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Archives pour octobre 2015
Much loved
De Nabil Ayouch – France, Maroc – 1h48
Avec Loubna Abidar, Asmaa Lazrak, Halima Karaouane, Sara Elmhamdi Elalaoui …
Elles sont quatre princesses à vendre, dans les nuits de Marrakech. Noha, Randa, Soukaina, Hlima : de belles tornades brunes, tourbillons de strass, de jurons et d’énergie farouche. Quatre putains inséparables, seules contre tous, en butte aux honnêtes gens, aux bigots, à la famille qui prend l’argent « sale » des passes en se pinçant le nez. Sans compter les flics corrompus, et bien sûr les clients, tartuffes, prédateurs et frustrés imprévisibles… Une vie de paria, heurtée, marginale : c’est l’universelle « complainte des filles de joie », comme disait Brassens. Sauf que cette chronique électrisante s’enracine au cœur du monde arabe, dans une société qui réprime la pulsion, condamne le désir. Les prostituées doivent, ici plus qu’ailleurs, éponger les manques et payer le prix fort du mépris et de l’hypocrisie. Le réalisateur marocain Nabil Ayouch scrute son pays, ses violences et ses inégalités, comme il l’a toujours fait. Avec une acuité quasi documentaire, il nous immerge dans le quotidien tragi-cocasse de ses héroïnes.
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Commentaires fermés sur Much loved
Programme octobre et novembre 2015
Du 8 au 13 octobre
MUCH LOVED
De Nabil Ayouch – France, Maroc – 1h48
Avec Loubna Abidar, Asmaa Lazrak, Halima Karaouane, Sara Elmhamdi Elalaoui …
Elles sont quatre princesses à vendre, dans les nuits de Marrakech. Noha, Randa, Soukaina, Hlima : de belles tornades brunes, tourbillons de strass, de jurons et d’énergie farouche. Quatre putains inséparables, seules contre tous, en butte aux honnêtes gens, aux bigots, à la famille qui prend l’argent « sale » des passes en se pinçant le nez. Sans compter les flics corrompus, et bien sûr les clients, tartuffes, prédateurs et frustrés imprévisibles… Une vie de paria, heurtée, marginale : c’est l’universelle « complainte des filles de joie », comme disait Brassens. Sauf que cette chronique électrisante s’enracine au cœur du monde arabe, dans une société qui réprime la pulsion, condamne le désir. Les prostituées doivent, ici plus qu’ailleurs, éponger les manques et payer le prix fort du mépris et de l’hypocrisie. Le réalisateur marocain Nabil Ayouch scrute son pays, ses violences et ses inégalités, comme il l’a toujours fait. Avec une acuité quasi documentaire, il nous immerge dans le quotidien tragi-cocasse de ses héroïnes.
Du 15 au 20 octobre
L’HOMME IRRATIONNEL
De Woody Allen- USA – 1h36 – VOST
Avec Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey…
Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu’il ait entrepris – militantisme politique ou enseignement – n’a servi à rien. Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Si Jill est amoureuse de son petit copain Roy, elle trouve irrésistibles le tempérament torturé et fantasque d’Abe, comme son passé exotique. Et tandis que les troubles psychologiques de ce dernier s’intensifient, Jill est de plus en plus fascinée par lui. Mais quand elle commence à lui témoigner ses sentiments, il la rejette. C’est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill surprennent la conversation d’un étranger et s’y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d’événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.
Du 22 au 27 octobre
LES DEUX AMIS
De Louis Garrel – France – 1h44
Avec Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne, Louis Garrel
Deux hommes, une femme, combien de possibilités ? Les Deux Amis transpose l’intrigue romantique des Caprices de Marianne dans la grisaille réaliste du Paris d’aujourd’hui. Clément, un amoureux maladroit, demande à son meilleur ami, un séducteur, de l’aider à conquérir une jeune femme insaisissable. Mais Abel le « tombeur » succombe à son tour au charme de la belle Mona… Si l’argument est des plus banal, Louis Garrel parvient à lui redonner une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise. Le film multiplie avec brio les ruptures de ton. Louis Garrel ose d’étonnantes scènes de burlesque potache, allie la légèreté des situations à la gravité des sentiments, alterne tension soudaine et pauses contemplatives. Mais le vrai « plus » de ce film charmeur jusque dans sa modestie, c’est sa vision singulière de l’amitié. Un sentiment qui, pour L.Garrel, est aussi intense et peut-être plus complexe encore que l’amour.
Du 29 octobre au 3 novembre
THE LOBSTER
De Yorgos Lanthimos – Grèce – 1h58 – VOST
Avec Colin Farrell, Léa Seydoux, Rachel Weisz, Jessica Barden, Olivia Colman…
Dans un Dans un futur proche, en vertu des lois de la Ville, toute personne célibataire est arrêtée et transférée à l’Hôtel. On lui donne 45 jours pour trouver une partenaire. Faute de quoi le ou la célibataire sera transformée en l’animal de son choix, puis relâchée dans les Bois. N’ayant plus rien à perdre, un homme s’échappe de l’Hôtel. Il gagne les Bois où vivent un groupe de résistants, les Solitaires, et où il va tomber amoureux. Mais l’amour n’est pas autorisé chez les Solitaires…
Du 5 au 10 novembre
LIFE
De Anton Corbijn – USA – 1h51 – VOST
Avec Robert Pattinson, Dane DeHaan, Ben Kingsley, Joel Edgerton…
James Dean est mort il y a 60 ans. Life est le récit de sa rencontre avec le photographe Dennis Stock, qui nous a laissé ces emblématiques clichés de l’acteur, que nous avons tous vus. Stock, chasseur de vedettes complexé, mal dans sa peau se persuade que James Dean est la chance de sa vie. Il voit en lui la matière d’un reportage photos pour le prestigieux magazine Life. Le film fait brillamment le portrait des deux hommes, l’un en costume strict, incapable de légèreté, dévoré par son travail, l’autre incarnant l’Amerique « cool », le charme et vivant totalement dans le présent. Le cinéaste néerlandais se passionne pour la relation étrange qui lie un photographe et son modèle.
Publié dans Archives programmes
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Nabil Ayouch
1er Avril 1969 Paris
Franco-Marocain
Réalisateur, Producteur de cinéma
Mektoub, Ali Zaoua Prince de la Rue, Whatever Lola Wants, Les Chevaux de Dieu, Much Loved
Interview de Nabil Ayouch
Vos films sont très ancrés dans le monde contemporain. Dans Much Loved, vous abordez le sujet de la prostitution. En quoi vous semblait-il un spectre important pour parler du Maroc d’aujourd’hui ?
Je me suis toujours intéressé à ce sujet, pour la simple et bonne raison que le rôle tenu par ces femmes dans la société marocaine m’a toujours interpelé. Dans Ali Zaoua, prince de la rue, mon deuxième film, la mère de l’un des quatre personnages principaux est prostituée. Dans Les Chevaux de Dieu aussi… Le sexe est fondamental dans la société arabe, notamment la frustration qu’il génère et qui laisse très peu d’espace à l’amour pour s’exprimer, aussi bien dans la sphère privée que publique. Et, en ce sens, les prostituées servent de catalyseur, encore plus qu’ailleurs.
Pourquoi la frustration serait-elle plus importante dans les sociétés arabes ?
Je pense qu’il y a des environnements dans lesquels l’amour s’épanouit plus facilement que dans d’autres. Et dans le monde arabe, (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
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