femme orgueilleuse et forte, porté par Sonia Braga, superstar brésilienne de soap opéra, qui était pressentie pour le prix d’interprétation.

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Programmation octobre, novembre 2016

Du 6 au 12 octobre
BROOKLYN VILLAGE
brooklyn-village-afficheDe Ira Sachs – Etats-Unis – 1h25 – VOST

Avec Theo Taplitz, Michael Barbieri
Un couple, lui comédien, elle psy, hérite d’un bel appartement et quitte Manhattan pour Brooklyn. Le rez-de-chaussée de cette maison est loué depuis longtemps à une couturière latino-américaine. Au début les voisins sympathisent et leurs enfants, deux ados, deviennent d’inséparables amis… Mais peu à peu le récit va se tendre, se teinter de dureté et d’amertume. Les sourires, la convivialité, l’amitié s’effacent quand l’argent prend le dessus. Car il s’agit bien de cela, de cet argent que le fils du défunt, acteur de théâtre, gagne au compte-gouttes. Le loyer de la boutique est désormais jugé trop bas, tant pis pour la locataire… Suprématie du capital économique et culturel : si les figures centrales du film, les deux ados, Tony et Jake, rêvent d’investir la même filière artistique, on devine que leurs chances ne sont pas égales.
Brillamment dialoguée, cette comédie s’avère juste, drôle, implacable.

Du 13 au 18 octobre
AQUARIUS
aquarius-afficheDe Kleber Mendonça Philo – Brésil – 2016 – 2h22 – VOST
Avec Sonia Braga, Jeff Rosick, Irhandir Santos…
Clara est une critique musicale à la retraite, veuve et mère de 3 enfants. Elle vit seule, entre ses disques et ses livres, au deuxième étage de l’immeuble Aquarius, dernière habitante à refuser de quitter son appartement sous la pression d’un promoteur immobilier. Lentement, Clara va réexaminer sa vie, et fuir la réalité en se replongeant dans son passé.
Le réalisateur peint une chronique captivante de la société brésilienne, ainsi que le portrait haut en couleur d’une femme orgueilleuse et forte, porté par Sonia Braga, superstar brésilienne de soap opéra, qui était pressentie pour le prix d’interprétation.

Du 20 au 25 octobre
MA VIE DE COURGETTE
ma-vie-de-courgette-afficheDe Claude Barras – Franco-suisse – 1H06

Avec les voix de Michel Vuillermoz, Paulin Jaccoud, et Gaspard Schlatter
Un petit garçon vit seul avec sa maman, qui aime beaucoup la bière ; elle part au ciel, par sa faute. Comme elle le surnommait «  Courgette », c’est comme cela et pas autrement qu’il demande à être prénommé dans le foyer où il atterrit au milieu d’autres enfants blessés par la vie : il y a, entre autres, Simon, qui joue au dur, pour tenir le coup, Camille, qui sourit, sourit toujours et Béatrice, dont la mère a été reconduite à la frontière.
On est immédiatement sous le charme de ces petites marionnettes, aux yeux immenses, si expressifs sur le monde. En à peine plus d’une heure, le film de Claude Barras (dont le scénario est écrit par Céline Sciamma), serre le cœur et donne de l’espoir : tous les cris, tous les SOS partent dans les airs , légers comme des cerfs-volants vers le soleil.
Film présenté à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs

Du 27 octobre au 1er novembre
MOI DANIEL BLAKE
moi-daniel-blake-aficheDe Ken Loach – Grande – Bretagne – 2016 – 1h37 – VOST.

Avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan
A 59 ans, Daniel Blake, veuf, se retrouve à la suite d’un infarctus dans l’incapacité de poursuivre son métier de menuisier. Bien qu’il lui en coûte, il doit faire appel à l’aide sociale de Newcastle. Or la chasse aux tire-au-flanc a pris les allures d’une croisade et sa fureur s’abat régulièrement sur des innocents. L’inefficacité volontaire de l’administration devient une arme politique. A l’inverse, les gestes de solidarité et de compassion se développent au sein des classes défavorisées. Ce que Ken Loach démontre avec rigueur et énergie c’est que  le retour aux idées victoriennes, à savoir que la pauvreté est un péché et qu’elle se corrige par la discipline, amène le retour des drames du temps d’Oliver Twist.
Palme d’Or à Cannes 2016.

Du 3 au 8 novembre
POESIA SIN FIN

poesia-sin-fin-afficheD’Alejandro Jodorowsky – Chili-France-

Grande Bretagne – 2016 – 2h05
Avec Adan jodorowsky, Pamela Flores,Brontis, Jodorowsky, Leandro Traub.
Cinéaste franco-chilien, Jodorowsky, d’origine ukrainienne est né en 1929 au Chili.. C’est un touche à tout génial, clown, scénariste, poète, essayiste, adepte des tarots, acteur auteur de BD, au grand dam de son père qui le voulait médecin et non avec un métier de « pédé ». Avec « Poesia sin fin », il filme la suite autobiographique de « La  Danza de la realidad » consacrée à son adolescence.
Le voilà passé de jeune homme exalté, chevelu, à un homme farouchement déterminé à être un poète. « Poesia Sin Fin » est un voyage initiatique dans un monde peuplé de monstres, de démons, de nains, d’homosexuels, de prostituées, personnages alcoolisés (intermédiaires entre l’humain et le divin), dans des lieux incroyables où l’imagination est reine.
Jodorowsky à qui l’on doit « El Topo, » « la Montagne sacrée », « Santa Sangra », « Blueberry » est un visionnaire. Souhaitons qu’il puisse tourner le 3ème volet de sa saga familiale.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.

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