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Archives : Archives
Hirokazu Kore-eda
Réalisateur japonais né le 06 juin1962 à Tokyo
Japon
Réalisateur, scénariste
1995 : Maborosi, 1998 : After Life, 2001 : Distance, 2004 : Nobody Knows, 2006 : Hana, 2008 : Still Walking, 2009 : Air Doll, 2011 : I wish, 2013 : Tel père, tel fils, 2015: Notre Petite Soeur, 2017: Après la Tempête, 2018: Une Affaire de Famille (Palme d’Or), 2022: Les Bonnes Etoiles.
Rencontre avec Hirokazu Kore-eda
Hirokazu Kore-eda se penche sur la question complexe de l’abandon avec Les Bonnes étoiles et remet à nouveau la définition de famille en question. Pour la sortie du film, le cinéaste japonais évoque la naissance de ses personnages bouleversants, l’envie de tourner en Corée du Sud et la manière dont le road movie s’est imposé naturellement.
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Iciar Bollain (Les Repentis)
Porter sur grand écran l’histoire vraie de Maixabel Lasa, dont le mari a été assassiné dans les années 2000 par l’ETA, n’était pas chose aisée… La réalisatrice madrilène évoque la genèse ainsi que le tournage de « Les Repentis », ce bouleversant long-métrage qui a récemment remporté trois Goya et s’est vu plébiscité tant par le public que par la critique.
Comment est née l’idée de réaliser Les Repentis ?
Ce sont les producteurs du film qui m’ont proposé de raconter l’histoire de Maixabel Lasa. Dix ans plus tôt, j’avais lu dans le journal El País des interviews de victimes qui avaient participé aux rencontres avec les terroristes. Maixabel en faisait partie. À l’époque, ça m’a beaucoup touchée. J’ai trouvé sa démarche ainsi que celle des autres victimes bouleversantes.
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Sophie Lévy ( Méduse )
Sophie Levy débute comme assistante réalisatrice début 2000 sur des publicités et des longs-métrages. Après avoir réalisé deux courts-métrages, elle se lance dans la réalisation de clips au milieu des années 2000 et de films publicitaires, régulièrement primés. Méduse est son premier long-métrage. Le film est d’ores et déjà sélectionné dans 80 festivals dans le monde entier, et auréolé de plus de 45 prix.
« J’ai imaginé cette histoire sans vouloir lui donner de morale. Mes trois personnages ne sont ni bons ni mauvais, ils sont façonnés par ce qu’ils vivent et ce qu’ils ont vécu. Les blessures qu’ils ont subies au cours de leur existence ont toujours été le fruit du hasard ou accidentelles, le plus souvent causées par quelqu’un qui n’a pas voulu leur nuire… De ces
dommages collatéraux, de ces drames sans coupable dont mes personnages sont les victimes, que va-t-il advenir ? (suite…)
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Mia Hansen-Love ( Un Beau Matin )
Pour Mia Hansen-Løve, son film « Un beau matin » est « une façon d’apprivoiser la peur de la maladie »
Une fois de plus, Mia Hansen-Løve a écrit et réalisé un film aux accents autobiographiques, centré sur la maladie dégénérative qui a vu peu à peu disparaître son père. Elle a choisi Léa Seydoux pour interpréter le double d’elle-même : Sandra, une femme impuissante face à la dégradation progressive mais irréversible de l’état de santé de Georg (Pascal Greggory), autrefois professeur de philosophie. Dans cette souffrance partagée, Sandra est aidée par Françoise (Nicole Garcia), sa mère, et par Clément (Melvil Poupaud), un homme marié dont elle va tomber amoureuse.
Cette double intrigue mêlant le drame de la fin de vie et la passion d’une liaison interdite constitue pour la réalisatrice de 41 ans « une façon de montrer que la vie peut à certains moments nous confronter à des situations très opposées ».
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MEDUSE
MEDUSE |
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De Sophie Lévy – France – 2022 – 1h26 |
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Avec Anamaria Vartolomei, Roxane Mesquida, Arnaud Valois, Léo Dussollier…
Un huis clos envoûtant porté par un remarquable trio d’acteurs.
Il y a vingt et un ans, Roxane Mesquida crevait l’écran dans un film particulièrement dérangeant de Catherine Breillat « A ma sœur ». Le titre aurait été tout aussi pertinent pourl’étonnant premier long métrage de Sophie Lévy, MEDUSE, dans lequel l’actrice interprète Romane, une commerciale entièrement dévouée à sa cadette, Clémence (Anamaria Vartolomei), restée hémiplégique et privée de la parole à la suite d’un accident de voituredont Romane est sortie saine et sauve. Les deux sœurs vivent seules dans la grande maison isolée que leur a léguée leur grand–mère, au cœur d’une forêt de pins.
Un soir Romane rentre tard chez elle en compagnie de Guillaume (Arnaud Valois) un pompier dont elle est tombée rapidement amoureuse. Le lendemain matin Guillaumedécouvre une fille dans le salon : c’est Clémence. Il va progressivement se sentir investi d’une mission : lui redonner corps et vie. Son arrivée bouleverse ce huis clos. Guillaume vas’attacher à Clémence, persuadé que ses exercices de rééducation vont l’aider à retrouver la parole et l’usage de ses jambes. Mais au fil du temps, le rapprochement et la complicité de Clémence et Guillaume vont devenir de plus en plus insupportables pour Romane.
Méduse est un film d’atmosphère envoûtant. Où la violence exacerbée des sentiments, sur fond de solitude, de culpabilité et de paranoïa, est nimbée d’une lumière éthérée et de superbes couleurs d’automne.
Les références à la gorgone Méduse, cette figure de la mythologie grecque à la tête couverte de serpents et dont le regard transformait en pierre quiconque la regardait, ponctuent habilement le récit, comme dans les plans récurrents où les chevelures de Clémence et de Romane semblent se mêler inextricablement. L‘ambiguïté de leur relation fusionnelle, entre complicité et rivalité plus ou moins fantasmée, est incarnée avec brio. Roxane Masquidaimpressionne autant dans la dureté que dans la vulnérabilité, et Anamaria Vartolomei, dans un rôle encore plus éprouvant que celui de sa partenaire, confirme, un an après L’Evènement,d‘Audrey Diwan, qu’elle est l’une des actrices les plus prometteuses de sa génération.
– D’après les critiques de TELERAMA –
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PROGRAMMATION NOVEMBRE DECEMBRE
E O
De Jerzy Skolimowskiz – Pologne – 1h27 -VOST
Avec Sandra Drzymalska, Isabelle Huppert, Lorenzo Zurzolo
Le monde est un lieu mystérieux, surtout vu à travers les yeux d’un animal. Sur son chemin, EO, un âne gris aux yeux mélancoliques, rencontre des gens bien et d’autres mauvais et fait l’expérience de la joie et de la peine, mais jamais, à aucun instant, il ne perd son innocence. Le tableau fascine, et à l’occasion amuse, par son taux de misanthropie assumée.
Un conte bouleversant. Prix du jury à Cannes.
https://cinecimes.fr/jerzy-skolimovski-eo/
UN BON DEBUT
De Xabi et Agnès MOLIA – Documentaire, France – 1h39
Des élèves sont si décourageants qu’on les croit irrécupérables. Le professeur Gentil ne les croit pas perdus et le prouve avec sa classe de 3ème à Grenoble et le dispositif Starter. Filmés dans l’ampleur d’un format Scope, au fil d’une année scolaire, ces collégiens sont des héros et héroïnes de grand écran, avec leur fièvre, leurs fugues, mais surtout leur volonté vibrante d’être perçus autrement, grâce à l’écoute et à l’espoir.
UN BEAU MATIN
De Mia Hansen-Love-France-2022-1h52
Avec Léa Seydoux, Pascal Greggory, Melvil Poupaud, Nicole Garcia…
Il s’agit du portrait d’une jeune femme (Léa Seydoux, lumineuse), qui élève seule sa fille, et qui va être confrontée à la grave maladie de son père, et concomitamment au retour impromptu dans sa vie d’un ami perdu de vue. Un beau matin évolue en permanence entre l’angoisse de la fin de la vie et la possibilité joyeuse d’un nouvel amour au chemin cependant tortueux. Récit poignant à l’écriture délicate, il n’est cependant pas dénué d’humour, notamment grâce à Nicole Garcia, piquante dans le rôle de la mère de la jeune femme…
https://cinecimes.fr/mia-hansen-love-un-beau-matin/
MÉDUSE
De Sophie Lévy – France- 2022 – 1 h 26
Romane habite avec sa soeur Clémence, restée hémiplégique et aphasique à la suite d’un accident. Le quotidien de Romane est rythmé par son travail à l’extérieur et l’attention quasi permanente que réclame l’état de sa soeur. Un soir Romane rencontre Guillaume qui est pompier, elle en tombe rapidement amoureuse et rentre avec lui. Au matin Guillaume découvre Clémence. Souvent frustré dans son travail de ne pouvoir sauver certaines victimes, il se sent alors investi d’une mission, ramener Clémence à la vie, sorte de rédemption pour lui. Cette relation va plonger le trio dans la jalousie, et l’impression de la part de Romane de se faire « voler » sa vie. Film fort en émotions, qui reprend le mythe de Méduse, à la fois victime et bourreau .
https://cinecimes.fr/sophie-levy-meduse/
R.M.N.
De Christian Mungiu – Roumanie – 2022 – 2h05 – VOST
Le récit se déploie dans un village de Transylvanie où l’embauche dans une usine de travailleurs Sri Lankais va faire exploser les haines de classe, de religion et de race, sachant que les locaux ont décliné la proposition d’occuper ces postes, préférant aller mieux gagner leur vie dans des pays où ils deviennent eux-mêmes des étrangers – haïs et craints – aux yeux des autres. Mungiu explore l’absurdité tragique de cette situation et décrypte les rumeurs et les angoisses infondées à la base de cette haine de l’étranger.
BUTTERFLY VISION
De Maksym Nakonechnyi – Ukrain,République Tchèque, Croatie, Suède – 1h47- VOST
On suit une militaire ukrainienne de retour, enceinte, auprès des siens après plusieurs mois passés en prison où elle a été violée par des soldats russes. Butterfly Vision raconte la difficile reconstruction de cette femme résiliente qui refuse le statut de victime alors que chacun autour d’elle, à commencer par son compagnon furieux, semble mieux savoir qu’elle ce qu’elle a à faire. Ce portrait de femme, traversée régulièrement par les visions cauchemardesques de la tragédie qu’elle a vécu, séduit par sa complexité, par la volonté de ne jamais chercher à justifier ses comportements ou ses décisions parfois déstabilisantes, comme ce choix assumé du refus d’avorter.
LES REPENTIS
De Iciar Bollain-Espagne -2021-1H55-VOST
Il s’agit de l’histoire réelle de Maixabel Lasa, la veuve de Juan Maria Jauregui, un homme politique assassiné par l’organisation terroriste ETA en 2000. Onze ans plus tard, l’un des auteurs du crime qui purge sa peine en prison demande à la rencontrer, après avoir rompu ses liens avec le groupe terroriste. Malgré ses doutes et son immense douleur, Maixabel accepte de rencontrer en face à face la personne qui a assassiné son époux. Un poignant monologue final sur la souffrance de l’après qui n’empêche pas la main tendue.
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Jerzy Skolimovski ( EO )
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Jerzy Skolimowski : « Au fil des prises, l’âne est parfait tout le temps, toujours égal à lui-même »
A 84 ans, le vieux maître polonais raconte le tournage de son film, dans lequel il se livre à travers l’histoire d’un âne.
Le mouvement est le maître mot de la carrière de Jerzy Skolimowski, qui n’a jamais tenu en place, depuis ses débuts, en 1960, comme figure turbulente de la nouvelle vague polonaise. Avant même de toucher sa première caméra, le jeune homme, né en 1938 à Lodz, n’a pas attendu pour toucher à tout, tour à tour poète, publiant son premier recueil à 20 ans, éclairagiste pour concerts de jazz, batteur, acteur et même boxeur. (suite…)
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R.M.N
R.M.N.
De Cristian Mungiu
Avec Marin Grigore, Judith State, Macrina Bârladeanu
R.M.N. signifie Rezonanta Magnetica Nucleara (en français I.R.M.), scanner cérébral qui tente de détecter des choses sous la surface. Ce titre éloquent pourrait entrer en résonance avec toute l’œuvre de Cristian Mungiu, l’un des plus grands cinéastes roumains (et mondiaux), chacun de ses précédents films (le dernier en date étant le formidable Baccalauréat) analysant avec précision un aspect de la société roumaine. Cette fois-ci, à travers l’observation d’une petite ville de Transylvanie, il entreprend de diagnostiquer les maux dont souffrent de plus en plus de pays au coeur même de l’Europe. Cette région, disputée autrefois entre Roumains et Hongrois, habitée par les Roms, occupée par les Saxons, par son histoire multiethnique et multiculturelle, est en perpétuelle tension, creuset de mouvements nationalistes réveillant les passions xénophobes à chaque élection.
Matthias, Rom parti travailler en Allemagne, s’enfuit après s’être battu pour avoir été traité de « sale gitan » et revient dans son village natal en Transylvanie. Il y retrouve son fils qui n’arrive plus à parler, victime d’un choc psychologique causé par quelque chose qu’il a vu dans la forêt. Il y revoit aussi son ex-petite amie qui dirige une boulangerie industrielle. Elle touche des subventions européennes pour pratiquer le dumping social, maintenir les salaires au plus bas, et les travailleurs locaux ne veulent pas travailler pour une misère. Aussi vient-elle d’embaucher des ouvriers srilankais, provoquant des tensions dans le village par cette mise en concurrence. Matthias, plus préoccupé par sa survie et celle de son fils, va se retrouver au coeur d’une crise qui mettra chacun face à ses propres lâchetés, hypocrisies vis à vis de soi-disant valeurs, chacun parlant sa propre langue, hongrois, roumain, allemand… et même français, un Français se trouvant aussi dans cette bourgade de moins en moins paisible, missionné pour compter les ours. Car la Transylvanie est aussi connue pour receler dans l’obscurité de ses forêts de nombreuses bêtes sauvages (les habitants revêtant même des peaux d’ours lors de fêtes traditionnelles).
Chaque langue, chaque personnage, chaque religion, chaque élément du récit entre en résonance avec les autres, avec le monde, avec au centre cet enfant mutique face aux ours sauvages tapis dans les profondeurs de la forêt.
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Butterfly Vision
BUTTERFLY VISION
Film de Maksym Nakonechniy – Ukraine – RépubliqueTchèque – Croatie – Suéde – 1h47
Avec Rita Burkovska, Lyubomyr Valivots, Myroslava Vytrykhoska, Makar…
Lilia, experte en reconnaissance aérienne, retrouve les siens en Ukraine après plusieurs mois en captivité dans le Dombas. Les médias veulent lui arracher des commentaires, elle doit subir des examens physiques, sa mère et petit ami tentent de percer le mystère de son calme étrange… L’horreur est, en fait, ancrée en Lilia : la jeune fille se découvre enceinte à la suite de viols qu’elle a subi dans les geôles russes. Alors qu’elle hésite à avorter, son petit ami, sous le choc, rejoint un mouvement d’extrême droite…
Comment se reconstruire quand la violence couve aussi à domicile, dans une Ukraine que le réalisateur et sa coscénariste n’hésitent pas à montrer tiraillée par des conflits internes ? Ce premier long métrage impressionnant capte le traumatisme de guerre sans aucune complaisance, et l’analyse dans ses conséquences intimes. Les souvenirs de Lilia remontent sous forme de cauchemars surréalistes et d’images pixellisées, comme filmées par un appareil de reconnaissance défectueux, cassé par l’ennemi. Ces sautes d’images tranchent avec le beau naturalisme de l’ensemble, tels des bugs invisibles aux yeux des proches. A la dévastation de Lilia, le film oppose donc une déchirure sociale, à travers le personnage du petit ami qui s’adonne à des exactions contre les Roms en tenue paramilitaire. Butterfly Vision s’impose ainsi comme le magnifique portrait d’une femme en terrain hostile, héroïne de sa propre libération, silhouette butée fuyant le statut de victime. Dans ce rôle, Rita Burkovska impose un mystère insondable, une distance presque gracieuse. Comme un papillon indestructible face aux horreurs de la guerre. TELERAMA .
La guerre encore plus monstrueuse à l’égard des femmes, elles sont la proie de toutes les perversités humaines, leur corps étant convoité pour la jouissance macabre qu’il augure chez l’ennemi. Le réalisateur ne fait pas un film partisan. Il adopte un point de vue très digne, très dépouillé jusqu’au choix d’une image sombre, sans filtre. Les examens médicaux subis sont regardés de loin, derrière un panneau, comme s’il ne fallait pas répéter l’outrage que son corps a déjà subi. Le passé monstrueux de la jeune femme resurgit par saccades, mais Marksim Nakonechniy refuse d’ostraciser les tortures qu’elle a connues (cicatrices profondes à la place des tatouages qui habillent ses bras et son dos). La suggestion est la voie la plus appropriée pour dessiner les contours de l’indignité, de l’humanité et de l’ignominie. Le réalisateur ne rajoute pas du drame au drame. Il regarde son personnage avec ses démons, ses blessures; il le tient à distance de la caméra, comme si à travers la comédienne magnifique qui incarne ce personnage brisé, il fallait encore plus de recul et de respect pour envisager les corps féminins.
Butterfly Vision est beaucoup plus qu’un film de cinéma. C’est une œuvre qui témoigne de toutes les blessures laissées par la guerre et de la difficulté, voire l’impossibilité de retrouver une existence paisible. Le nationalisme et le racisme contre les communautés Roms se mêlent à ce récit tragique, rappelant à nos consciences que la ligne du bien et du mal est de loin aisée à tracer. CLUB A VOIR A LIRE .
Publié dans Archives films
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