Programmation du 2 Septembre au 12 octobre

DRIVE MY CAR 

De Ryusuke Hamaguchi – Japon – 3h – VOST 

Avec Hidetoshi Nishijima,Toko Mura, Masaki Oka 

Le metteur en scène Yusuke Kafuku découvre que sa femme scénariste, Oto, a une liaison avec un jeune acteur. Avant qu’ils n’en parlent, elle meurt, foudroyée par une attaque. Comment faire son deuil dans une situation restée en suspens ? Dans le cadre d’un festival, Yusuke se voit proposer de monter une pièce de Tchékov, à Hiroshima. Durant des semaines de répétition, une jeune femme très réservée lui sert de chauffeur. Au cours des fréquents trajets, ils apprendront à se connaître, à énoncer les traumas qui les ont construits. La durée du film adapté d’une nouvelle de Haruki Murakami n’est aucunement un handicap tant il est riche en personnages et en situations.

http://cinecimes.fr/ryusuke-hamaguchi-drive-my-car/

Drive my car
Du 2 au 7 septembreUn coup de maître poétique.

Prix du scénario Cannes 2021

 

 

 

 

 

 

MILLA 

De Shannon MURPHY – Australie-1h58 – VOST. Avec Elisa Scanlen, Toby Wallace, Ben Mendelsohn, Essie Davis. 

Une adolescente australienne, Milla, est malade. Elle est protégée par ses parents, chacun à sa façon maladroite. Quand elle croise Moses, un junkie, sa vie s’emballe. Les quatre personnages vont devoir cohabiter. Milla change de perruque et d’apparence, tour à tour petite fille et femme et sa force vitale entraîne le récit vers la lumière. C’est un film de sensations, sensuel et charnel. Ce que le film capte, avec une force décuplée par l’échéance annoncée, c’est le trouble des premières fois, car pour Milla chaque nouvelle émotion sera vécue pour la première et la dernière fois. Et les scènes difficiles se transforment en moments de grâce ou de comédie entre ceux que tout opposait. Bouleversant.

http://cinecimes.fr/shannon-murphy-milla/

 

Milla
Du 9 au 14 septembre

 

 

 

 

 

 

ONODA 

De Arthur Harari -2021 -2H45- France, Japon, Allemagne – VOST Avec :Yuya Endô, Yuya Matsuura… 

Entre le film de guerre et robinsonnade, Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, reprend l’histoire vraie du lieutenant Onoda qui résista contre les Américains sur une île dans les Philippines, jusqu’en 1974. Dernier soldat de la Seconde Guerre mondiale, Onoda est un Don Quichotte d’un genre nouveau, refusant de se rendre pour accomplir son unique mission : ne pas mourir. Pendant trente ans il survivra dans la nature, se cachant d’un ennemi imaginaire en bon héros de l’absurde. Fort de sa mission honorable et de ses idéaux, il embarque ses compagnons dans son déni. Tourné au Cambodge, avec des acteurs japonais et un scénario entièrement traduit, découvert à Cannes, Onoda , une prouesse technique, impressionne par son ampleur et sa sobriété.

http://cinecimes.fr/arthur-harari-onoda/

Du 16 au 21 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

TOM MEDINA 

Réalisé par Tony Gatlif – France 2020 Avec Slimane Dazi, David Murgia, Karoline Rose 

Dans la Camargue sauvage, un jeune en rupture est placé sous l’autorité d’un gardian. Une pépite du prince Gatlif, sous les feux du rock et du flamenco.Tom Medina est son double de fiction : un « mal-né » prêt à dévorer le monde, séducteur un peu marlou et écorché vif, bloc de colère et de tendresse mêlées. David Murgia, comédien prodige venu du cirque, aussi acrobate que poète, lui apporte son énergie insensée, un bagou à conjurer toutes les détresses, et un sourire à désarmer toutes les résistances. Face à lui, Slimane Dazi bouleverse en père de substitution miné par le chagrin, un éducateur aux antipodes des rôles de caïd auxquels le cinéma français le cantonne trop souvent. Coté musique, c’est Karoline Rose Sun, la rockeuse qui fait ici des débuts fracassants devant la caméra.Film tourné en urgence les jours qui ont précédé et juste suivi le 1° confinement de 2020.

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Du 23 au 28 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

TRUE MOTHERS 

Naomi Kawase Japon 2021 2H19 VOST Avec : Hiromi Nagasaku, Arata Iura, Aju Makita 

Dans True mothers, Naomi Kawase raconte l’histoire de Satoko et de son fils adopté, Asato. Elle raconte aussi l’histoire du couple que forme Satoko avec son mari et, remontant le temps, elle construit un récit autour de Hikari, une lycéenne de 14 ans qui va tomber trop vite trop amoureuse et se retrouver enceinte et contrainte d’abandonner son enfant. Dans ces différentes étapes qui forgeront plusieurs destins, l’intention est bien de former un tout qui englobe à la fois la mère naturelle et la mère adoptive, dans un cycle semblable à celui de la nature dont les images rythment le film et suggèrent le passage du temps.

http://cinecimes.fr/naomi-kawase/

du 30 septembre au 5 octobre

 

 

 

 

 

 

 

 

PASSION SIMPLE 

De Danielle Arbid – Franco-Belge – 1H 39 Avec Laetitia Dosch, SergeÏ Polunin, Lou-Teymour Thion, Caroline Ducey 

Pour son cinquième long métrage, la réalisatrice livre une interprétation libre du roman autobiographique de Annie Ernaux. Une femme, Hélène, fait l’amour avec un homme, Alexandre et elle en jouit. Elle raconte en voix off ce que fut leur relation adultère pendant plus d’un an : de ce personnage furtif, elle n’a fait qu’attendre les signes pour se rendre disponible et coucher avec lui. La beauté du film de Danielle Arbid est de s’en tenir à ce voeu de simplicité : chroniquer cet amour singulier en l’arrachant aux vieilles lunes du romantisme, sans tomber dans l’étude de cas clinique. Arbid observe la femme amoureuse dans ses états climatiques, dans ses métamorphoses, et plus attentivement encore quand elle s’apprête à l’approche de l’aimé. L. Dosch donne tout dans ce grand rôle d’amoureuse et se révèle absolument bouleversante.

http://cinecimes.fr/danielle-arbid/

http://cinecimes.fr/peur-de-rien-2/

Du 7 au 12 octobre

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