Ma vie de chateau : une enfance à Versailles

UNIVERSITÉ POPULAIRE SALLANCHES PASSY
CINECIMES
Du 6 au 11 Novembre

La vie de château, mon enfance à Versailles

Film d’animation / 2025
Réalisateurs : Nathaniel H’limi – Clémence Madeleine-Perdrillat
Avec les voix de : Frédéric Pierrot, Jacques Weber, Thierry Lhermitte (en fantôme de Louis IV) et Anne Alvaro.


En 2016, Clémence Madeleine-Perdrillat et Nathaniel H’Limi répondent à un appel à projet lancé par France Télévisions : écrire pour une héroïne contemporaine. La cicatrice laissée par les attentats de l’année précédente est encore béante. Ils imaginent alors l’histoire de Violette devenue orpheline, à la suite de la tuerie du Bataclan, à travers un court-métrage qui remporte le prix du jury spécial TV au Festival d’Annecy en 2019, avant d’en obtenir d’autres à travers le monde. Suivront un roman jeunesse, puis des livres adaptés en séries à la télévision qui donneront naissance à ce long-métrage pudique sans jamais être mièvre grâce à la richesse de caractère des personnages.
Violette est une fillette gaie, pleine d’entrain. Mais après ce très cruel coup du sort, elle n’envisage plus aucun avenir. Elle n’a plus de famille, à part son oncle Régis qu’elle connaît très peu, qui lui semble n’avoir aucun point commun avec elle, et qui, en plus, sent mauvais.elle va donc se retrouver à la campagne dans un château où elle se perd…. Mais derrière l’aspect bourru de Régis se cache un lourd secret que l’on découvrira peu à peu. Ces deux blessés de la vie, désireux de s’en sortir, comprennent alors qu’il ne leur reste plus qu’à s’apprivoiser mutuellement. Un exercice chaotique mais probant qui fait toute la saveur de la narration.
Se plaçant à hauteur d’enfant, le film aborde une multitude de sujets graves, tels que le deuil, la colère, le regard des autres, le poids de la famille mais aussi l’espoir l’attachement, la résilience, tout en préservant malice et subtilité.. L’animation, simple et naïve, renforce le climat de bienveillance tandis que la douceur de la mise en scène offre un cocon parfait à la reconstruction de ces deux êtres meurtris. Les dialogues toujours judicieusement amenés apportent une dernière touche d’élégance et de justesse. Enfin, le choix de faire de Violette une fillette déterminée au caractère bien trempé immerge le récit dans une énergie communicative et éloigne tout risque de dramatisation. D’après Télérama, et AVoirALire.

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