Ciné Mont-Blanc
A ne pas rater !!
Le prochain Coup de Coeur Surprise aura lieu
le Lundi 8 Janvier 2024 à 19h 30.
Vous êtes conviés à partager vos impressions autour d’un verre après la projection.
A ne pas rater!
/!\ Le prochain coup de coeur surprise aura lieu le lundi 2 décembre 2024 à 19h 30.A l’issue de la projection, nous vous proposons de nous rejoindre afin d’échanger vos impressions.
Archives : Archives
Shannon Murphy ( Milla )
Australie
Réalisatrice
Milla
Comédienne de théâtre passée derrière la caméra, la cinéaste australienne signe son premier long métrage : le récit décalé et lumineux des derniers jours d’une adolescente atteinte d’une maladie incurable. Rencontre.
Au Festival de Cannes cette année, Shannon Murphy n’avait pas de film à présenter. Juste une récompense à recevoir : la cinéaste australienne s’est vu remettre le Prix Jeunes Talents de Women in Motion, le « palmarès » de la Fondation Kering qui, tous les ans, honore les actrices et les réalisatrices dont les créations, voire l’engagement citoyen, font avancer la cause des femmes. (suite…)
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TOM MEDINA
TOM MEDINA
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Ryusuke Hamaguchi ( Drive My Car )
Japon
Scénariste, réalisateur, acteur
Passion, Senses, Asako I&II, Drive My Car
Drive My Car est reparti du 74e Festival de Cannes en juillet dernier avec le prix du scénario. Difficile, pour son auteur, Ryusuke Hamaguchi, de ne pas y voir un lot de consolation tant ce grand film romanesque, à l’écriture et à la mise en scène élégantes, méritait la Palme d’or. Alors que son producteur lui proposait d’adapter une vieille histoire de Haruki Murakami, le cinéaste a jeté son dévolu sur une autre nouvelle de l’écrivain japonais, présente dans le recueil Des hommes sans femmes (Belfond, 2014), dont les thémes l’ont « immédiatement interpellé ». (suite…)
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MILLA
MILLA
De Shannon MURPHY – Australie-1h58, VOST. Avec Eliza Scanlen, Toby Wallace, Ben Mendelsohn, Essie Davis.
Le film débute avec Milla (Eliza Scanlen), une adolescente a priori lambda, mais elle cache au fond d’elle l’envie de s’envoler et de vivre les choses à son rythme. Quand elle rencontre le jeune chien fou Moses (Toby Wallace), son choix est fait, elle veut le côtoyer, l’apprivoiser et le faire rentrer dans le cocon familial. La proposition de cinéma est touchante et pour son premier film, la réalisatrice Shannon Murphy choisit un sujet pas facile du tout. Une belle découverte cinéma à ne pas manquer en salles le 28 juillet. (…)
C’est une adaptation de pièce de théâtre et l’évocation du premier amour est ardue. L’histoire se situe dans une banlieue australienne comme il y en a tant, avec un père psychiatre et une mère dépressive qui n’arrivent plus à gérer le réel. Pour eux, le réel, c’est des sentiments intimes mis sous l’entonnoir et une fille pour qui ils veulent tout donner. Si la tristesse est inévitable, elle est contrebalancée par une histoire si réelle qu’elle pourrait se dérouler n’importe où. Ce qui dépareille le plus, c’est ce petit ami mi-voyou mi-dealer, qui s’introduit par la fenêtre et déguerpit par la porte. C’est pour le bonheur de leur fille que les parents – impeccables Ben Mendelsohn et Essie Davis – acceptent à contrecœur chez eux. Les scènes de la vie quotidienne s’enchainent comme autant de chapitres pour un scénario à l’équilibre quasi miraculeux. Les personnages sont dysfonctionnels et la normalité semble une notion assez éloignée de leurs capacités. Cris, désillusions et joies se côtoient dans un déroulé improbable mais pourtant si vrai.
La jeune malade cherche à gagner du temps pour composer une existence en lien avec ses aspirations, faute de temps, elle compose et se débrouille. Pour un résultat qui touche au plus profond de l’être par la fragilité du lien de la vie qui unit les personnages. Le film est à découvrir le 28 juillet pour un beau moment de cinéma au plus près des turpitudes du réel.
Milla n’est pas une adolescente comme les autres et quand elle tombe amoureuse pour la première fois, c’est toute sa vie et celle de son entourage qui s’en retrouvent bouleversées. (Publikart.net)
« On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va », disait Jacques Prévert. Une maxime qu’illustre joliment – et tragiquement – Milla. Car si l’héroïne tente de toucher au bonheur (du bout des doigts, du bout des yeux, du bout de la bouche, du bout de la langue, du bout du sexe) avant de partir, ce sont bien les non-dits, les secrets, les émotions enfouies, les rancœurs inavouées, qui forment le tissu tragique du récit. C’est en même temps de la joie et de la douleur des protagonistes que naissent les séquences les plus émouvantes du récit.
C’est ainsi que l’œuvre nous invite, avec force et sincérité, à profiter pleinement d’une existence dont chacun sait qu’elle n’est pas éternelle. (A VOIR A LIRE)
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Programmation du 2 Septembre au 12 octobre
DRIVE MY CAR
De Ryusuke Hamaguchi – Japon – 3h – VOST
Avec Hidetoshi Nishijima,Toko Mura, Masaki Oka
Le metteur en scène Yusuke Kafuku découvre que sa femme scénariste, Oto, a une liaison avec un jeune acteur. Avant qu’ils n’en parlent, elle meurt, foudroyée par une attaque. Comment faire son deuil dans une situation restée en suspens ? Dans le cadre d’un festival, Yusuke se voit proposer de monter une pièce de Tchékov, à Hiroshima. Durant des semaines de répétition, une jeune femme très réservée lui sert de chauffeur. Au cours des fréquents trajets, ils apprendront à se connaître, à énoncer les traumas qui les ont construits. La durée du film adapté d’une nouvelle de Haruki Murakami n’est aucunement un handicap tant il est riche en personnages et en situations.
https://cinecimes.fr/ryusuke-hamaguchi-drive-my-car/
Prix du scénario Cannes 2021
MILLA
De Shannon MURPHY – Australie-1h58 – VOST. Avec Elisa Scanlen, Toby Wallace, Ben Mendelsohn, Essie Davis.
Une adolescente australienne, Milla, est malade. Elle est protégée par ses parents, chacun à sa façon maladroite. Quand elle croise Moses, un junkie, sa vie s’emballe. Les quatre personnages vont devoir cohabiter. Milla change de perruque et d’apparence, tour à tour petite fille et femme et sa force vitale entraîne le récit vers la lumière. C’est un film de sensations, sensuel et charnel. Ce que le film capte, avec une force décuplée par l’échéance annoncée, c’est le trouble des premières fois, car pour Milla chaque nouvelle émotion sera vécue pour la première et la dernière fois. Et les scènes difficiles se transforment en moments de grâce ou de comédie entre ceux que tout opposait. Bouleversant.
https://cinecimes.fr/shannon-murphy-milla/
ONODA
De Arthur Harari -2021 -2H45- France, Japon, Allemagne – VOST Avec :Yuya Endô, Yuya Matsuura…
Entre le film de guerre et robinsonnade, Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, reprend l’histoire vraie du lieutenant Onoda qui résista contre les Américains sur une île dans les Philippines, jusqu’en 1974. Dernier soldat de la Seconde Guerre mondiale, Onoda est un Don Quichotte d’un genre nouveau, refusant de se rendre pour accomplir son unique mission : ne pas mourir. Pendant trente ans il survivra dans la nature, se cachant d’un ennemi imaginaire en bon héros de l’absurde. Fort de sa mission honorable et de ses idéaux, il embarque ses compagnons dans son déni. Tourné au Cambodge, avec des acteurs japonais et un scénario entièrement traduit, découvert à Cannes, Onoda , une prouesse technique, impressionne par son ampleur et sa sobriété.
https://cinecimes.fr/arthur-harari-onoda/
TOM MEDINA
Réalisé par Tony Gatlif – France 2020 Avec Slimane Dazi, David Murgia, Karoline Rose
Dans la Camargue sauvage, un jeune en rupture est placé sous l’autorité d’un gardian. Une pépite du prince Gatlif, sous les feux du rock et du flamenco.Tom Medina est son double de fiction : un « mal-né » prêt à dévorer le monde, séducteur un peu marlou et écorché vif, bloc de colère et de tendresse mêlées. David Murgia, comédien prodige venu du cirque, aussi acrobate que poète, lui apporte son énergie insensée, un bagou à conjurer toutes les détresses, et un sourire à désarmer toutes les résistances. Face à lui, Slimane Dazi bouleverse en père de substitution miné par le chagrin, un éducateur aux antipodes des rôles de caïd auxquels le cinéma français le cantonne trop souvent. Coté musique, c’est Karoline Rose Sun, la rockeuse qui fait ici des débuts fracassants devant la caméra.Film tourné en urgence les jours qui ont précédé et juste suivi le 1° confinement de 2020.
https://cinecimes.fr/tony-gatlif/
TRUE MOTHERS
Naomi Kawase Japon 2021 2H19 VOST Avec : Hiromi Nagasaku, Arata Iura, Aju Makita
Dans True mothers, Naomi Kawase raconte l’histoire de Satoko et de son fils adopté, Asato. Elle raconte aussi l’histoire du couple que forme Satoko avec son mari et, remontant le temps, elle construit un récit autour de Hikari, une lycéenne de 14 ans qui va tomber trop vite trop amoureuse et se retrouver enceinte et contrainte d’abandonner son enfant. Dans ces différentes étapes qui forgeront plusieurs destins, l’intention est bien de former un tout qui englobe à la fois la mère naturelle et la mère adoptive, dans un cycle semblable à celui de la nature dont les images rythment le film et suggèrent le passage du temps.
https://cinecimes.fr/naomi-kawase/
PASSION SIMPLE
De Danielle Arbid – Franco-Belge – 1H 39 Avec Laetitia Dosch, SergeÏ Polunin, Lou-Teymour Thion, Caroline Ducey
Pour son cinquième long métrage, la réalisatrice livre une interprétation libre du roman autobiographique de Annie Ernaux. Une femme, Hélène, fait l’amour avec un homme, Alexandre et elle en jouit. Elle raconte en voix off ce que fut leur relation adultère pendant plus d’un an : de ce personnage furtif, elle n’a fait qu’attendre les signes pour se rendre disponible et coucher avec lui. La beauté du film de Danielle Arbid est de s’en tenir à ce voeu de simplicité : chroniquer cet amour singulier en l’arrachant aux vieilles lunes du romantisme, sans tomber dans l’étude de cas clinique. Arbid observe la femme amoureuse dans ses états climatiques, dans ses métamorphoses, et plus attentivement encore quand elle s’apprête à l’approche de l’aimé. L. Dosch donne tout dans ce grand rôle d’amoureuse et se révèle absolument bouleversante.
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Programmation 20 Mai au 29 Juin 2021
CINECIMES, LE RETOUR….
-Du 20 au 25 mai
MANDIBULES de Quentin Dupieux, France
Avec Adèle Exarchopoulos, Marius Colucci…
-Du 27 mai au 1er juin
L’ETREINTE de Ludovic Bergery, France
Avec Emmanuelle Béart, Vincent Dedienne…
-Du 3 au 8 juin
IL MIO CORPO de Michele Pennetta
Documentaire situé en Sicile
-Du 10 au 15 juin
L’OUBLI QUE NOUS SERONS de FernandoTrueba Colombie
Avec Javier Camara, Aida Morales…
-Du 17 au 22 juin
5eme SET de Quentin Reynaud, France
Avec Alex Lutz, Ana Girardot…
-Du 24 au 29 juin
IBRAHIM de Samir Guesmi, France
Avec Abdel Bendaher, Samir Guesmi
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Quentin Dupieux ( Mandibules )
France
Compositeur, DJ, réalisateur, monteur, scénariste
Rubber, Au Poste, Le Daim, Mandibules
NOTE D’INTENTION
« En terminant le montage de mon dernier long métrage Le Daim, j’ai réalisé que tous mes films étaient des comédies fortement tourmentées par la mort. Effectivement, dans chacun de mes films, un ou plusieurs personnages y trouvent systématiquement la mort, souvent brutalement, et la plupart du temps de façon inattendue et/ou choquante pour le spectateur. Mon cinéma sera toujours habité par les mêmes obsessions, (suite…)
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Miranda July (Kajilionnaire)
Miranda Grossinger est née le 1er février 1974 dans le Vermont
USA
Musicienne, actrice, scénariste, écrivaine, réalisatrice
Moi, toi et tous les autres, The Future, Kajillionaire
Après The Future, sorti en 2011, il a donc fallu attendre neuf ans pour découvrir son troisième long métrage, qui était en compétition cette année au festival de Deauville. « Mais je ne suis pas seulement réalisatrice ! » s’insurge-t-elle gentiment en visioconférence sur Zoom, après avoir rencontré le public deauvillais à travers l’écran de son ordinateur. « Je suis aussi une écrivaine (suite…)
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Madame
MADAME
De Stéphane Riethauser–Suisse-1h34. Documentaire
Avec Stéphane Riethauser et sa grand-mère.
Le cinéaste milite pour les droits des personnes LGBTQI+ (voir plus bas dans ce texte *). Dans ce film il fait résonner son parcours intime, il est gay, en construisant un dialogue posthume avec feu sa grand-mère dont il a des films de famille. Sa grand-mère était une femme drôle et indépendante, forte personnalité qui avait su s’émanciper d’un monde très conservateur. Et cette grand-mère a joué pour lui un rôle essentiel pour qu’il évolue alors qu’il avait été un adolescent haineux envers les femmes et les homosexuels. Il ne s’épargne pas, archives à l’appui.
Un docu singulier, « Madame », qui, au-delà du portrait d’une riche Suissesse senior, consiste en un journal intime du réalisateur, manière de raconter comment sa grand-mère et lui, chacun à leur façon, ont composé, louvoyé, bataillé avec les normes de leur milieu. (Elle par Thomas Jean)
Dans son documentaire Madame, Stéphane Riethauser revient avec finesse et un œil généreux sur la figure de sa grand-mère, une femme drôle et indépendante, libre et forte, qui fut aussi mariée de force à 15 ans avec un homme qui la violait. (20 Minutes par Aude Lorriaux)
Plus qu’une autofiction, construite à partir d’images d’enfance et d’adolescence, Madame est une sorte d’éducation sentimentale moderne, où le héros, Stéphane, apprend à devenir lui-même autour de la figure tutélaire de sa grand-mère. Un film comme un enchantement. (aVoir-aLire.com par Laurent Cambon)
Ce documentaire, qui fait dialoguer une grand-mère pas comme les autres et son petit-fils pas comme tout le monde, est d’une beauté exceptionnelle. Car les images ne sont jamais directement commentées: elles parlent d’elles-mêmes pour ouvrir la discussion bien au-delà de ce qu’elles montrent. (Bande à part par Hava Sarfati)
La voix off du réalisateur dont le commentaire ne vise pas à nous raconter une histoire (à cela les images suffisent), mais plutôt à interroger la façon dont se définissent ou se contrarient un genre et une identité. Le parti pris a pour vertu d’éclairer d’une lumière plus dense et plus profonde les vies et les personnages ayant réellement existé auxquels le film (et non l’album photo, comme on pouvait le craindre) rend honneur sans ostentation. Avec une grâce et une tendresse qui vont droit au cœur. (Le Monde par Véronique Cauhapé)
*Utilisé depuis les années 90, le sigle LGBT englobe les termes « lesbien » (L), « gay » (G), « bisexuel » (B) et « trans » (T). Cet acronyme a évolué au fil du temps, notamment pour inclure d’autres orientations sexuelles et identités de genre, tels que « queer », qui correspond aux personnes ne se reconnaissant pas dans les identités hétérosexuelles et cisgenres (individus qui s’identifient au genre attribué à leur naissance).
Si les anglo-saxons ont adopté le sigle LGBTQQIP2SAA afin de regrouper de multiples identités de genre et orientations sexuelles, l’utilisation la plus courante en France reste LGBTQ, auquel on ajoute le signe + pour inclure les nombreuses autres variations de genre (il en existe plus de 50).
Mais depuis ces dernières années, il n’est plus rare de lire LGBTQI+. Le « I » fait référence aux personnes intersexes, c’est-à-dire nées avec des organes génitaux ne pouvant être considérés ni comme « masculins » ni « féminins » aux yeux de la société. En France, on estime qu’environ 200 bébés naissent intersexes chaque année. ( Extraits de Relaxnews publié par LADEPECHE.fr le 29/06/2020)
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Aurel ( Josep )
Aurélien Froment né le 31 mai 1980 en Ardèche
France
Dessinateur de presse, auteur de bandes dessinées, cinéaste
Josep
NOTE D’INTENTION D’AUREL
BARTOLÍ : J’ai découvert le travail de Josep Bartolí de manière assez fortuite, au cours d’un salon du livre auquel j’étais invité. La couverture du livre que Georges Bartolí a consacré à son oncle Josep m’a saisie. Un croquis de républicain espagnol avachi sur ses béquilles, mi-homme mi-cadavre, d’une puissance singulière. Ce dessin ne pouvait être l’œuvre que d’un dessinateur génial. (suite…)
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