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Elia Suleiman ( It Must Be Heaven )

Né le 28 juillet 1960 à Nazareth

Israël

Réalisateur, acteur palestinien

Chronique d’une Disparition, Intervention Divine, Le Temps qu’il Reste, It Must Be Heaven

De Ramallah à Nazareth, où Elia Suleiman présente “It Must Be Heaven”, son dernier film, mention spéciale du Jury au Festival de Cannes 2019, le cinéaste palestinien renoue avec son public, ses vieux amis et une jeunesse vivante. Mais, poète burlesque flottant au-dessus d’un pays qui ne peut exister, Elia Suleiman se sent seul. (suite…)

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La Sainte Famille

Quelques critiques de presse de La Sainte Famille

Closer  par La Rédaction  Drôle et assez décapant.

Bande à part  par Benoit Basirico  La jubilation que provoque ce film tient aux instants de comédie derrière lesquels se cache une grande mélancolie.

Le Figaro  par Eric Neuhoff  Une comédie originale qui ne manque pas de charme.

Marianne  par Olivier de Bruyn  Incarné par des comédiens irréprochables, La Sainte famille se distingue par sa douce extravagance et son examen subtil du vacillement existentiel.

Télérama  par Guillemette Odicino  Loin, donc, d’un énième film embourgeoisé sur les petits tracas existentiels des gens bien nés, cette comédie dramatique à particule jette une lumière singulière sur les mystères et les origines de toutes nos névroses…

Femme Actuelle  par La rédaction  Il y a de bonnes idées dans cette chronique douce-amère sur l’ironie du sort, les secrets enfouis et les surprises de la vie.

Le Dauphiné Libéré  par Jean Serroy  Une comédie qui ne manque ni de finesse d’observation ni d’ironie cruelle, même si le scénario, pour répondre au sujet développé, accumule les difficultés familiales avec une certaine complaisance.

La Voix du Nord  par Christophe Caron  Pas de crises hystériques comme chez Cédric Khan (« Fête de famille », récemment) mais une ironie désabusée qui situe le film dans un entre-deux malheureusement terne et distant, même si pas dénué d’intérêt.

Le Monde  par Mathieu Macheret  Sans grand discours généralisant ni appétence pour les crises de nerfs, son film creuse un sillon détaché, presque stoïcien, où les rouages et névroses familiales sont ressaisis dans une dialectique de l’archaïsme et de la modernité.

 

 

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La Vie Invisible de Euridice Gusmao

LA VIE INVISIBLE D’EURÍDICE GUSMÃO

 

Au Brésil des années 50, le destin de deux sœurs très unies, séparées par la vie.

 

En Espagne, les femmes ont Pedro Almodóvar, un réalisateur qui a montré, à de multiples reprises, qu’il était prêt à se servir de son art pour les représenter. Au Brésil, c’est sur le cinéaste Karim Aïnouz qu’elles peuvent compter. En débutant sa carrière par un documentaire qui évoquait la vie de sa grand-mère et de ses quatre sœurs, l’artiste brésilien a souhaité dénoncer la société misogyne dans laquelle il a grandi, lui qui est le fils d’une mère célibataire, sans cesse montrée du doigt dans le nord-est du Brésil conservateur des années 60.

Inspiré du roman éponyme de Martha Batalha paru en 2015, La Vie Invisible d’Eurídice Gusmão est ainsi une critique sociale des années 50. En suivant le parcours de deux sœurs séparées par la vie et qui vont suivre des voies différentes, le réalisateur se fait la voix des mères célibataires, mais également des femmes coincées dans un mariage, qui les prive de la liberté de s’épanouir autrement qu’en tant qu’épouses et mères.

 

L’actrice Carol Duarte, qui a fait ses armes au théâtre, livre une performance stupéfiante, dévoilant un travail très intéressant sur son corps. (…)C’est toute la force de ce film, qui dépeint l’intimité sans rien édulcorer, mais au contraire en montrant crûment la réalité, aussi bien de la vie des femmes que des couples. Rarement le cinéma aura été aussi tactile, entre la moiteur des corps, le mascara qui coule, la nudité vue d’en face… Le réalisateur pose clairement des questions que personne ne semble s’être posées sur le quotidien des femmes durant les années 50 : comment une jeune fille vivait-elle sa nuit de noces ? Pouvait-elle connaître une sexualité épanouie avant l’arrivée des méthodes contraceptives ?

 

Le fond est palpitant, grâce à un scénario passionnant, aux multiples rebondissements ; mais la forme vaut également le coup d’œil et justifie la récompense cannoise. La photographie, volontairement granuleuse, rend palpable l’humidité et l’atmosphère tropicale du Brésil. La mise en scène cherche à transposer cette histoire n’importe où, tout en révélant les magnifiques couleurs des paysages brésiliens. Et avec une bande originale qui s’appuie sur les plus grands classiques du fado, chantés par Amália Rodrigues, difficile de ne pas être totalement dépaysés.

Extraits de la critique du Club Avoir Alire

Récompensé par le prix Un Certain Regard au Festival de Cannes 2019.

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Terrence Malick ( Une Vie Cachée )

Né le 30 novembre 1943 à Ottawa ( USA )

Américain

Réalisateur, scénariste, producteur

La Balade Sauvage, Les Moissons du Ciel, La Ligne Rouge, The Tree of Life ( Palme d’Or 2011 ), Une Vie Cachée.

De retour sur le grand écran avec Une vie cachée, Terrence Malick a des goûts cinématographiques bien opposés aux films dramatiques et visuellement époustouflants qu’il réalise. Son film préféré en est un parfait exemple.Terrence Malick fait de très rares apparitions en public mais quand il rencontre des journalistes, des anecdotes amusantes en ressortent. (suite…)

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it must be heaven

De Elia Suleiman

Avec Ali Suleiman, Elia Suleiman, Holden Wong

Sorti le 04/12 2019 France Allemagne Canada

Mention spéciale du jury au Festival de Cannes 2019

Fuir des voisins intrusifs à Nazareth… pour un Occident paranoïaque. Un conte où la mécanique poétique du cinéaste palestinien fait merveille. 

Il arrive que certains films soient comme des lieux de villégiature où l’on aime séjourner, où l’on prend le temps de contempler. It Must Be Heaven en fait partie. C’est un paradoxe de s’y sentir bien, car il évoque davantage les tensions que la paix. Mais avec une élégance burlesque et poétique à même de les adoucir. Panama sur la tête, toujours bien mis, Elia Suleiman, dans son propre rôle, continue d’être ce pierrot lunaire qui regarde le monde alentour en restant muet. De sa terrasse, chez lui, à Nazareth, il suit ainsi l’étrange manège, dans son propre jardin, d’un homme qui se prétend son voisin et qui revient souvent lui voler des citrons mais aussi tailler ses arbres, agissant comme s’il était chez lui.

Le chez-soi, ce sujet qui touche à l’identité et à la reconnaissance d’un territoire, Suleiman l’a déjà exploré. Mais le cinéaste palestinien le déplace cette fois hors d’Israël. À Nazareth, entre l’omniprésence de la police et les clients patibulaires d’un restaurant, le quotidien a tendance à ressembler à un western de Sergio Leone. Elia s’envole donc ailleurs, histoire de mieux respirer. Sauf qu’à Paris il découvre une ville déserte, morte ou muséifiée, obsédée par la sécurité, où passent même des chars ! C’est l’idée forte de ce conte : le monde ressemble désormais à la Palestine, comme si le conflit s’était engouffré dans la valise de l’exilé.

Soit il est trop palestinien, soit il ne l’est « pas assez », comme lui dit le producteur de films. À qui il vient proposer son projet de scénario.  Sa mise en scène ne cesse de jouer avec la délimitation d’un cadre, avec ce qui en fait partie et ce qui en est écarté, avec l’intérieur et l’extérieur. De sa fenêtre, dans une position permanente d’observateur, le personnage est un éternel décalé, sans sol.

Vient néanmoins le moment où l’espace vide autour de lui commence à se remplir. Revenu à Nazareth, Elia Suleiman constate qu’il n’est plus tout seul. Dans le bar où il siège, face à lui, se tient maintenant une jeunesse ardente, libre, qui danse. Et qui porte avec elle la promesse d’une Palestine bien réelle. JMorice Telerama

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Programmation janvier février 2020

9 au 14 janvier 20

Du 9 au 14 janvier

LA SAINTE FAMILLE 

De Louis-Do de LENCQUESAING-France-1h30. 

Avec Marthe Keller, L.-D. de Lencquesaing, Laura Smet, Léa Drucker. 

Jean, anthropologue devient ministre de la Famille, alors que la sienne déborde de faux-semblants, de secrets et de sentiments inavouables. Ainsi lorsqu’il se retrouve dans la même pièce que sa cousine au visage de madone (qui a la fiévreuse beauté de Laura Smet) dont la conception ne fut guère immaculée… Une jolie chronique sur une famille noble et zinzin, piquante même. Où l’on bouge sans cesse pour garder contenance, ne pas avoir à dire je t’aime… Loin d’un énième film sur les petits tracas existentiels, cette comédie dramatique jette une lumière singulière sur les origines de nos névroses. 

 

16 au 21 janvier

Du 16 au 21 Janvier

UNE VIE CACHEE (TITRE ORIGINAL A HIDDEN LIFE) 

De Terrence Malick – Etats Unis/Allemagne – 2019 – 2h53 

Avec : August Diehl, Valerie Pachner, Maria Simon, Michael Nyqvist, Matthias Schoenaerts… 

Malick signe un film d’une beauté terrassante sur la foi et le doute. On n’est pas près d’oublier la projection cannoise d’Une vie cachée. Après quelques images, les yeux mouillés, les pupilles dilatées, on savait qu’on n’oublierait jamais cette séance. Le film suit le parcours de Franz Jägerstätter, paysan autrichien croyant qui refusa de prêter allégeance à Hitler et finit décapité en 1943. Des débuts arcadiens (dans de sublimes paysages) à sa faillite transcendantale et sa fin enténébrée, on découvrait une fresque sublime, étirée, qui s’imposait immédiatement comme l’un des sommets du réalisateur. Malick est avant tout un artiste qui sait submerger d’émotion par l’agencement des sensations du spectateur. Ses films parlent d’eux-mêmes avec des fulgurances d’images, de mots, de sons… Ce que raconte Malick, c’est l’histoire d’une foi. Franz doit reconnaître que son acte de résistance détruira sa vie, sa famille et tout ce qu’il aime, et pour quoi ? Trop peu d’impact. C’est en tout cas ce que lui dit sa femme. Cette Vie cachée regarde la lutte de Franz entre la tentation d’abdiquer et sa soif de transcendance. 

C’est en tout cas ce que lui dit sa femme. Cette Vie cachée regarde la lutte de Franz entre la tentation d’abdiquer et sa soif de transcendance.

23 au 28 janvier

Du 23 au 28 janvier

IT MUST BE HEAVEN 

De Elia Suleiman – France Palestine – 2019 – 1H37 – VOST 

Avec : Elia Suleiman, Tarik Kopty, Kareem Ghneim…. 

Oeuvre singulière, très drôle, et éminemment politique, sous forme de conte. L’action commence à Jérusalem, à propos d’un vol de citrons dans un jardin, dont on aura plusieurs versions, puis s’envole vers Paris, puis New York. Notre héros observe, muet, désabusé, la comédie humaine et son absurdité, à travers divers personnages, inquiet de l’inflation sécuritaire du monde et du climat de tension mondial. Le monde ressemble donc désormais à la Palestine! Tout est chorégraphié et filmé avec précision. Il joue sans cesse avec le dedans et le dehors, ce qui est dans le cadre et ce qui ne l’est pas… 

Suleiman nous offre un film d’une grande poésie, sublimée par une mise en scène au cordeau et la beauté des cadres éclairés par Sofian El Fani (Timbuktu..) 

Mention spéciale du jury au festival de Cannes 2019 et Pris Fipresci de la critique 

 

30 janvier au 4 février

Du 30 janvier au 4 février

LA VIE INVISIBLE D’EURÍDICE GUSMÃO 

De Karim AÏNOUZ–Brésil-2h19.. 

Avec Carol Duarte, Julia Stockler, Gregorio Duvivier. VOST 

Au Brésil, deux soeurs de la classe moyenne, inséparables à l’adolescence dans les années 1950, se perdent de vue involontairement, à l’âge des premières amours, et ne parviennent plus à se retrouver ensuite. Ce récit romanesque (d’après Martha Batalha) s’étend sur plus de 50 ans. C’est un hommage aux femmes « invisibles » de la seconde moitié du XXème siècle, malmenées par les codes sociaux, les modes de vie imposés, la sexualité orientée vers le seul plaisir masculin… Des solidarités féminines, dans ce Brésil suffocant, deviennent essentielles. 

Prix un certain regard à Cannes 2019 

 

6 au 11 février

Du 6 au 11 Février

LE LAC AUX OIES SAUVAGES 

De Diao Yinan Chine -1h50 -VOST 

Avec : Hu Ge, Gwei Lun Meu, Luao Fan 

Sur un quai de gare, sous un déluge crépitant, un homme amoché reste caché derrière un pilier. Une femme aux cheveux courts s’approche et lui annonce qu’elle vient à la place de sa compagne. L’homme est un chef de gang traqué à la fois par la police et par une bande rivale. Elle est une prostituée (de celles que l’on surnomme « baigneuses »), prête à tout pour échapper à son triste sort. Une très grosse récompense promise par la police est en jeu. Le fugitif le sait, prêt à se sacrifier pour que cet argent revienne à sa femme et à son fils. 

Entre loyauté et traîtrise, on ne sait qui manipule qui. 

Il y a de l’humour et de la satire dans ce polar qui ne se prend pas au sérieux, même s’il décrit une réalité violente. C’est aussi un état des lieux de la Chine contemporaine 

97443_CineCime.qxp_3909_CineCime 06/01/2020 10:59 Page 2 

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Sébastien Betbeder ( Debout sur la Montagne )

sebastien-betbeder Né le 4 janvier 1975 à Pau

France,

Réalisateur et scénariste

Deux Automnes Trois Hivers, Le Voyage au Groenland, Ulysse et Mona, Debout sur la Montagne

Tourner en montagne

Natif des Pyrénées, Sébastien Betbeder avoue être pratiquement « prédisposé » à tourner en montagne. Il lui fallait en tous cas « inscrire le film dans un territoire isolé », un lieu qui puisse « créer un lien » rendant crédible cette histoire. Pour cela, il a du faire énormément de repérages, et l’aide de la Région a été décisive, permettant le choix d’un village dans un territoire cependant immense. Il n’a cependant pas été aisé de trouver un village qui ait du caractère, soit porteur de tradition et surtout, soit libéré de l’emprise des panneaux publicitaires.

(suite…)

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Jérémy Clapin ( J’ai Perdu mon Corps )

Né le 13 Février 1974 à Paris

France

Réalisateur, animateur

Skhizein (court métrage), J’ai Perdu mon Corps

Après avoir remporté le Grand Prix Nespresso à la Semaine de la Critique ainsi que le Cristal du Long-Métrage à Annecy en juin dernier, J’ai Perdu Mon Corps  sort actuellement en salles. Echange avec son réalisateur, Jérémy Clapin, pour parler de ce petit miracle d’animation français, des difficultés à financer un tel film, mais aussi des accidents de la vie et de John Irving. (suite…)

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Debout sur la montagne

                                                              

DEBOUT SUR LA MONTAGNE

De Sébastien Betbeder-France-1h48. Avec William Lebghil, Izïa Higelin, Bastien Bouillon, Jérémie Elkaïm, Guillaume Labbé, Estéban et Laetitia Spigarelli.

Une comédie originale avec un soupçon de fantastique sur des retrouvailles d’amitiés d’enfance :

Sébastien Betbeder est le réalisateur de « l’homme de 2 automnes 3 hivers » et de « Marie et les naufragés ». Son cinéma repose sur une constance : des personnages qui donnent ton et rythme à un récit. Il tisse ainsi un lien fort avec les spectateurs.

« Debout sur la montagne » met en scène les retrouvailles de 3 amis d’enfance qui ont grandi ensemble dans un village de montagne. Puis ils se sont éloignés en partant dans des directions différentes. À l’occasion de l’enterrement du frère d’un des 3 amis, ils se retrouvent. Ils vont alors refaire plus ou moins leur ancien trio d’enfance entre mélange de souvenirs forts et de leur vie adulte, avec ses impasses. Que retrouve-t-on finalement de l’enfance et qu’apporte-t-elle encore aux adultes, malgré les aléas, les épreuves, les errements ?

Betbeder emmène assurément chacun avec maitrise dans ce questionnement délicat, avec finesse, entre rires et larmes, épicé par un soupçon de fantastique…un peu comme un conte !

Le trio d’acteurs est très attachant et il est l’essence de ce film.

« Bastien Bouillon, fait de la gêne un joli philtre d’amour.

William Lebghil confirme qu’il peut émouvoir par son seul air éberlué.

Entre eux deux s’impose Izïa Higelin, avec son corps volcanique et sa voix de roc friable.

Mais comme tous les autres personnages du film, elle trouvera une place pour ne plus avoir peur du vide. » (Extrait de la critique de Guillemette Odicino, Télérama)

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Costa Gavras ( Adults in the Room )

Né le 10 Février 1933 à Loutra Ireas (Grèce)

Français et Grec

Réalisateur

Compartiment Tueurs, Z, L’Aveu, Etat de Siège, Missing,Amen,  Adults in the Room…

ENTRETIEN AVEC COSTA-GAVRAS

Une crise financière, l’arrivée d’un nouveau Premier ministre (Aléxis Tsípras), des négociations avec les instances européennes… Cela ne ressemble pas vraiment à un film d’action ! Pourtant, le réalisateur Costa-Gavras, après quelques films un peu décevants, retrouve ici avec ce film la force de ses grandes œuvres et réussit à faire de cette histoire économique un thriller… Ou une tragédie grecque. Une leçon d’histoire contemporaine passionnante. (suite…)

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