EVERY THIG WILL BE FINE – UN PIGEON PERCHE SUR UNE BRANCHE – A TROIS ON Y VA – CAPRICE – LOST RIVER – UNE FEMME IRANIENNE
Attention : vérifier les horaires des séances sur le site Ciné Mont Blanc
Du 14 au 19 mai
EVERY THING WILL BE FINE
De Wim Wenders – Allemagne, Canada, Norvège – 2015 – 1h55
Avec James Franco, Charlotte Gainsbourg, Rachel McAdams, Marie-Josée Croze…
Après une dispute avec sa femme, Thomas, un jeune écrivain, conduit sa voiture sans but dans la périphérie de la ville. Dans cette nuit d’hiver, en raison de l’épaisse couche de neige et du manque de visibilité, Thomas percute mortellement un jeune garçon qui traversait la route. Après plusieurs années, ce terrible accident résonne encore dans sa vie. Comment se pardonner quand on a commis l’impardonnable ? Alors que ses relations volent en éclats et que tout semble perdu, Thomas trouve un chemin inattendu vers la rédemption. Sa tragédie se transforme en succès littéraire. Mais au moment où il pensait avoir dépassé ce terrible événement, il apprend à ses dépends que ce n’est pas le cas et que certaines personnes n’en ont pas fini avec lui, soulignant la perfidie humaine de cette tragédie.
Du 21 au 26 mai
UN PIGEON PERCHE SUR UNE BRANCHE
De Roy Andersson – Sue-Nor-Fra-All – 1h40 – VOST
Avec Holger Andersson, Nils Westblom, Charlotta Larsson…
Sam et Jonathan, deux marchands ambulants de farces et attrapes, nous entraînent dans une promenade kaléidoscopique à travers la destinée humaine. C’est un voyage qui révèle l’humour et la tragédie cachés en nous, la grandeur de la vie, ainsi que l’extrême fragilité de l’humanité. Le film commence par une série de sketchs parfois comiques sur le thème de la mort, avant qu’un fil rouge ne se dégage grâce aux deux personnages. Derrière l’humour froid et les disputes,ils confient leurs angoisses métaphysiques. Un pigeon perché… trouve son rythme dans les ruptures de ton, les changements de décors et les superpositions d’époques et on reconnaît à Andersson un vrai talent poétique pour harmoniser cette narration fragmentée.
Lion d’or à Venise 2014
Du 28 mai au 2 juin
A TROIS ON Y VA
De Jérôme Bonnell – France – 2015 – 1h26
Avec Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck…
Un conte sentimental, entre vaudeville et romance, sur un trio amoureux dans l’air du temps, aussi fusionnel et complice que l’est parfois un couple. Des jeunes gens qui détestent se mentir, s’arrangent, comme ils peuvent, avec leur cœur. Le cinéaste compose une alchimie où la comédie, le burlesque, des dialogues piquants et une mise en scène rebondissante se mêlent d’ingrédients plus graves, plus mélancoliques, sans menacer la justesse de son récit sur la libre circulation du désir. La sensualité maladroite des personnages contribue aussi à la beauté de cette histoire d’amour.
Du 4 au 9 juin
CAPRICE
De Emmanuel Mouret – France – 2015 – 1h40
Avec Virginie Efira, Anaïs Demoustier, Laurent Stocker, Emmanuel Mouret…
Voilà une fable sur un triangle amoureux auquel s’ajoute l’ami du héros…or à quatre, on n’y va pas du tout ! Dans cette joyeuse comédie romantique, Mouret incite ses personnages à conférer davantage d’importance à l’introspection qu’à l’expression. On ne sait jamais quelle est leur part de candeur, de calcul, de duplicité ou d’innocence. L’inattendu déjoue sans cesse les attentes. Avec son style littéraire et déconnecté du réel, le réalisateur trouve aussi la note amère et juste qui lui manquait. De ce ballet comique où l’on parle comme chez Rohmer, naît une réflexion sur la fragilité des liens amoureux.
Du 11 au 16 juin
LOST RIVER
De Ryan Gosling – Etats-Unis – 2015 – 1h35 – VOST
Avec Christina Hendricks, Saoirse Ronan, Ben Mendelsohn, Barbara Steele….
Lost River est un conte maléfique et onirique, le premier film sombre et prometteur de Ryan Gosling en tant que réalisateur. Ce sont des ombres qu’il a filmées : paysages sinistrés, humains à qui les puissants ont tout pris et qui errent comme des zombies modernes dans des lieux qu’il faut détruire ou fuir si l’on veut survivre. Bones aimerait bien partir mais c’est impossible. Sa mère s’est laissé berner comme tant d’autres par des spéculateurs. Ryan Gosling a réussi la performance de mettre en scène ces lieux hantés pour figurer le spectre de la crise américaine. Influencé par Nicolas Winding Refn qui l’a fait jouer dans Drive et Only God Forgives, son art de l’étrange évoque aussi un certain cinéma nocturne des années 80, de Lynch à Beineix.
Du 18 au 23 juin
UNE FEMME IRANIENNE
De Negar Azarbayjani – Iran, Allemagne – 2015 – 1h42 – VOST
Avec Ghazal Shakeri, Shayesteh Irani, Homayoun Ershad
Bien que Rana soit une femme traditionnelle, elle est forcée de conduire un taxi à l’insu de sa famille pour rembourser la dette qui empêche son mari de sortir de prison. Par chance, elle rencontre la riche et rebelle Adineh, désespérément en attente d’un passeport pour quitter le pays et ainsi échapper à un mariage forcé. Les deux femmes vont s’aider mutuellement. Premier long métrage de la réalisatrice, elle conte l’histoire d’une amitié improbable, en dépit des normes sociales et des croyances religieuses. Récompensé par de nombreux prix Une femme iranienne offre un aperçu de la société contemporaine en Iran.