Archives pour octobre 2015

Anton Corbijn

Lien permettant d’accéder à 15 photos de James Dean par Dennis Stock:

http://www.telerama.fr/cinema/james-dean-par-dennis-stock-ou-la-naissance-d-une-icone,131135.php

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Anton Corbijn

index corbijn20 mai 1955,  Strijen

Hollande

Photographe, réalisateur

Control, The American, Un Homme Très Recherché, Life

Anton Corbijn

L’inspiration d’Iain Canning pour un projet comme Life est venue en partie du fait qu’il a travaillé sur Control d’Anton Corbijn, film biographique sur Ian Curtis, de Joy Division. Leur association a continué. La brillante carrière d’Anton a commencé par la photographie. Son travail a marqué le monde du rock. Ensuite, il est passé aux vidéoclips, puis aux longs métrages. Iain commente : « il y a beaucoup de points communs entre Control et Life, parce qu’ils amènent tous les deux Anton à l’essence même de ce pourquoi il est connu, en dehors des films ». Ces points communs sont la photographie et l’influence du photographe sur le sujet… (suite…)

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Yorgos Lanthimos

Yorgos+Lanthimos+Attenberg+Premiere+67th+Venice+XyU0m5XMIFhl Γιώργος Λάνθιμος  1973  Athènes

Grèce

Réalisateur, dramaturge

Kinetta, Canine (prix « Un Certain Regard » Cannes 2009), Alps, The Lobster (prix du jury, Cannes 2015).

This is a much bigger project than your earlier work. Did it feel that way to you?

It did in a way just because when people say that it’s bigger, I think of something really big and rush to say this is much smaller compared to industry standards. But compared to the films I made in Greece, it’s obviously a much bigger film. That really meant that we were basically able to pay people. That’s the difference, really. We had a little bit of money for production design and costumes. But it wasn’t a big departure from our previous films, because you have to take into consideration that the films I made in Greece, I made with friends. They didn’t get paid and they gave much more than an average person would give. There’s an added value to that. All these favors you ask of people. The difference was not huge but it was substantial.

The premise of the movie is so eccentric, yet not that hard to describe — a near-future where being single is illegal, and those who don’t comply are transformed into animals. Still, it’s not the easiest sell. What was it like for you to explain the project to potential financiers?

I think we basically tried to get people onboard who are either familiar with my work or appreciated it when we showed it to them. It was very clear that we weren’t going to just make something completely different. It was hopefully a progression from what we were already doing. It was maybe a more accessible subject because it’s one of the main things that we’re preoccupied with in life — relationships and love. (suite…)

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Louis Garrel

14 Juin 1984  Paris

France

Acteur, réalisateur de courts métrages

Premier long métrage: Les Deux Amis

 

Entretien avec Louis Garrel

Trois jours, trois nuits, une fille, deux garçons et de nombreuses péripéties tragicomiques, c’est ainsi que l’on pourrait présenter votre premier long métrage.

J’ai réalisé un moyen métrage qui s’appelle La Règle De Trois et tourné dans un film de Jacques Doillon qui s’appelle Le Mariage À Trois (encore plus extrême). Je ne sais plus qui me disait que c’est à partir du moment où l’on est trois que les choses se dérèglent. À deux c’est bien mais c’est en faisant entrer un troisième personnage qu’on commence à s’amuser. C’est une méthode narrative plutôt classique… (suite…)

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Woody Allen et la philosophie

Depuis ses débuts, Woody Allen est fasciné par la philosophie. Il l’a tournée en dérision dans des essais humoristiques comme « Ma philosophie », des pièces comme « Death Knocks » et « God », et bien entendu des films à l’instar de Guerre Et Amour. Plus sérieusement, il a exploré des thèmes philosophiques dans Crimes Et Délits et Match Point. « Depuis que je suis tout petit, je suis attiré, pour je ne sais quelle raison, par ce qu’on appelle en général les « grandes questions existentielles », dit-il. Dans mon parcours professionnel, j’en ai fait des sujets qui prêtent à rire lorsqu’il s’agit d’une comédie et, s’il s’agit d’une œuvre plus sombre, des objets de conflit entre mes personnages. »

L’intérêt du cinéaste pour la philosophie s’est manifesté plus nettement quand il a découvert, à l’adolescence, l’œuvre d’Ingmar Bergman : « Ses films m’ont fasciné, confie-t-il. À l’époque, je n’avais pas lu Nietzsche ou Kierkegaard, qui ont beaucoup marqué Bergman, mais les thèmes qu’il abordait ont trouvé un fort écho chez moi. J’étais captivé par ses films et par les questions et les problèmes qu’ils soulevaient. Par la suite, au fil des années, j’ai lu pas mal de philosophes et j’ai mieux cerné qui avait pu inspirer Bergman et à partir de quelles idées il avait bâti ses intrigues. En grandissant, j’ai de plus en plus apprécié de lire des ouvrages de philo, de pouvoir comparer leurs idées, et d’observer à quel point ils s’opposent et se contredisent sur leurs approches divergentes des grandes questions existentielles. »

La passion du réalisateur pour la philosophie est tellement prégnante dans son œuvre qu’elle a inspiré plusieurs ouvrages de réflexion sur les thèmes philosophiques abordés dans ses films. « Je ne pense pas que mes scénarios ou mes pièces soient particulièrement novateurs sur un plan philosophique, poursuit-il. Ils ne sont que le fruit des philosophes que j’ai lus. Au mieux, on peut estimer qu’il existe une certaine cohérence dans les thèmes philosophiques que j’ai abordés dans la plupart de mes films. Mais il s’agit là d’obsessions personnelles qui touchent à des thématiques sur lesquelles des penseurs réfléchissent depuis longtemps. Je m’intéresse à des réalités déprimantes qui m’obsèdent. Elles obsèdent des artistes et des intellectuels bien plus pointus que moi, mais je les aborde dans mes films en y apportant mon propre regard. » Les thématiques que Woody Allen explore régulièrement dans ses films sont le plus souvent assez sombres. C’est évidemment le cas de ses œuvres les plus noires, comme Match Point, mais même ses films les plus légers sont parfois empreints de gravité. L’Homme Irrationnel exprime la vision sans concession qu’a Woody Allen sur le monde.

Professeur de philosophie, Abe Lucas (Joaquin Phoenix) est un homme perdu. Son étude des grands penseurs ne l’a pas rendu heureux : il a renoncé à toute foi dans sa vocation et tout espoir en l’avenir. « Abe a toujours cherché à faire quelque chose de constructif de sa vie, estime Phoenix. Il s’est engagé dans l’action politique et s’est rendu dans des zones touchées par des catastrophes pour tenter de venir en aide aux populations locales. Mais il a vécu des événements terribles et, au bout d’un certain temps, il s’est mis à avoir le sentiment que ses actions, quelles qu’elles soient, étaient inefficaces. Et s’il a aimé son métier d’enseignant autrefois, il estime que ses cours n’auront une incidence majeure que sur un tout petit nombre de ses étudiants. La plupart d’entre eux mèneront des vies banales et ne se pencheront même pas sur leur passé quand leur fin sera proche. » Le cinéaste renchérit : « Abe est abattu par les souffrances et la laideur du monde, comme par l’effroyable vulnérabilité de l’être humain. Il a l’impression d’être un raté parce qu’il n’a jamais accompli quoi que ce soit de vraiment marquant. Il s’est contenté d’écrire de nombreux articles savants qui ont nourri des débats entre enseignants et étudiants. Mais il est en arrivé à un point où tout cela lui est devenu totalement indifférent. »

Lorsqu’il débarque à Braylin, modeste université de la Côte Est où il est censé enseigner pendant un été, il est précédé d’une réputation d’intellectuel controversé ayant vécu des événements tragiques. Il devient un sujet de discussion entre enseignants et un objet de grande curiosité de la part des étudiants. Si son excentricité et son charisme sont à la hauteur de sa réputation, sa dépression en surprend plus d’un. Il déconcerte également ses étudiants en leur expliquant que bon nombre de théories philosophiques sont d’une totale vacuité et ne répondent pas aux questionnements existentiels les plus importants….

…La vie d’Abe change radicalement après un événement totalement inattendu. Alors qu’il est au restaurant avec Jill, le couple surprend une conversation très tendue à la table voisine. Abe et Jill réagissent tous les deux, mais le premier ne tarde pas à se montrer inquiet par ce qu’il vient d’entendre. Sans en parler, il se dit que le moment est venu d’intervenir. « Abe décide de prendre le taureau par les cornes et d’agir, souligne Allen. Ce n’est plus une décision abstraite, comme le fait d’écrire une lettre ouverte dans le New York Times ou de participer à des manifestations inutiles. L’occasion lui est enfin donnée de commettre un acte à sa portée dont les conséquences ne seront pas nulles. »

La décision d’Abe semble lui donner des ailes. Lui qui se sentait inutile et déprimé déborde soudain d’énergie et d’enthousiasme. « Il retrouve soudain goût à la vie, confie le réalisateur. Il apprécie le vin, il aime faire l’amour et il se régale d’un solide petit déjeuner et d’une bonne nuit de sommeil. ». Bref, il a envie de vivre. Phoenix note : « Abe a de nouveau foi en la vie parce qu’il s’est fixé un but bien précis auquel il croit. C’est exactement ce qu’il cherchait sans même savoir qu’il le cherchait. Il se dit non seulement qu’il fait quelque chose de constructif, mais il a le sentiment de se lancer dans une aventure en mettant son plan à exécution. »
N’en connaissant pas la vraie raison, Jill s’imagine qu’Abe a retrouvé sa joie de vivre grâce à elle. « Elle considère qu’elle en est à l’origine à 100%, indique Emma Stone. C’est – pense-t-elle – parce qu’elle a su le comprendre, être présente à ses côtés et reconnaître ses talents de poète. Elle se dit qu’elle a fini par le sauver. »

Bien entendu, le plan qu’Abe s’apprête à mettre en œuvre est irrationnel. Même s’il est capable de rationaliser les choses, cet argument ne résiste pas à l’analyse. « Abe finit par croire dans cette initiative irrationnelle, qui est le fruit de nombreuses années de colère et de frustration et d’une vision déformée du monde et des gens, » affirme Allen. Abe estime qu’il est à même d’agir selon son bon vouloir parce qu’il pense pouvoir remettre en question les normes les plus conventionnelles. Mais il n’a rien de l’homme rationnel qu’il croit être. « Comme l’explique la mère de Jill, Abe brille sur la forme, mais le fond n’y est pas, souligne Allen. Il manie bien la langue, il est cultivé et il utilise des arguments intelligents qui ont l’air convaincants, mais si on le pousse dans ses retranchements, sa rhétorique ne tient pas la route. »

L’homme Irrationnel a été tourné à Newport (dans le Rhode Island), à Providence et dans ses environs, et le campus de l’université de Salve Regina a servi de cadre au fictif Braylin College. Par ailleurs, la bande-originale se compose essentiellement de morceaux du Ramsay Lewis Trio comme « The ‘In’ Crowd », « Wade in the Water » et « Look-A-Here ». Woody Allen s’explique : « Cette musique possède un tempo et une énergie qui s’accordent très bien aux images, que les personnages conduisent ou marchent à son rythme, ou encore qu’ils se comportent mal. C’est une partition enlevée qui évoque le caractère orageux des personnages. »

Comme bon nombre de ses drames intimes, Allen a tourné le film en format large : « J’ai souvent le sentiment que ce type de format convient bien aux histoires intimes, contrairement aux idées les plus répandues selon lesquelles seuls le western et le film de guerre correspondent à ce dispositif. » analyse le réalisateur. Loin de l’esthétique romantique adoptée dans Minuit À Paris et Magic In The Moonlight, il a privilégié une approche réaliste. « C’est beaucoup plus facile de tourner un film sur le Paris des années 1920, et de filmer des réverbères, des rues pavées et des diligences et de donner le sentiment que les décors ont coûté une fortune, reprend-il. Mais il faut mettre en place une logistique très détaillée pour rendre un film comme L’HOMME IRRATIONNEL visuellement réussi, et j’ai le sentiment qu’on y est parvenu. Pour autant, je ne voulais pas styliser l’image à outrance car le plus important, c’est que le spectateur se passionne pour le parcours des personnages, et les comédiens ont parfaitement joué le jeu. »

Allen estime que Joaquin Phoenix possède une « complexité intérieure » qui correspondait à son rôle. « Tout ce que vous lui demandez de faire, ou de dire, devient intéressant grâce à cette complexité qu’il dégage naturellement, ajoute le cinéaste. « Il n’est jamais statique. » Après Magic In The Moonlight, c’est la deuxième fois qu’Emma Stone tourne sous la direction de Woody Allen. « Emma est d’une intelligence innée, déclare le réalisateur. Elle a un registre de jeu extraordinaire : elle peut être tour à tour hilarante et profondément émouvante. »

« En lisant le scénario, je me suis dit qu’il soulevait de nombreuses questions d’éthique, confie-t-elle. Abe ne se conforme pas aux conventions sociales et Jill cherche à savoir jusqu’où elle peut aller. » Emma Stone ajoute : « Ce qui m’a plu, c’est que le scénario explore le thème du hasard et du destin, qui était déjà au cœur de Magic In The Moonlight et de tant d’autres de ses films. »

Le hasard joue un rôle crucial dans L’homme Irrationnel. L’intrigue repose sur des événements fortuits dont les conséquences peuvent être vitales. D’ailleurs, l’histoire illustre l’une des théories philosophiques chères à Woody Allen : « Je crois ferme dans le caractère totalement aléatoire et futile de l’existence, affirme-t-il. C’est ce que j’ai tenté de montrer dans Match Point et qu’Abe enseigne à ses étudiants. La vie tout entière se déroule sans rythme, ni rationalité. Nous sommes tous soumis aux fragiles contingences de l’existence. Comme chacun sait, il suffit d’être au mauvais endroit, au mauvais moment… »

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Woody Allen

woody1er Décembre 1935

Bronx New York USA

Réalisateur, acteur, scénariste et clarinettiste de jazz

Annie Hall, Interieurs, Stardust Memories, Manhattan, Broadway Danny Rose, La Rose pourpre du Caire, Hannah et ses soeurs, Crimes et Délits, Match Point, Vicky Cristina Barcelona, Minuit à Paris, L’Homme Irrationnel…

Et de 49 ! À 79 ans, le cinéaste le plus régulier au monde présente sa quarante-neuvième création : L’Homme irrationnel, conte philosophique à l’humour grinçant, projeté ce vendredi à Cannes, hors compétition. Fraîchement débarqué de New York, avec seulement trois heures de sommeil et un décalage horaire encore neuf, Woody Allen s’est néanmoins prêté au jeu de l’interview avec la bonhomie sardonique et pessimiste qu’on lui connaît.

Le Point : Quelles questions faut-il poser à Woody Allen pour l’impressionner ?

Woody Allen : C’est impossible d’impressionner quelqu’un qui est en promo. Je suis censé parler de façon à rendre les gens impatients de voir mon film, mais je ne peux pas leur dire « vous devez aller voir ce film, il est génial », (suite…)

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Life

Life 2De Anton Corbijn – USA – 1h51 – VOST
Avec Robert Pattinson, Dane DeHaan, Ben Kingsley, Joel Edgerton…
James Dean est mort il y a 60 ans. Life est le récit de sa rencontre avec le photographe Dennis Stock, qui nous a laissé ces emblématiques clichés de l’acteur, que nous avons tous vus. Stock, chasseur de vedettes complexé, mal dans sa peau se persuade que James Dean est la chance de sa vie. Il voit en lui la matière d’un reportage photos pour le prestigieux magazine Life. Le film fait brillamment le portrait des deux hommes, l’un en costume strict, incapable de légèreté, dévoré par son travail, l’autre incarnant l’Amerique « cool », le charme et vivant totalement dans le présent. Le cinéaste néerlandais se passionne pour la relation étrange qui lie un photographe et son modèle.


Life

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The lobster

The lobster2De Yorgos Lanthimos – Grèce – 1h58 – VOST
Avec Colin Farrell, Léa Seydoux, Rachel Weisz, Jessica Barden, Olivia Colman…
Dans un Dans un futur proche, en vertu des lois de la Ville, toute personne célibataire est arrêtée et transférée à l’Hôtel. On lui donne 45 jours pour trouver une partenaire. Faute de quoi le ou la célibataire sera transformée en l’animal de son choix, puis relâchée dans les Bois. N’ayant plus rien à perdre, un homme s’échappe de l’Hôtel. Il gagne les Bois où vivent un groupe de résistants, les Solitaires, et où il va tomber amoureux. Mais l’amour n’est pas autorisé chez les Solitaires…

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Les deux amis

Les deux amis 1De Louis Garrel – France – 1h44
Avec Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne, Louis Garrel
Deux hommes, une femme, combien de possibilités ? Les Deux Amis transpose l’intrigue romantique des Caprices de Marianne dans la grisaille réaliste du Paris d’aujourd’hui. Clément, un amoureux maladroit, demande à son meilleur ami, un séducteur, de l’aider à conquérir une jeune femme insaisissable. Mais Abel le « tombeur » succombe à son tour au charme de la belle Mona… Si l’argument est des plus banal, Louis Garrel parvient à lui redonner une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise. Le film multiplie avec brio les ruptures de ton. Louis Garrel ose d’étonnantes scènes de burlesque potache, allie la légèreté des situations à la gravité des sentiments, alterne tension soudaine et pauses contemplatives. Mais le vrai « plus » de ce film charmeur jusque dans sa modestie, c’est sa vision singulière de l’amitié. Un sentiment qui, pour L.Garrel, est aussi intense et peut-être plus complexe encore que l’amour.


Les Deux amis

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L’homme irrationnel

L'homme irrationnel 2De Woody Allen- USA – 1h36 – VOST
Avec Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey…
Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu’il ait entrepris – militantisme politique ou enseignement – n’a servi à rien. Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Si Jill est amoureuse de son petit copain Roy, elle trouve irrésistibles le tempérament torturé et fantasque d’Abe, comme son passé exotique. Et tandis que les troubles psychologiques de ce dernier s’intensifient, Jill est de plus en plus fascinée par lui. Mais quand elle commence à lui témoigner ses sentiments, il la rejette. C’est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill surprennent la conversation d’un étranger et s’y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d’événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.

L'Homme irrationnel

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