Cette année, le Festival international du film fantastique de Gérardmer (du 24 au 28 janvier 2024) mettait à l’honneur les figures vampiriques, depuis son affiche hommage au Nosferatu de F. W. Murnau jusqu’à tous les pans de sa programmation horrifique. Présenté en sélection hors compétition,Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est le premier long-métrage de la talentueuse réalisatrice québécoise Ariane Louis-Seize.
C’est votre premier long-métrage, pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Vous avez toujours voulu faire du cinéma ?
Ariane Louis-Seize : Je n’ai pas nécessairement toujours voulu faire du cinéma, mais enfant, j’aimais raconter des histoires. J’aimais monter des pièces de théâtre et les jouer devant les élèves de mon école. Au lycée, j’étais en option théâtre mais il n’y en avait pas lors de ma formation au CÉGEP (cursus obligatoire entre le lycée et l’université au Québec), j’ai donc pris cinéma. Le médium cinéma m’intéressait et j’ai découvert plein de réalisateur·ices qui m’ont marquée.