Ciné Mont-Blanc
A ne pas rater !!
/!\ Le prochain Coup de Coeur Surprise aura lieu le Lundi 2 Juin 2025 à 20h00. A l’issue de la projection, nous vous proposons de partager nos impressions autour d’un verre.
Archives auteur : admincc
Programmation novembre décembre 2016
Du 10 au 15 Novembre
LA FILLE INCONNUE
De Luc Dardenne et Jean-Pierre Dardenne – Belgique – France –2016 – 1h46
Avec Adèle Haenel, Olivier Bonnaud, Jérémie Renier
L’intrigue de La Fille inconnue débute à la tombée de la nuit, à Liège en Belgique. Après l’heure de fermeture de son cabinet, (suite…)
Publié dans Archives programmes
Commentaires fermés sur Programmation novembre décembre 2016
La Fille Inconnue
LA FILLE INCONNUE
Ecrit et réalisé par Luc et Jean – Pierre Dardenne
Avec Adèle Haenel, Olivier Bonnaud, Jérémy Renier, Christelle Cornil………..
Belgique – 2016 – 1h46 –
Un soir, alors qu’elle travaille avec son assistant, Jenny Davin, médecin généraliste n’ouvre pas la porte de son cabinet à une jeune femme. Cette dernière est retrouvée morte quelques heures plus tard. Jenny l’apprend au cours de l’enquête et découvre en même temps que la victime ne peut pas être identifiée. Jenny comprend également que cette affaire n’est pas vraiment une priorité pour la police. Rongée par la culpabilité et contre l’avis des forces de l’ordre, elle décide de mener sa propre enquête.
Comme toutes les héroïnes des frères Dardenne, Jenny Davin a un objectif, une quête qui devient une obsession…Elle veut racheter son erreur. La seule que cette perfectionniste ait commise dans son activité professionnelle. Par perfectionnisme, justement… Un soir, alors que son cabinet médical était déjà fermé depuis plus d’une heure, elle a refusé d’ouvrir à une patiente : elle se sentait trop fatiguée pour pouvoir bien s’occuper d’elle. Le lendemain, elle apprend que la jeune femme est morte à quelques mètres de sa porte. Personne ne la connaît, personne ne réclame sa dépouille. Faute d’avoir pu sauver cette anonyme, Jenny va tout faire pour lui restituer son identité. Appliquant, dans sa recherche de la vérité, un courage, une ténacité aussi intenses que son dévouement envers ses patients.
Les frères Dardenne ne cachent rien des débuts laborieux de son enquête en solitaire. Leur mise en scène, plus posée, plus classique, mais aussi plus sèche que d’habitude, semble moins animée de ce sentiment d’urgence qui bouleversait tant dans La Promesse ou Le Fils. Jenny elle-même est moins aimable que ses grandes soeurs dardenniennes. Adèle Haenel l’incarne comme un petit soldat à l’air buté, qui refoule ses sentiments face à la détresse qui l’entoure. Son personnage en a d’ailleurs fait une règle de vie : « Tu dois être plus fort que tes émotions si tu veux bien soigner », explique-t-elle cliniquement à son jeune stagiaire…
De l’émotion, Jenny en communique pourtant quand les Dardenne la filment longuement et, eux aussi, obstinément dans ses soins quotidiens avec les patients. Ses gestes banals, répétitifs témoignent d’une écoute sincère de la souffrance, d’une grande douceur. Et ce sont bien ses émotions qui la guident quand, rongée par le remords, elle tente inlassablement de convaincre les témoins potentiels du drame de révéler ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont fait.
Au fil de cette enquête aussi policière que morale, le film ne cesse de monter en puissance dramatique. Jusqu’à la révélation complète, déchirante de la vérité dans une des scènes les plus fortes que les Dardenne aient jamais tournées. Un long plan-séquence virtuose, où le « coupable » fuit le regard de Jenny pour mieux libérer sa parole. Et un grand moment de suspense… Samuel Douhaire
Publié dans Archives films
Commentaires fermés sur La Fille Inconnue
Alejandro Jodorowsky
Né le 17 Février 1929 à Tocopilla Chili
Chilien Français
Réalisateur, romancier, poète, scénariste de bandes dessinées
El Topo, La Montagne Sacrée, Santa Sangre, Le Voleur d’Arc en Ciel, La Danza de la Realidad, Poesia sin Fin
Alejandro Jodorowsky : “Ma patrie, ce sont mes chaussures”
C’est une légende, Alejandro Jodorowsky, Franco-Chilien voyageur, (Ma patrie, ce sont mes chaussures », affirme-t-il), réalisateur il y a quarante ans d’El Topo et de La Montagne sacrée (grâce auxquels l’expression « film culte » a été popularisée), scénariste star de la BD de science-fiction, ami des surréalistes et de leurs épigones. Un sacré bonhomme, autoproclamé philosophe thérapeute – fumeux ou génial, chacun décidera – qui a longtemps réuni dans divers lieux de la capitale des patients passionnés à qui il lisait, gratuitement, les tarots (il a abondamment écrit sur le sujet).
Sur le tard, à 84 ans, (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
Commentaires fermés sur Alejandro Jodorowsky
Ira Sachs
Né le 21 Novembre 1965, Memphis, Tenessee
Réalisateur
Forty Shade of Blue, Keep the Lights On, Love is Strange, Brooklyn Village
La Genèse du Projet
« À l’origine de mes films, il y a souvent la vie, ma vie et celle de mon coscénariste,Maurício Zacharias. Je m’intéresse aux questions de génération, comment nous nous comportons avec nos parents ou nos enfants. Je suis moi-même parent, père de deux enfants de 4 ans. Je réfléchis beaucoup à notre relation, (suite…)
Publié dans Archives réalisateurs, Réalisateurs
Commentaires fermés sur Ira Sachs
Brooklyn Village
Pour son sixième long-métrage, Ira Sachs met en place une histoire d’amitié entre deux adolescents voisins dans le quartier cosmopolite de Brooklyn. Proche de ses personnages, Ira Sachs appose une sensibilité exemplaire à ce drame doux-amer nourri aux petits tracas du quotidien.La famille Jardine hérite d’un appartement situé à Williamsburg, Brooklyn. Cet appartement abrite également la boutique de Leonor Calvelli (Paulina Garcia), couturière latino-américaine installé avec son fils Tony (Michael Barbieri), âgé de 13 ans. Les premiers rapports entre voisins sont cordiaux, mais une discorde concernant le prix du loyer va très vite éclater et venir ternir les relations. Entre temps les deux adolescents de chaque famille, Jake (Theo Taplitz) et Tony, se lient rapidement d’amitié.Cette discorde financière est le début d’une incompréhension entre deux mondes, d’un côté, ..tui 0.,adolescents, de l’autre, celui des adultes. Les perceptions de vie, fatalement, s’opposent. Sous l’oeil sensible du réalisateur, on se laisse guider par les rapports entretenus par Iesjeunes protagonistes incarnés par Theo Taplitz et Michael Barbieri, tous deux juste parfaits dans les rôles, que ce soit dans les regards, la gestuelle ou encore l’aptitude à faire sonner les mots. L’un est introverti, artiste dans l’âme, à l’homosexualité suggérée et issu d’une famille aisée tandis que l’autre, hétérosexuel, démonstratif, porté sur le théâtre, est issu d’une couche sociale bien plus humble. Malgré leurs différences rien ne lesempêche de nouer des liens amicaux sincères et solides que même I’univers des adultes, dont ils doivent subir les décisions, ne pourrait ébranler.Avec une pudeur remarquable, Ira Sachs extrait de la banalité du quotidien new-yorkais un moment de cinéma délicat gagné peu à peu par un fragile sentiment d’amerfume. Non, le passage de l’adolescence à l’âge adulte ne s’opère pas sans petites contrariétés, il est bon de nous le rappeler.Figure du cinéma indépendant américain,le cinéaste Ira Sachs (<< I-ove is Strange,>> ,<<Keep the lights >> ou encore ., Forty shades of blue << qui fut primé à Sundance en 2005) , a remporté le Grand Prix du Jury de Deauville pour <( BrooklynVillage (<< Little men »> en VO, un titre qui convenait à ravir au long-métrage).
Gritique de Pierre Vedral
Publié dans Archives films
Commentaires fermés sur Brooklyn Village
ma vie de courgette
– MA VIE DE COURGETTE
De Claude Barras Franco-suisse – 1H06
Avec les voix de Michel Vuillermoz, Paulin Jaccoud, et Gaspard Schlatter
Un petit garçon vit seul avec sa maman, qui aime beaucoup la bière ; elle part au ciel, par sa faute. Comme elle le surnommait « Courgette », c’est comme cela et pas autrement qu’il demande à être prénommé dans le foyer où il atterrit au milieu d’autres enfants blessés par la vie : il y a, entre autres, Simon, qui joue au dur, pour tenir le coup, Camille, qui sourit, sourit toujours et Béatrice, dont la mère a été reconduite à la frontière…
On est immédiatement sous le charme de ces petites marionnettes, aux yeux immenses, si expressifs sur le monde. En à peine plus d’une heure, le film de Claude Barras (dont le scénario est écrit par Céline Sciamma), serre le cœur et donne de l’espoir : tous les cris, tous les SOS partent dans les airs, légers comme des cerfs-volants vers le soleil.
Publié dans Archives films, Uncategorized
Commentaires fermés sur ma vie de courgette
aquarius
AQUARIUS
De Kleber Mendonça Philo – Brésil – 2016 – 2h22 – VOST
Avec Sonia Braga, Jeff Rosick, Irhandir Santos…
Clara est une critique musicale à la retraite, veuve et mère de 3 enfants. Elle vit seule, entre ses disques et ses livres, au deuxième étage de l’immeuble Aquarius, dernière habitante à refuser de quitter son appartement sous la pression d’un promoteur immobilier. Lentement, Clara va réexaminer sa vie, et fuir la réalité en se replongeant dans son passé.
Le réalisateur peint une chronique captivante de la société brésilienne, ainsi que le portrait haut en couleur d’une femme orgueilleuse et forte, porté par Sonia Braga, superstar brésilienne de soap opéra, qui était pressentie pour le prix d’interprétation.
Publié dans Archives films
Commentaires fermés sur aquarius
Programmation octobre, novembre 2016
Du 6 au 12 octobre
BROOKLYN VILLAGE
De Ira Sachs – Etats-Unis – 1h25 – VOST
Avec Theo Taplitz, Michael Barbieri
Un couple, lui comédien, elle psy, hérite d’un bel appartement et quitte Manhattan pour Brooklyn. Le rez-de-chaussée de cette maison est loué depuis longtemps à une couturière latino-américaine. Au début les voisins sympathisent et leurs enfants, deux ados, deviennent d’inséparables amis… Mais peu à peu le récit va se tendre, se teinter de dureté et d’amertume. Les sourires, la convivialité, l’amitié s’effacent quand l’argent prend le dessus. Car il s’agit bien de cela, de cet argent que le fils du défunt, acteur de théâtre, gagne au compte-gouttes. Le loyer de la boutique est désormais jugé trop bas, tant pis pour la locataire… Suprématie du capital économique et culturel : si les figures centrales du film, les deux ados, Tony et Jake, rêvent d’investir la même filière artistique, on devine que leurs chances ne sont pas égales.
Brillamment dialoguée, cette comédie s’avère juste, drôle, implacable.
Du 13 au 18 octobre
AQUARIUS
De Kleber Mendonça Philo – Brésil – 2016 – 2h22 – VOST
Avec Sonia Braga, Jeff Rosick, Irhandir Santos…
Clara est une critique musicale à la retraite, veuve et mère de 3 enfants. Elle vit seule, entre ses disques et ses livres, au deuxième étage de l’immeuble Aquarius, dernière habitante à refuser de quitter son appartement sous la pression d’un promoteur immobilier. Lentement, Clara va réexaminer sa vie, et fuir la réalité en se replongeant dans son passé.
Le réalisateur peint une chronique captivante de la société brésilienne, ainsi que le portrait haut en couleur d’une femme orgueilleuse et forte, porté par Sonia Braga, superstar brésilienne de soap opéra, qui était pressentie pour le prix d’interprétation.
Du 20 au 25 octobre
MA VIE DE COURGETTE
De Claude Barras – Franco-suisse – 1H06
Avec les voix de Michel Vuillermoz, Paulin Jaccoud, et Gaspard Schlatter
Un petit garçon vit seul avec sa maman, qui aime beaucoup la bière ; elle part au ciel, par sa faute. Comme elle le surnommait « Courgette », c’est comme cela et pas autrement qu’il demande à être prénommé dans le foyer où il atterrit au milieu d’autres enfants blessés par la vie : il y a, entre autres, Simon, qui joue au dur, pour tenir le coup, Camille, qui sourit, sourit toujours et Béatrice, dont la mère a été reconduite à la frontière.
On est immédiatement sous le charme de ces petites marionnettes, aux yeux immenses, si expressifs sur le monde. En à peine plus d’une heure, le film de Claude Barras (dont le scénario est écrit par Céline Sciamma), serre le cœur et donne de l’espoir : tous les cris, tous les SOS partent dans les airs , légers comme des cerfs-volants vers le soleil.
Film présenté à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs
Du 27 octobre au 1er novembre
MOI DANIEL BLAKE
De Ken Loach – Grande – Bretagne – 2016 – 1h37 – VOST.
Avec Dave Johns, Hayley Squires, Dylan McKiernan
A 59 ans, Daniel Blake, veuf, se retrouve à la suite d’un infarctus dans l’incapacité de poursuivre son métier de menuisier. Bien qu’il lui en coûte, il doit faire appel à l’aide sociale de Newcastle. Or la chasse aux tire-au-flanc a pris les allures d’une croisade et sa fureur s’abat régulièrement sur des innocents. L’inefficacité volontaire de l’administration devient une arme politique. A l’inverse, les gestes de solidarité et de compassion se développent au sein des classes défavorisées. Ce que Ken Loach démontre avec rigueur et énergie c’est que le retour aux idées victoriennes, à savoir que la pauvreté est un péché et qu’elle se corrige par la discipline, amène le retour des drames du temps d’Oliver Twist.
Palme d’Or à Cannes 2016.
Du 3 au 8 novembre
POESIA SIN FIN
D’Alejandro Jodorowsky – Chili-France-
Grande Bretagne – 2016 – 2h05
Avec Adan jodorowsky, Pamela Flores,Brontis, Jodorowsky, Leandro Traub.
Cinéaste franco-chilien, Jodorowsky, d’origine ukrainienne est né en 1929 au Chili.. C’est un touche à tout génial, clown, scénariste, poète, essayiste, adepte des tarots, acteur auteur de BD, au grand dam de son père qui le voulait médecin et non avec un métier de « pédé ». Avec « Poesia sin fin », il filme la suite autobiographique de « La Danza de la realidad » consacrée à son adolescence.
Le voilà passé de jeune homme exalté, chevelu, à un homme farouchement déterminé à être un poète. « Poesia Sin Fin » est un voyage initiatique dans un monde peuplé de monstres, de démons, de nains, d’homosexuels, de prostituées, personnages alcoolisés (intermédiaires entre l’humain et le divin), dans des lieux incroyables où l’imagination est reine.
Jodorowsky à qui l’on doit « El Topo, » « la Montagne sacrée », « Santa Sangra », « Blueberry » est un visionnaire. Souhaitons qu’il puisse tourner le 3ème volet de sa saga familiale.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
Publié dans Archives programmes
Commentaires fermés sur Programmation octobre, novembre 2016
Mimosas
De Olivier Laxee – Espagne, France, Maroc, Quatar – 2016 – 1h33 – VOST
Avec Ahmed Hammoud, Mohamed Shakib Ben Omar, Said Aagli…
Une caravane accompagne un Cheikh mourant à travers le Haut tlas marocain. Sa dernière volonté est d’être enterré près des siens. Mais la mort n’attend pas… Craignant la montagne, les caravaniers refusent de transporter le corps. Saïd et Ahmed, deux vauriens voyageant avec la caravane, promettent de porter la dépouille à destination. Mais connaissent-ils le chemin ? Dans un monde parallèle, Shakib est désigné pour partir dans la montagne avec une mission : aider ces caravaniers de fortune. Mimosas, la voie de l’Atlas conte à la fois un voyage épique et mystique dans les montagnes de l’Atlas au Maroc. Road movie aux décors somptueux, aux histoires mêlées et aux questionnement profonds.
Ce film a été présenté à la Semaine de la critique à Cannes.
Publié dans Archives films
Commentaires fermés sur Mimosas
Juste la fin du monde
De Xavier Dolan – Canadien, Français – 2016 – 1h35
Avec Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Vincent Cassel, Léa Seydoux, Marion Cotillard.
Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine. Ce sont des retrouvailles tendues et souvent drôles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les querelles, et aussi les rancœurs. L’écart qui s’est creusé entre les uns et les autres génère l’incommunicable, une tragédie de l’intime, et aussi des échappées fantasques, ou encore le réveil de souvenirs lumineux. Adapté de la pièce de Jean – Luc Lagarce en 1990 alors qu’il était atteint du sida, ce sixième long métrage de Xavier Dolan est son plus abouti.
Grand prix du jury à Cannes
Publié dans Archives films
Commentaires fermés sur Juste la fin du monde