Ciné Mont-Blanc
A ne pas rater !!
/!\ Le prochain Coup de Coeur Surprise aura lieu le Lundi 2 Juin 2025 à 20h00. A l’issue de la projection, nous vous proposons de partager nos impressions autour d’un verre.
Archives auteur : admincc
Mike Leigh
Mike Leigh est un metteur en scène de théâtre et réalisateur anglais né le 20 février 1943 dans la banlieue de Manchester.
Petit-fils d’un peintre miniaturiste juif russe qui émigra vers l’Angleterre en 1902, et fils d’un médecin qui troqua le nom de Lieberman contre celui de Leigh, le jeune Mike se destine tout d’abord au métier d’acteur, et étudie à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres. S’orientant rapidement vers la mise en scène, il intègre la London Film School, puis écrit et monte des pièces de théâtre tout en travaillant pour la télévision. En 1971, il tourne son premier long-métrage, Bleak Moments, adapté d’un de ses spectacles et financé par le Mancunien Albert Finney. Le réalisateur reçoit le Léopard d’Or à Locarno pour ce portrait d’une femme en quête du bonheur. (suite…)
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David Oelhoffen
Il travaille d’abord dans la production cinématographique. Puis il réalise à partir de 1996 des courts métrages primés dans de nombreux festivals. En 2006 il réalise son premier long métrage Nos retrouvailles avec Jacques Gamblin et Nicolas Giraud, présenté à la Semaine de la critique, au festival de Cannes en 2007. En 2013, il réalise Loin des hommes (librement adapté d’une nouvelle d’Albert Camus intitulée l’Hôte) avec Viggo Mortensen et Réda Kateb. Il collabore en tant que scénariste à d’autres projets.
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Les mardis du cinéma – Un cycle de conférences
Un cycle de conférences sur le cinéma par François Grospiron de l’association « Plan Large », association de cinéphiles d’Annecy et environs.
C e cycle est proposé en 2014-2015 dans le cadre des activités de l’Université Populaire Sallanches–Passy– Haute Vallée, Comprendre pour agir.
Programme de l’année
Les thèmes suivants seront abordés :
- Un trousseau de clés pour le cinéma
- L’image projetée de Platon à nos jours
- « L’œil écoute » : la bande son
- Alain RESNAIS : un recycleur de formes
- Se souvenir pour pouvoir « oublier » et vivre
- Un facétieux inventeur de forme
- L’adaptation au cinéma
- Le western
- Le cinéma est l’art de l’illusion
Le cinéma est une histoire très ancienne ; le 1er dispositif évoquant la salle de cinéma est l’allégorie de la caverne de PLATON. C’est l’idée que les hommes vivent dans un monde d’illusions et que pour y échapper, il faut accéder à la sagesse.
Tout ce qui tourne autour de l’image animée a un enjeu fort : les dictatures, la publicité utilisent ce média car l’image exerce une sorte de fascination et suscite un pouvoir d’adhésion très fort ; les technologies de l’image qui se développent actuellement renforcent cette adhésion. .
28 décembre 1895 : date de naissance du cinéma avec les frères Lumière ; c’est la première séance dans une salle avec un public payant.
Il se développe dans un contexte particulier avec l’essor industriel et économique ; il s’agit de recréer le monde d’une certaine manière. Le cinéma évolue avec la vidéo, les jeux 3D les jeux vidéo où l’on intervient dans le déroulement de l’action .
Le cinéma, c’est l’illusion de l’image animée or l’image n’est pas animée ; ce qui crée l’illusion, c’est la persistance rétinienne : l’image reste dans l’œil et les images sont raccordées.
C’est l’imaginaire du spectateur qui crée du lien en passant d’un plan à un autre et qui donne du sens à ce qu’il voit. C’est le pacte spectatoriel ; le spectateur paie pour voir et se transformer en quelqu’un d’autre.
Le vocabulaire du cinéma et le langage cinématographique : voir la fiche donnée à la conférence
Le langage du cinéma utilise différentes techniques ; les codes diffèrent selon les époques et d’un auteur à l’autre.
Le spectateur est enchaîné pendant la durée du spectacle comme dans la caverne de Platon puis il retourne à la liberté à condition de faire la différence entre la réalité et la fiction ; or aujourd’hui tout est fait pour brouiller cette différence et il y a danger.Prochaine conférence
« Alain Resnais nous a quittés il y a quelques mois, le 1° mars 2014, juste avant la sortie de son dernier film, Aimer, boire et chanter. Ce titre à lui seul résume toute son œuvre, une des plus homogènes sans doute, malgré son extrême variété apparente. L’apparence, justement, c’est bien là un de ses thèmes favoris… » François Grospiron
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Jean-Pierre Duret et Andrea Santana
Né en 1953 dans une famille de paysans de Savoie, Jean-Pierre Duret travaille dans leur exploitation jusqu’à l’âge de vingt ans. Après une longue expérience de théâtre avec Armand Gatti, il devient perchman puis ingénieur du son sur plusieurs productions françaises dirigées par des metteurs en scène aussi prestigieux que Maurice Pialat, Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Jacques Doillon, Agnès Varda, Claude Chabrol ou encore Jacques Audiard.
Profondément marqué par ses origines rurales, il allouera une place privilégiée au monde agricole dès ses premières réalisations. C’est donc en toute logique qu’en 1986, lorsqu’il dirige son premier court-métrage,Un Beau Jardin Par Exemple, il rend hommage au métier d’agriculteur à travers le portrait de ses propres parents.Il enchaîne en 1996 avec Les Jours De La Lune qui remporte le Prix du public au Festival Côté Court de Seine-Saint-Denis.
En 2002, Jean-Pierre Duret coréalise son premier long-métrage Romances De Terre Et D’Eau avec Andrea Santana. Un documentaire sur les paysans du Sertao au Brésil. Quatre ans plus tard, le duo signeLe Rêve De Sao Paulo, où ils suivent le voyage d’un jeune paysan brésilien se rendant à Sao Polo dans l’espoir d’y faire fortune. Puisque Nous Sommes Nés confirme en 2008 leur intérêt pour le Brésil puisque le film traite cette fois de l’avenir des adolescents du Nordeste du pays.
S’il attache une attention toute particulière à la restitution du réel, c’est en partie grâce à sa profession première, celle d’ingénieur du son. Enrichi par ses multiples collaborations, Jean-Pierre Duret met régulièrement son expérience au service d’un cinéma désintéressé et politiquement actif. Il a notamment travaillé sur Adieu d’Arnaud Des Pallières, L’Enfant, Le Silence De Lorna et Le Gamin Au Vélo des frères Dardenne, Le Code A Changé de Daniele Thompson, Un Balcon Sur La Mer et Un Beau Dimanche de Nicole Garcia, L’Apollonide, Souvenirs De La Maison Close de Bertrand Bonello et bien d’autres encore.
En 2014, Jean-Pierre Duret reçoit, avec Jean Mallet et Melissa Petitjean, un César pour son travail surMichael Kohlhaas d’Arnaud Des Pallières.
Commeaucinema.com
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Régis Wargnier
Réalisateur
18 avril 1948
Metz, France
La Femme de ma vie
Je suis le seigneur du château
Indochine
Est-Ouest
Entretien avec Regis Wargnier
La guerre d’Indochine, qui était une guerre de décolonisation, a commencé en 1946, et a duré jusqu’en 1954. Elle fut aussitôt suivie de la guerre du Vietnam, de 1955 à 1975, qui a opposé le Nord du pays, soutenu par le bloc des pays communistes, au Sud, allié des Américains.
J’avais vingt sept ans quand Saïgon et Phnom Penh sont tombés, et je n’avais connu cette partie du monde qu’en état de guerre.
Après l’invasion du Cambodge par les vietnamiens en 1979, et la fin officielle de la dictature des Khmers rouges, la guérilla s’est poursuivie sur une dizaine d’années, et lorsque j’ai découvert le Cambodge, à l’occasion d’une visite officielle du Président Mitterrand, en 1993, la ville de Phnom Penh était encore sous la protection des Nations Unies et de ses casques bleus.
Pendant toutes ces années, nous avons vécu dans une Europe enfin apaisée, et nous n’avons pourtant jamais été loin de ces pays indochinois, (suite…)
J’avais vingt sept ans quand Saïgon et Phnom Penh sont tombés, et je n’avais connu cette partie du monde qu’en état de guerre.
Après l’invasion du Cambodge par les vietnamiens en 1979, et la fin officielle de la dictature des Khmers rouges, la guérilla s’est poursuivie sur une dizaine d’années, et lorsque j’ai découvert le Cambodge, à l’occasion d’une visite officielle du Président Mitterrand, en 1993, la ville de Phnom Penh était encore sous la protection des Nations Unies et de ses casques bleus.
Pendant toutes ces années, nous avons vécu dans une Europe enfin apaisée, et nous n’avons pourtant jamais été loin de ces pays indochinois, (suite…)
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WHIPLASH
WHIPLASH
De Damien Chazelle – USA – 2014 – 1h45 – VOST
Avec Miles Teller, J.K. Simmons, Melissa Benoist, Paul Reiser…
« Avec Whiplash, je voulais réaliser un film qui ressemble à un polar à suspense- un film
dans lequel les instruments de musique remplacent les armes à feu et où l’action se déroule dans une salle de répétition ou sur une scène de concert- et je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une course-poursuite ou disons un braquage de banque. » Damien Chazelle.
Et c’est au rythme trépidant d’un récit mené tambour battant que se bâtit l’itinéraire de ce débutant se battant pour renverser les obstacles l’empêchant d’être un batteur épatant.
Critique
On ne s’étonne pas qu’au terme de son Grand Chelem sur la route des festivals, un tel film finisse par venir faire concurrence au Sauveur en personne. De Sundance à Deauville, le deuxième long du jeune Damien Chazelle (lire notre interview) s’est imposé à la fois comme outsider miraculeux et comme spectacle implacable : le jazz furieux, la fable initiatique et la mécanique de précision (de l’écriture, du montage) s’accordent à merveille dans Whiplash, ce qui explique sans doute sa razzia de récompenses, et lui promet probablement un vrai succès populaire.
(suite…)
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Mr Turner
De Mike Leigh – Grande Bretagne – 2014 – 2h30 – VOST
Avec Timothy Spall, Marion Bailey, Paul Jesson…
Ce peintre misanthrope a créé une œuvre d’une beauté exceptionnelle et Mike Leigh le filme comme un autre lui-même. Dans ce récit fragmenté des 25 dernières années de sa vie, l’art de Turner est d’abord montré comme un métier, pas sans analogie avec celui du cinéaste.
Les apparences les plus contrefaites recèlent des trésors : on songe à ce paradoxe en voyant l’immense acteur Timothy Spall, justement primé à Cannes, faire du peintre anglais William Turner (1775-1851) un presque obèse au visage grimaçant. Cerné par la perte de ses proches, Turner s’est toute sa vie entraîné à ne voir que la beauté : innombrables paysages ou marines magnifiques, travail saisissant sans cesse recommencé sur la lumière.
De l’ogre difforme sort la conscience d’un éden perdu, c’est bouleversant.
Prix d’interprétation masculine à Cannes
Critique
Joseph Mallord William Turner, né en 1775 et mort en 1851, était un monstre. Invivable, bourru, laid et ahurissant de mépris envers ses proches. Ses éructations orales se transformaient, sur ses toiles, en halos gazeux, en nuages marins agités ou en brumes douces. L’ogre était, évidemment, un génie, l’un des plus grands de l’histoire de l’art britannique et certainement le plus marquant du romantisme anglais.
(suite…)
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Le temps des aveux
De Régis Warnier – Cambodge, Belgique, France – 2014 – 1h35
Avec Raphaël Personnaz. Kompheak Phoeung…
Cambodge 1971
Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizet,
ethnologue français, est capturé par les Kmers rouge. Détenu dans un camp perdu
dans la jungle, François Bizet est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule
chance de salut convaincre Douch, le jeune chef du camp de son innocence. Tandis
que le français découvre la réalité de l’embrigadement des Kmers rouge, se
construit entre le prisonnier et son geôlier, un lien indéfinissable.
On ne se remet jamais de devoir sa vie à un bourreau. D’avoir échappé à la mort
par le bon plaisir d’un tueur de masse. Lorsqu’il est libéré après quatre mois
de captivité dans la jungle cambodgienne, François Bizet s’entend dire par son
gardien, »Grace à moi, ta fille aura un père qui l’aura vue grandir ». Cette
phrase il ne l’oubliera jamais.
Critique
On ne se remet jamais de devoir sa vie à un bourreau. D’avoir échappé à la mort par le bon plaisir d’un tueur de masse. Lorsqu’il est libéré, après quatre mois de captivité dans la jungle cambodgienne, François Bizot s’entend dire par son gardien : « Grâce à moi, ta fille aura un père qui la verra grandir. » Cette phrase, il ne l’oubliera jamais. Toute cette aventure, il la décrira, des années plus tard, dans deux livres : Le Portail et Le Silence du bourreau… (suite…)
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Se battre
De Jean-Pierre Duret et Andréa Santana – Documentaire français – 1h30
La France compte de plus en plus de travailleurs pauvres. Tourné à Givors, ce documentaire dresse le portrait de ces « invisibles » : rapport au travail, survie au quotidien grâce au Secours populaire, etc… Il y a le combat – au pied de la lettre – d’Eddy, jeune boxeur et il y a les autres, les précaires permanents, les chercheurs d’emploi chronicisés. Sans pathos, les réalisateurs constatent. C’est effrayant, mais le courage et l’espoir subsistent.
Documentaire présenté par l’association « Sallanches autrement »
Critique
Un magnifique témoignage d’humanité envers la France des « assistés », une misère stigmatisée par certains politiques, qui prend ici la forme d’un combat pour la dignité qui émeut.
L’argument : Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire. (suite…)
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Loin des hommes
De David Oelhoffen – France – 2015 – 1h41
Avec Viggo Mortensen, Reda Ketab…
Adapté de la Nouvelle L’hôte d’Albert Camus.
1954: Alors que la rébellion gronde dans la vallée,deux hommes que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas Algérien. Au cœur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
Grand Prix au festival de La Réunion
Critique
Une belle aventure humaine sur fond de western !
Loin des hommes est une adaptation très libre de la nouvelle « L’Hôte » d’Albert Camus par le réalisateur David Oelhoffen, avec Viggo Mortensen et Reda Kateb qui vont devoir lutter ensemble pour retrouver leur liberté alors que tout oppose les deux hommes. (suite…)
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