LULU FEMME NUE – UN BEAU DIMANCHE – THE GRAND BUDAPEST HOTEL -IDA – VIVA LA LBERTA – TONNERRE
6 au 11 mars
LULU FEMME NUE
De Sólveig Anspach – France 2014 – 1h27
Avec Karin Viard, Bouli Lanners, Claude Gensac …
À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu décide de ne pas rentrer chez elle et part en laissant son mari et ses trois enfants. Elle n’a rien prémédité, ça se passe très simplement. Elle s’octroie quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement et sans culpabilité. En chemin, elle va croiser des gens qui sont, eux aussi, au bord du monde : un drôle d’oiseau couvé par ses frères, une vieille qui s’ennuie à mourir et une employée harcelée par sa patronne… Trois rencontres décisives qui vont aider Lulu à retrouver une ancienne connaissance qu’elle a perdue de vue : elle-même.
Du 13 au 18 mars
UN BEAU DIMANCHE
De Nicole Garcia – France 2013 – 1h35
Avec Louise Bourgoin, Pierre Rochefort, Dominique Sanda …
Le temps d’un week-end, Baptiste, instituteur solitaire et atypique, recueille un de ses élèves et fait la connaissance de sa mère, Sandra, une jolie serveuse dans un restaurant de plage. D’abord solaire, le climat du film s’assombrit lorsque Baptiste, pour aider Sandra à payer une dette, l’emmène avec son fils dans le luxueux château de sa famille. C’est dans cette vieille demeure que le film explore le rapport à l’argent, la question de l’héritage, comme bienfait et comme fardeau. Nicole Garcia nous offre des moments de grâce dans ce film traversé de douleurs et de rendez-vous manqués, et qui révèle Pierre Rochefort. Un acteur est né.
Du 20 au 25 mars
THE GRAND BUDAPEST HÔTEL
De Wes Anderson – EU, All, GB 2014 – 1h40 – VOST
Avec Ralph Fiennes, Jude Law, Tony Revolori, Tilda Swinton, Edward Norton, Adrien Brody, Léa Seydoux …
C’est l’histoire de Gustave H, le concierge d’un célèbre hôtel européen et de son protégé, le jeune Zéro Mustapha ; entre eux il y a une relation de maître à élève qui s’établit au cours d’un voyage initiatique mouvementé qui va les conduire à la recherche d’un tableau volé tout en prenant part à un conflit familial autour d’un important héritage. Le spectateur navigue sans cesse entre comédie et gravité ce qui fait le charme de ce film au casting impressionnant et il assiste au bouleversement qui transforme l’Europe durant la première moitié du vingtième siècle.
Présenté en ouverture au récent festival de Berlin 2014, il a remporté le grand prix du jury.
Du 27 mars au 1er avril
IDA
De Pawel Pawlikowski – Pologne 2013 – 1h20 – VOST
Avec Agata Kulesza, Agata Trzebuchowska, Dawid Ogrodnik …
Nous sommes en 1962, dans la Pologne communiste à peine sortie du joug stalinien. Dans un couvent glacial et silencieux, la toute jeune Anna, orpheline, s’apprête à prononcer ses vœux. C’est alors que la mère supérieure lui apprend qu’elle s’appelle en fait Ida, qu’elle est d’origine juive et qu’elle a aussi une famille en la personne d’une tante prénommée Wanda. Ensemble les deux femmes, que tout oppose, remontent le fil de l’histoire douloureuse de leur famille. Pawlikowski filme avec une élégance rare la Pologne épurée par le communisme. Le noir et blanc d’une pureté irréelle, un format d’image carré et une bande son décalée contribuent à marier parfaitement le spirituel et le sensuel, l’historique et l’intemporel.
Du 3 au 8 avril
VIVA LA LIBERTÀ
De Roberto Andò – Italie 2014 – 1H34 – VOST
Avec Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Valeria Bruni Tedeschi …
A l’aube des élections, Enrico Olivetti, secrétaire général du parti d’opposition, est en chute libre dans les sondages… Il disparait et se réfugie à Paris chez un ancien amour qui travaille dans le cinéma. Son frère jumeau, Giovanni, philosophe excentrique qui sort de l’hôpital psychiatrique, va le remplacer,et… redonner confiance aux italiens. Mais ce n’est pas un clown à la Beppe Grillo, c’est juste un idéaliste lettré (il cite Brecht dans ses discours), plein de cette fougue que son frère a perdue. En mélancolique réservé ou en dingue éclairé, Toni Servillo est grandiose. Ce film est tiré du livre « Le trône vide » écrit par Roberto Andò lui-même, et distille un délicieux parfum d’optimisme.
Du 10 au 15 avril
TONNERRE
De Guillaume Brac – France 2014 – 1H40
Avec Vincent Macaigne, Solène Rigot, Bernard Menez …
Noel approche, la neige s’annonce, Maxime, jeune trentenaire parisien, revient habiter chez son père, dans la petite ville de Tonnerre « ville fleurie » et paisible de son enfance : il chante, compose à la guitare, vient de sortir un album avec succès. Il raconte tout cela à une jeune et jolie journaliste en verve : elle s’appelle Mélodie, il en tombe amoureux et comme un signe, la neige arrive, en même temps que leur premier baiser… Tout semble simple, joyeux, tendre et soudain tout bascule : Mélodie disparait… Le film s’accélère, alors : motifs, genres et registres se mêlent et cette diversité de ton en fait sa richesse : on s’attache insensiblement, mais fortement à son retour sur les lieux de l’enfance, finissant en entrée dans l’âge adulte..