Ciné Mont-Blanc
A ne pas rater !!
/!\ Le prochain Coup de Coeur Surprise aura lieu le Lundi 6 Janvier 2025 à 20h 00. A l’issue de la projection, nous vous proposons de nous rejoindre afin d’échanger vos impressions.
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Toute l'équipe Cinécimes vous souhaite une excellente année cinéphile !!
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Anton Corbijn
Lien permettant d’accéder à 15 photos de James Dean par Dennis Stock:
http://www.telerama.fr/cinema/james-dean-par-dennis-stock-ou-la-naissance-d-une-icone,131135.php
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Yorgos Lanthimos
Grèce
Réalisateur, dramaturge
Kinetta, Canine (prix « Un Certain Regard » Cannes 2009), Alps, The Lobster (prix du jury, Cannes 2015).
This is a much bigger project than your earlier work. Did it feel that way to you?
It did in a way just because when people say that it’s bigger, I think of something really big and rush to say this is much smaller compared to industry standards. But compared to the films I made in Greece, it’s obviously a much bigger film. That really meant that we were basically able to pay people. That’s the difference, really. We had a little bit of money for production design and costumes. But it wasn’t a big departure from our previous films, because you have to take into consideration that the films I made in Greece, I made with friends. They didn’t get paid and they gave much more than an average person would give. There’s an added value to that. All these favors you ask of people. The difference was not huge but it was substantial.
The premise of the movie is so eccentric, yet not that hard to describe — a near-future where being single is illegal, and those who don’t comply are transformed into animals. Still, it’s not the easiest sell. What was it like for you to explain the project to potential financiers?
I think we basically tried to get people onboard who are either familiar with my work or appreciated it when we showed it to them. It was very clear that we weren’t going to just make something completely different. It was hopefully a progression from what we were already doing. It was maybe a more accessible subject because it’s one of the main things that we’re preoccupied with in life — relationships and love. (suite…)
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Louis Garrel
14 Juin 1984 Paris
France
Acteur, réalisateur de courts métrages
Premier long métrage: Les Deux Amis
Entretien avec Louis Garrel
Trois jours, trois nuits, une fille, deux garçons et de nombreuses péripéties tragicomiques, c’est ainsi que l’on pourrait présenter votre premier long métrage.
J’ai réalisé un moyen métrage qui s’appelle La Règle De Trois et tourné dans un film de Jacques Doillon qui s’appelle Le Mariage À Trois (encore plus extrême). Je ne sais plus qui me disait que c’est à partir du moment où l’on est trois que les choses se dérèglent. À deux c’est bien mais c’est en faisant entrer un troisième personnage qu’on commence à s’amuser. C’est une méthode narrative plutôt classique… (suite…)
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Alice et Rose Philippon
Rose et Alice Philippon
Rose et Alice Philippon sont sœurs. Depuis l’adolescence, elles rêvent de réaliser des films ensemble. Rose est diplômée de la Fémis en scénario, Alice de Louis-Lumière en section photographie. En plus de son activité de scénariste, Rose a également publié un roman pour la jeunesse, La Fugue d’Alexandre Raimbaud, aux éditions Hélium. Alice a travaillé plusieurs années dans la photographie, et notamment aux côtés de Dominique Issermann. Les Bêtises est leur premier long métrage, dont le scénario a obtenu en 2012 le Prix Sopadin Junior – Prix Arlequin du Meilleur Scénario.
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Alberto Rodriguez
11 mai 1971 (44 ans) à Séville
Espagne
Réalisateur et scénariste
Le Costard, After, Les 7 Vierges, Groupe d’élite, La Isla Minima
Entretien avec Alberto Rodriguez
La Isla Minima, comme votre précédent film, Grupo 7, se déroule au début des années 80. Pourquoi cette période vous fascine-t-elle tant ?
C’est le début de cette phase qu’on appelle chez nous “ la transición democrática ” (la transition démocratique) : les cinq années qui ont suivi la mort de Franco en 1975. Une période incontournable pour comprendre ce qu’est devenu le pays et pourquoi nous sommes tombés dans les mêmes travers.
J’avais dix ans lorsqu’a eu lieu la tentative de coup d’État militaire du 23 février 1981. J’en ai un souvenir assez flou, en fait. Je me souviens juste que le lendemain, on n’a pas eu école et qu’avec ma sœur, on a senti nos parents très nerveux. Ils ont même songé à fuir – on ne l’a su que plus tard. À la télévision, on voyait les tanks patrouiller dans les rues de Valence, ce qui a immédiatement rappelé de terribles souvenirs aux gens de leur génération. De fait, beaucoup de leurs amis ont pris peur et sont partis immédiatement en direction de la frontière. En laissant tout. Comme en 1936, au début de la guerre civile.
La première ébauche de votre scénario date de l’année 2000.
Sur quoi était-elle construite ?
L’élément fondateur du film, ce sont deux documentaires télé absolument passionnants et assez critiques, consacrés justement à cette période sensible. La transition nous a été vendue par les médias (suite…)
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Andreï Kontchalovski
Andreï Sergueievitch Mikhalkov
Oncle Vania
À bout de course
Riaba ma poule, Les Nuits Blanches du Facteur
Propos D’Andreï Kontchalovski autour du film
« Je suis heureux qu’un si « petit film » en termes de budget, trouve une résonance chez d’autres gens que moi-même et mon équipe de tournage. Peu m’importe qu’il gagne un prix, l’important pour ce film qui n’est pas un block buster, c’est qu’il intéresse les gens. C’était juste une idée qui a germé dans mon esprit. Sincèrement je ne peux pas en demander plus. »
« J’ai tourné ce film dans la région d’Arkhangelsk, au nord de Moscou. Je ne cherchais pas de beaux paysages, j’ai filmé là où habitait le personnage principal. Le facteur Aleksey Tryapitsyin existe réellement. (suite…)
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La isla minima
De Alberto Rodriguez – Espagne – 2015 – 1h44 – VOST
Avec Raul Arévalo, Javier Guttierrez…
L’histoire se déroule en 1980, dans l’Espagne post franquiste. Deux flics, que tout oppose, débarquent dans une petite ville d’Andalousie pour enquêter sur la disparition de deux jeunes filles victimes d’un prédateur sexuel. Dans cette période où l’Espagne se trouve en équilibre entre la jeune démocratie et les vieux démons franquistes, les deux flics incarnent cette dualité avec d’un côté un jeune flic muté de Madrid et de l’autre un vieux loup au passé trouble, adepte des interrogatoires musclés.
Alberto Rodriguez dit avoir été influencé pour ce film par Le corbeau de Georges Clouzot.
Grand succès public et critique en Espagne en 2014, La Isla minima a été récompensé par dix statuettes au Goya 2014.
Sur Allociné : La Isla mínima
Critique Télérama
C’est un paysage insolite, jusqu’ici négligé par le cinéma. Et pourtant, quel potentiel dramatique ! Le delta du Guadalquivir, avec ses milliers d’hectares de marécages couverts de rizières, est un véritable labyrinthe végétal et aquatique. On s’y cache, on s’y perd, on y trafique toutes sortes de biens plus ou moins licites. C’est dans cet univers sauvage, à quelques kilomètres de Séville et de la « civilisation », que deux policiers venus de Madrid débarquent au début des années 1980 pour enquêter sur la disparition de deux adolescentes aux mœurs soi-disant légères. (suite…)
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Negar Azarbayjani
Une Femme Iranienne
Une fatwa sur le transgenre
Premier film de la scénariste et réalisatrice iranienne Negar Azarbayjani, elle aborde pour la première fois dans son pays le sujet du changement de sexe dans cette république islamique réputée pour le puissance du tabou sur le sexe. Mais ce que l’on sait moins, c’est que lors de la révolution de 1979, l’Ayatollah Komeiny fit voter une fatwa en sa faveur, l’Etat pouvant aller jusqu’à prendre la moitié des frais d’opération.
Entretien avec Negar Azarbayjani et Fereshteh Taerpoor :
Comment est né Une femme iranienne ?
Negar Azarbayjani: J’ai eu cette idée de film sur un personnage transexuel il y a longtemps. Adolescente, j’ai été témoin des difficultés rencontrées par un ami transexuel et de ses problèmes avec sa famille, ses voisins, la société. Depuis que j’ai décidé de devenir réalisatrice, j’ai toujours eu le désir de parler de ce sujet. Mais je ne pensais pas pouvoir le faire en Iran. J’en ai parlé à Fereshteh Taerpoor (productrice et coscénariste du film, ndlr) qui m’a dit : « essayons et voyons ce qui se passe ». Fereshteh avait une histoire de son côté, celle d’une femme conductrice de taxi. On a décidé de combiner ces deux histoires (suite…)
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Caprice
De Emmanuel Mouret – France – 2015 – 1h40
Avec Virginie Efira, Anaïs Demoustier, Laurent Stocker, Emmanuel Mouret…
Voilà une fable sur un triangle amoureux auquel s’ajoute l’ami du héros… or à quatre, on n’y va pas du tout ! Dans cette joyeuse comédie romantique, Mouret incite ses personnages à conférer davantage d’importance à l’introspection qu’à l’expression. On ne sait jamais quelle est leur part de candeur, de calcul, de duplicité ou d’innocence. L’inattendu déjoue sans cesse les attentes. Avec son style littéraire et déconnecté du réel, le réalisateur trouve aussi la note amère et juste qui lui manquait. De ce ballet comique où l’on parle comme chez Rohmer, naît une réflexion sur la fragilité des liens amoureux.
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Un pigeon perché sur une branche
De Roy Andersson – Sue-Nor-Fra-All – 1h40 – VOST
Avec Holger Andersson, Nils Westblom, Charlotta Larsson…
Sam et Jonathan, deux marchands ambulants de farces et attrapes, nous entraînent dans une promenade kaléidoscopique à travers la destinée humaine. C’est un voyage qui révèle l’humour et la tragédie cachés en nous, la grandeur de la vie, ainsi que l’extrême fragilité de l’humanité. Le film commence par une série de sketchs parfois comiques sur le thème de la mort, avant qu’un fil rouge ne se dégage grâce aux deux personnages. Derrière l’humour froid et les disputes,ils confient leurs angoisses métaphysiques. Un pigeon perché… trouve son rythme dans les ruptures de ton, les changements de décors et les superpositions d’époques et on reconnaît à Andersson un vrai talent poétique pour harmoniser cette narration fragmentée.
Lion d’or à Venise 2014
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