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Archives pour août 2014
SILS MARIA
D’Olivier Assayas – France 2014 – 2h03
Avec Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloé Grace Moretz…
A dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui fascine et conduit au suicide une femme mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l’autre côté du miroir, dans le rôle d’Helena.
Film passionnel sur les actrices, Sils Maria raconte la relation entre trois femmes d’âges différents, dont l’une est en train de perdre ce que les autres détiennent et qui avait fait sa gloire : la jeunesse et la modernité. Avec cette œuvre complexe et brillante, magnifiquement interprétée, Olivier Assayas atteint une grâce et une authenticité magistrales, captant la fuite irrémédiable du temps. Le réalisateur mélange influences et emprunts pour interroger sa propre mise en scène. Si bien que « Sils Maria » se tient sans cesse et comme par miracle sur un fil, entre un classicisme parfait et une modernité débordante.
Un interview de Julliette Binoche
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Les combattants
De Thomas Cailley – France 2014 – 1h38
Avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs, Brigitte Rouän…
Madeleine et Arnaud n’ont rien à faire ensemble et se retrouvent pourtant dans le même stage de survie de l’armée de terre. En observant le télescopage de ces deux personnages parfaitement opposés, Thomas Cailley s’amuse avec les codes de la comédie romantique, mais pas seulement. Il a une aisance bluffante à se glisser d’un genre à l’autre: du film de potes au récit catastrophe en passant par la comédie militaire (des scènes hilarantes à la caserne) et romantique.
Surprenant de bout en bout, irrésistiblement drôle, le film aborde les choses graves –la destruction de l’homme par l’homme, l’ultra individualisme contemporain – avec un humour tendre et acide.
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Patty Girl
De Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis – France 2014 – 1h35
Avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis…
Une « party girl » c’est une entraineuse dans un cabaret. Angélique aime la fête… elle a passé sa vie à faire boire les hommes. A 60 ans, elle n’est plus vraiment désirée par eux, sauf par Michel… qui la demande en mariage. Après beaucoup d’hésitation, elle accepte, pensant aussi renouer les liens avec ses enfants. Mais comment tenir à long terme le rôle d’une femme « rangée » quand on ne l’a jamais été ? Quand on est à la fois généreuse et égoïste, libre et irresponsable, fleur bleue et romantique ? Samuel Theis a fait un film tendre et touchant, dans lequel sa mère joue son propre rôle, et ses frères et soeurs aussi.
Ce film a obtenu la Caméra d’Or du meilleur premier film au Festival de Cannes.
Elle a 60 ans, une voix de gamine, des cheveux en pagaille, du maquillage pour quatre et elle entend toujours plaire et faire la fête till the end of the night. Depuis quarante ans, elle gagne sa vie en buvant du champagne avec des hommes dans un cabaret à la frontière allemande mais aujourd’hui, les clients ne se bousculent plus au portillon. Michel, son plus fidèle habitué, amoureux depuis belle lurette, lui propose de l’épouser. Et si elle essayait de se ranger ? Et si elle essayait d’être une mère « normale » pour ses quatre grands enfants, voire une grand mère ?
Samuel Théis, l’un des trois co-réalisateurs et coscénaristes, raconte ici l’histoire de ce phénomène qu’est sa mère, jouée par « la vraie » Angélique, sans jamais la juger, sans mépris ni condescendance ni fausse tendresse amusée. Elle est généreuse et égoïste, libre et irresponsable, romantique et légère, elle a 60 ans et 15 ans tout à la fois. Il aurait pu en faire un documentaire (d’ailleurs, les enfants sont joués par les vrais enfants et le reste du cast est non professionnel – tous formidables) mais la puissance de feu romanesque d’Angélique est telle qu’il en a fait une fiction entre comédie romantique pas tout à fait rose et drame social jamais gris : le sublime portrait d’une vieille petite fille qui a décidé de ne pas être raisonnable. Première
Ce film ne laisse pas les critiques indifférents :
A Télérama Guillemette Odicino est « Pour » : ce Party Girl qui a remué le festival de Cannes et raflé la Caméra d’or est aussi un superbe mélodrame. Un peu comme si les frères Dardenne avaient mis en scène un scénario de Douglas Sirk… Changer de vie, croire à l’amour, même tardif, ou se persuader que les sentiments de l’autre sont suffisamment forts pour que le charme opère : des thèmes sans âge que Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Théis revisitent dans un style brut, vibrant. Et une empathie absolue pour tous leurs personnages, petites gens fâchés avec la syntaxe, anciens mineurs qui occupent leur retraite au stand de tir, ou « filles » plus ou moins jeunes qui dansent en string et se tiennent chaud entre elles.Et Louis Guichard est « Contre » : A ce degré de véracité brandie, garantie, le naturalisme rejoint le reportage, le magazine de société, la télé-réalité. Avec le même immense embarras quand arrivent les effusions : par exemple, les déclarations d’amour publiques d’Angélique, le soir de son mariage, à ses enfants (les vrais dans la vraie vie), et vice versa. Sur la spectaculaire Angélique, à la fois sombre et haute en couleur, on aurait aimé voir un documentaire, un portrait, mais pas cette reconstitution brute de décoffrage. Le naturalisme de Party Girl est si naïf, si épais, qu’il nous ramènerait à la formule prêtée à Rimbaud : « Rien n’est beau que le faux. »
A voir à lire : Dans un élan de liberté ultime, la « party girl », aussi rock’n’roll que pathétique, étonne jusqu’au bout. Insondable, elle ne laisse pas insensible et devient l’un des personnages de cinéma les plus intrigants vus cette année à l’écran.
Le Monde : Le scénario et la mise en scène font d’elle l’enjeu d’une lutte vieille comme comme la vie en société, entre le compromis et la liberté, la responsabilité et le désir. (…) une de ces vies qu’on ne voit jamais à l’écran.
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Maestro
De Léa Fazer – France 2014 – 1h25
Avec Michaël Lonsdale, Pio Marmai…
Le dernier film d’Eric Rohmer, Les amours d’Astrée et de Céladon, dans la Gaule du Vème siècle, était inspiré d’un roman pastoral du XVIIème d’Honoré d’Urfé. Léa Fazer nous raconte le tournage de ce film où se rencontrent un maître du cinéma d’auteur, poète épris de belle langue, et un jeune acteur qui attend du cinéma la richesse. C’est une autre richesse qu’il va découvrir. C’est donc un apprentissage, dans des conditions rocambolesques, que raconte ce film. Une histoire au caractère universel mais décalé : Lonsdale, barbu, chevelu et voûté, n’est pas Rohmer, sec et droit, et Pio Marmaï est aussi brun que Quirvin était blond.
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Le procès de Viviane Amsalem
De Ronit et Shlomi Elkabetz – France-Israël 2014 – 1h55
Avec: Ronit Elkabetz, Simon Abkarian, Menashe Noy, Sasson Gabay….
Vivian Amsalem demande le divorce, obstinément refusé par son mari Elisha depuis trois ans déjà. En Israël, seul les rabbins sont habilités à prononcer un tel jugement, à condition que l’époux y consente. Vivian et et Elisha vont passer leur temps devant ce tribunal peu équitable. Deux heures entre quatre murs gris, sans autre action que le débat entre les parties et les juges: le dispositif théâtral mis en place par Ronit et Slomi peut effrayer. Crainte vite dissipée par la puissance de la tragédie qui se joue ici et dont la caméra enregistre les soubresauts, sans partialité. Du cinéma il y en a partout, dans cette histoire originale formidablement dialoguée, dans la cohérence et la persistance du point de vue (toujours celui du personnage qui parle), dans la composition des cadrages, dans la qualité de l’interprétation… Mais évidemment, ce que l’on retient, c’est le portrait saisissant que les Elkabetz dressent en creux de leur pays, à la fois moderne et féodal en ce qui
concerne la condition de la femme, irréductiblement liée au bon vouloir des hommes. Le constat est implacable, fait froid dans le dos.
Le Procès de Vivian Amsalem vient boucler la boucle en retraçant le divorce du couple de façon austère et brillante. En affichant à l’écran les différentes séquences de l’épreuve qui durera cinq ans, le passage du temps, élément central du récit, rythme et marque la distance, celle d’un chemin de croix épuisant.
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Mommy
De Xavier Dolan – Canada 2014 – 2h14
Avec : Anne Dorval, Suzane Clément, Antoine-Olivier Pilon…
Pour son cinquième film, le Québécois met en scène une veuve en pleine dégringolade sociale dans la banlieue de Montréal et signe avec Mommy le portrait d’une famille monoparentale dysfonctionnelle, un film porté tout du long par la grâce. La géniale Anne Dorval, égérie de Dolan, y interprète Diane, quinquagénaire un brin vulgaire qui élève seule son fils, un ado impulsif et violent, atteint de TDAH (Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité). Aidée par Kyla, une voisine mal dans sa peau (Suzanne Clément) elle va tout tenter pour ne pas renvoyer Steve dans une unité médicale spécialisée. Ensemble, ils retrouvent une forme d’équilibre et bientôt d’espoir. Impossible de ne pas se sentir proche de Mommy, de ne pas partager ses tourments et ses espoirs. Le jeune Antoine-Olivier Pilon est bouleversant en ado hyperactif. La mise en scène fait la part belle aux effets, au travail sur la lumière et à la musique ironique ou grave… Un film cadeau.
Prix du Jury au Festival de Cannes 2014
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Programme septembre à octobre 2014
SILS MARIA – LES COMBATTANTS – PARTY GIRL – MAESTRO
LE PROCÈS DE VIVIANE AMSALEM – MOMMY
Attention : vérifier les horaires des séances sur le site Ciné Mont Blanc
Du 4 au 9 septembre
De Olivier Assayas – France 2014 – 2h03
Avec Juliette Binoche, Kristen Stewart, Chloé Grace Moretz…
A dix-huit ans, Maria Enders a connu le succès en incarnant Sigrid, jeune fille ambitieuse et au charme trouble qui fascine et conduit au suicide une femme mûre, Helena. Vingt ans plus tard on lui propose de reprendre cette pièce, mais cette fois de l’autre côté du miroir, dans le rôle d’Helena.
Film passionnel sur les actrices, Sils Maria raconte la relation entre trois femmes d’âges différents, dont l’une est en train de perdre ce que les autres détiennent et qui avait fait sa gloire : la jeunesse et la modernité. Avec cette œuvre complexe et brillante, magnifiquement interprétée, Olivier Assayas atteint une grâce et une authenticité magistrales, captant la fuite irrémédiable du temps. Le réalisateur mélange influences et emprunts pour interroger sa propre mise en scène. Si bien que « Sils Maria » se tient sans cesse et comme par miracle sur un fil, entre un classicisme parfait et une modernité débordante.
Du 11 au 16 septembre
De Thomas Cailley – France 2014 – 1h38
Avec Adèle Haenel, Kevin Azaïs, Brigitte Rouän…
Madeleine et Arnaud n’ont rien à faire ensemble et se retrouvent pourtant dans le même stage de survie de l’armée de terre. En observant le télescopage de ces deux personnages parfaitement opposés, Thomas Cailley s’amuse avec les codes de la comédie romantique, mais pas seulement. Il a une aisance bluffante à se glisser d’un genre à l’autre: du film de potes au récit catastrophe en passant par la comédie militaire (des scènes hilarantes à la caserne) et romantique.
Surprenant de bout en bout, irrésistiblement drôle, le film aborde les choses graves –la destruction de l’homme par l’homme, l’ultra individualisme contemporain – avec un humour tendre et acide.
Du 18 au 23 septembre
De Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis – France 2014 – 1h35
Avec Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis…
Une « party girl » c’est une entraineuse dans un cabaret. Angélique aime la fête… elle a passé sa vie à faire boire les hommes. A 60 ans, elle n’est plus vraiment désirée par eux, sauf par Michel… qui la demande en mariage. Après beaucoup d’hésitation, elle accepte, pensant aussi renouer les liens avec ses enfants. Mais comment tenir à long terme le rôle d’une femme « rangée » quand on ne l’a jamais été ? Quand on est à la fois généreuse et égoïste, libre et irresponsable, fleur bleue et romantique ? Samuel Theis a fait un film tendre et touchant, dans lequel sa mère joue son propre rôle, et ses frères et soeurs aussi.
Ce film a obtenu la Caméra d’Or du meilleur premier film au Festival de Cannes.
Du 25 au 30 septembre
MAESTRO
De Léa Fazer – France 2014 – 1h25
Avec Michaël Lonsdale, Pio Marmai…
Le dernier film d’Eric Rohmer, Les amours d’Astrée et de Céladon, dans la Gaule du Vème siècle, était inspiré d’un roman pastoral du XVIIème d’Honoré d’Urfé. Léa Fazer nous raconte le tournage de ce film où se rencontrent un maître du cinéma d’auteur, poète épris de belle langue, et un jeune acteur qui attend du cinéma la richesse. C’est une autre richesse qu’il va découvrir. C’est donc un apprentissage, dans des conditions rocambolesques, que raconte ce film. Une histoire au caractère universel mais décalé : Lonsdale, barbu, chevelu et voûté, n’est pas Rohmer, sec et droit, et Pio Marmaï est aussi brun que Quirvin était blond.
Du 2 au 7 octobre
De Ronit et Shlomi Elkabetz – France-Israël 2014 – 1h55
Avec: Ronit Elkabetz, Simon Abkarian, Menashe Noy, Sasson Gabay….
Vivian Amsalem demande le divorce, obstinément refusé par son mari Elisha depuis trois ans déjà. En Israël seuls les rabbins sont habilités à prononcer un tel jugement, à conditions que l’époux y consente. Vivian et Elisha vont passer leur temps devant ce tribunal peu équitable. Du cinéma, il y en a partout, dans cette histoire originale formidablement dialoguée, dans la cohérence et la persistance du point de vue (toujours celui du personnage qui parle), dans la composition des cadrages, dans la qualité de l’interprétation… Par sa manière de basculer de la comédie au drame, entre Kafka et la comédie italienne, ce dernier volet de la trilogie de Ronit Elkabetz le plus convaincant, exprime une profonde inquiétude quant à l’avenir du pays.
Du 9 au 14 octobre
De Xavier Dolan – Canada 2014 – 2h14
Avec : Anne Dorval, Suzane Clément, Antoine-Olivier Pilon…
Pour son cinquième film, le Québécois met en scène une veuve en pleine dégringolade sociale dans la banlieue de Montréal et signe avec Mommy le portrait d’une famille monoparentale dysfonctionnelle, un film porté tout du long par la grâce. La géniale Anne Dorval, égérie de Dolan, y interprète Diane, quinquagénaire un brin vulgaire qui élève seule son fils, un ado impulsif et violent, atteint de TDAH (Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité). Aidée par Kyla, une voisine mal dans sa peau (Suzanne Clément) elle va tout tenter pour ne pas renvoyer Steve dans une unité médicale spécialisée. Ensemble, ils retrouvent une forme d’équilibre et bientôt d’espoir. Impossible de ne pas se sentir proche de Mommy, de ne pas partager ses tourments et ses espoirs. Le jeune Antoine-Olivier Pilon est bouleversant en ado hyperactif. La mise en scène fait la part belle aux effets, au travail sur la lumière et à la musique ironique ou grave… Un film cadeau.
Prix du Jury au Festival de Cannes 2014
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