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Archives pour octobre 2017
Programmation septembre -octobre 2017
De Tony Gatlif – France – 2017 – 1h
Avec Daphnée Patakia, Simon Abraciana¦.
La musique et l’exil sont les deux sources qui irriguent le cinéma généreux de Tony Gatlif. « Djam » est un road movie, voyageant de Lesbos à Istanbul. Djam, jeune fille solaire et rebelle, croise des vies brisées par la crise et met ses pas dans ceux des migrants.
Tony Gatlif nous montre une Grèce exsangue, pas celle colorée des cartes postales,
une Grèce hivernale dépouillée par les banques, laissée comme nue dans une bise glaciale. Mais comme le dit en substance l’oncle de Djam : il nous reste la fraternité, la musique et l’envie de se battre ; de quoi réchauffer le cœur au fil de cette bouillonnante odyssée humaniste à la fois triste et joyeuse.
LOLA PATER du 14 au 19 septembre
De Nadir Moknèche France – Belgique 2017 – 1h32
Avec Fanny Ardent, Tewik Jallab, Nadia Kaci, Véronique Dumont¦
Zino, fils d’immigrés algériens enterre sa mère à Paris. Enfant unique, il a grandi avec elle après le départ brutal de son père Farid, parti depuis plus de vingt ans ; d’après les dires de sa mère, Zino croit que son père l’a abandonné. Le notaire lui apprend que Farid n’est pas retourné en Algérie mais qu’il réside en Camargue et que ses parents n’ont jamais divorcé. Pourquoi sa mère lui a-t-elle menti ? Zino décide d’aller le retrouver. Ce qu’il découvre va le plonger dans un grand désarroi. Malgré tout, il va tenter de renouer avec ce « nouveau Pater ».
Film remarquablement interprété par Fanny Ardent et Tewfik Jallab.
GABRIEL ET LA MONTAGNE du 21 au 26 septembre
De Fellipe Barbosa Brésil 2017 – 2h17 – VOST
Avec Joao Pedro Zappa, Caroline Abras..
Au Malawi, sur le mont Mulanje, deux agriculteurs fauchent de hautes herbes : l’un d’eux s’approche d’un rocher, sous lequel il découvre le corps d’un jeune homme, allongé en chien de fusil, comme plongé dans un profond sommeil. C’est le corps de Gabriel Bushman, ami d’enfance du réalisateur, disparu deux semaines plutôt sur ce mont Mulanje, à l’issue d’un voyage de plusieurs mois travers le Kenya, la Tanzanie et la Zambie. Le film retrace les 70 derniers jours de Gabriel, voyage insensé, qui révéler sa personnalité complexe et ambivalente, faite de contradictions et qui va finir par le conduire à sa chute. A travers celle-ci, il met aussi en scène la culpabilité de la bourgeoisie brésilienne dont Gabriel est issu, le rapport entre le Brésil, puissance mergente et le Tiers Monde auquel il appartenait il y a peu. Quelque chose dans ce film bouleversant hantera pour quelque temps ceux qui l’ont vu.
Sélectionné à Cannes (semaine de la critique)
Les FILLES d’AVRIL du 21 au 26 septembre
De Michel Franco Mexique – 1h43 – VOST.
 Avec Emma Suarez, Ana Valeria Becerril, Joanna Larequi
Valeria, 17 ans, vit avec sa grande sœur, dans une petite maison face à la mer. Elle est enceinte et amoureuse d’ un garçon du même âge, attentionné mais pas très mur. Elle accouche. Mais, très vite, avec son bébé, elle est dépassée. Sa mère vient l’aider. Mais la jeune grand-mère accapare l’enfant. Le film épouse les trois points de vue féminins de ce quatuor ou seul l’homme demeure passif et décrit une dérive de l’instinct maternel dans la relation mère-fille.
En compétition à Cannes dans la catégorie « Un certain regard ».
UN ETE 93 du 28 septembre au 3 octobre
De Carla Simon Espagne 2017 – 1H34 – VOST
Avec Laïa Artigas, Paula Roblès
Frida : c’est une petite bouille ronde et grave sous une tignasse toute bouclée Une de ces petites figures craquantes du grand écran. Pour Frida, cet été là va devenir un nouveau commencement, mais aussi la fin de quelque chose.
Il fait beau, elle part rejoindre oncle, tante, cousine dans un coin de campagne, loin de la ville ; il fait chaud, en apparence les vacances ordinaires s’écoulent.
Le film apparaît comme une célébration du temps d’été présent qui ‘écoule tranquillement, mais on sent une douleur latente suspendue, qui flotte et tarde à s’exprimer : nous ne devinons que par bribes : Frida vient de perdre ses parents . ETE93 est un beau film sur le cheminement, lent et imperceptible, qui s’opère dans l’esprit de Frida, cheminement d’une émotion contenue qui finit par éclater au grand jour. Elle se communique au spectateur età terme « Eté 93″ s’avéré un beau film sur la puissance du refoulement.
Prix du meilleur premier film au festival de Berlin
UNE VIE VIOLENTE du 5 octobre au 10 octobre
De Thierry de Peretti“ France 2017 1h47
Avec Jean Michelangeli, Henri-Noel Tabary, Cédric Appietto…
A l’occasion de l’enterrement de son ami d’enfance assassiné, Stéphane, jeune militant nationaliste corse parti se planquer à Paris, décide de revenir au village. Librement inspiré de la trajectoire de Nicolas Montigny, militant d’Armata Corsa assassiné comme ses leaders J.M.Rossi et F. Santini, le réalisateur corse De Peretti nous livre un film engagé et brulant, en nous donnant une vision de l’intérieur, montrant la passion militante mais aussi l’embrigadement et les dérives mafieuses. En contrepoint, une scène criante de vérité montre des mères, résignées, déplorant l’escalade de la vendetta. Ce sont des jeunes qui, hier encore étaient des frères, qu’on abat froidement. Le film montre l’attachement viscéral à cette terre comme une passion romantique aussi fascinante que pathétique et suicidaire.
Sélectionné à Cannes (semaine de la critique)