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Programmation du 2 Septembre au 12 octobre

DRIVE MY CAR 

De Ryusuke Hamaguchi – Japon – 3h – VOST 

Avec Hidetoshi Nishijima,Toko Mura, Masaki Oka 

Le metteur en scène Yusuke Kafuku découvre que sa femme scénariste, Oto, a une liaison avec un jeune acteur. Avant qu’ils n’en parlent, elle meurt, foudroyée par une attaque. Comment faire son deuil dans une situation restée en suspens ? Dans le cadre d’un festival, Yusuke se voit proposer de monter une pièce de Tchékov, à Hiroshima. Durant des semaines de répétition, une jeune femme très réservée lui sert de chauffeur. Au cours des fréquents trajets, ils apprendront à se connaître, à énoncer les traumas qui les ont construits. La durée du film adapté d’une nouvelle de Haruki Murakami n’est aucunement un handicap tant il est riche en personnages et en situations.

http://cinecimes.fr/ryusuke-hamaguchi-drive-my-car/

Drive my car
Du 2 au 7 septembreUn coup de maître poétique.

Prix du scénario Cannes 2021

 

 

 

 

 

 

MILLA 

De Shannon MURPHY – Australie-1h58 – VOST. Avec Elisa Scanlen, Toby Wallace, Ben Mendelsohn, Essie Davis. 

Une adolescente australienne, Milla, est malade. Elle est protégée par ses parents, chacun à sa façon maladroite. Quand elle croise Moses, un junkie, sa vie s’emballe. Les quatre personnages vont devoir cohabiter. Milla change de perruque et d’apparence, tour à tour petite fille et femme et sa force vitale entraîne le récit vers la lumière. C’est un film de sensations, sensuel et charnel. Ce que le film capte, avec une force décuplée par l’échéance annoncée, c’est le trouble des premières fois, car pour Milla chaque nouvelle émotion sera vécue pour la première et la dernière fois. Et les scènes difficiles se transforment en moments de grâce ou de comédie entre ceux que tout opposait. Bouleversant.

http://cinecimes.fr/shannon-murphy-milla/

 

Milla
Du 9 au 14 septembre

 

 

 

 

 

 

ONODA 

De Arthur Harari -2021 -2H45- France, Japon, Allemagne – VOST Avec :Yuya Endô, Yuya Matsuura… 

Entre le film de guerre et robinsonnade, Onoda, 10 000 nuits dans la jungle, reprend l’histoire vraie du lieutenant Onoda qui résista contre les Américains sur une île dans les Philippines, jusqu’en 1974. Dernier soldat de la Seconde Guerre mondiale, Onoda est un Don Quichotte d’un genre nouveau, refusant de se rendre pour accomplir son unique mission : ne pas mourir. Pendant trente ans il survivra dans la nature, se cachant d’un ennemi imaginaire en bon héros de l’absurde. Fort de sa mission honorable et de ses idéaux, il embarque ses compagnons dans son déni. Tourné au Cambodge, avec des acteurs japonais et un scénario entièrement traduit, découvert à Cannes, Onoda , une prouesse technique, impressionne par son ampleur et sa sobriété.

http://cinecimes.fr/arthur-harari-onoda/

Du 16 au 21 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

TOM MEDINA 

Réalisé par Tony Gatlif – France 2020 Avec Slimane Dazi, David Murgia, Karoline Rose 

Dans la Camargue sauvage, un jeune en rupture est placé sous l’autorité d’un gardian. Une pépite du prince Gatlif, sous les feux du rock et du flamenco.Tom Medina est son double de fiction : un « mal-né » prêt à dévorer le monde, séducteur un peu marlou et écorché vif, bloc de colère et de tendresse mêlées. David Murgia, comédien prodige venu du cirque, aussi acrobate que poète, lui apporte son énergie insensée, un bagou à conjurer toutes les détresses, et un sourire à désarmer toutes les résistances. Face à lui, Slimane Dazi bouleverse en père de substitution miné par le chagrin, un éducateur aux antipodes des rôles de caïd auxquels le cinéma français le cantonne trop souvent. Coté musique, c’est Karoline Rose Sun, la rockeuse qui fait ici des débuts fracassants devant la caméra.Film tourné en urgence les jours qui ont précédé et juste suivi le 1° confinement de 2020.

http://cinecimes.fr/tony-gatlif/

Du 23 au 28 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

TRUE MOTHERS 

Naomi Kawase Japon 2021 2H19 VOST Avec : Hiromi Nagasaku, Arata Iura, Aju Makita 

Dans True mothers, Naomi Kawase raconte l’histoire de Satoko et de son fils adopté, Asato. Elle raconte aussi l’histoire du couple que forme Satoko avec son mari et, remontant le temps, elle construit un récit autour de Hikari, une lycéenne de 14 ans qui va tomber trop vite trop amoureuse et se retrouver enceinte et contrainte d’abandonner son enfant. Dans ces différentes étapes qui forgeront plusieurs destins, l’intention est bien de former un tout qui englobe à la fois la mère naturelle et la mère adoptive, dans un cycle semblable à celui de la nature dont les images rythment le film et suggèrent le passage du temps.

http://cinecimes.fr/naomi-kawase/

du 30 septembre au 5 octobre

 

 

 

 

 

 

 

 

PASSION SIMPLE 

De Danielle Arbid – Franco-Belge – 1H 39 Avec Laetitia Dosch, SergeÏ Polunin, Lou-Teymour Thion, Caroline Ducey 

Pour son cinquième long métrage, la réalisatrice livre une interprétation libre du roman autobiographique de Annie Ernaux. Une femme, Hélène, fait l’amour avec un homme, Alexandre et elle en jouit. Elle raconte en voix off ce que fut leur relation adultère pendant plus d’un an : de ce personnage furtif, elle n’a fait qu’attendre les signes pour se rendre disponible et coucher avec lui. La beauté du film de Danielle Arbid est de s’en tenir à ce voeu de simplicité : chroniquer cet amour singulier en l’arrachant aux vieilles lunes du romantisme, sans tomber dans l’étude de cas clinique. Arbid observe la femme amoureuse dans ses états climatiques, dans ses métamorphoses, et plus attentivement encore quand elle s’apprête à l’approche de l’aimé. L. Dosch donne tout dans ce grand rôle d’amoureuse et se révèle absolument bouleversante.

http://cinecimes.fr/danielle-arbid/

http://cinecimes.fr/peur-de-rien-2/

Du 7 au 12 octobre

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Programmation 20 Mai au 29 Juin 2021

CINECIMES, LE RETOUR….

-Du 20 au 25 mai
MANDIBULES de Quentin Dupieux, France
Avec Adèle Exarchopoulos, Marius Colucci…

-Du 27 mai au 1er juin
L’ETREINTE de Ludovic Bergery, France
Avec Emmanuelle Béart, Vincent Dedienne…

-Du 3 au 8 juin
IL MIO CORPO de Michele Pennetta
Documentaire situé en Sicile

-Du 10 au 15 juin
L’OUBLI QUE NOUS SERONS de FernandoTrueba Colombie
Avec Javier Camara, Aida Morales…

-Du 17 au 22 juin
5eme SET de Quentin Reynaud, France
Avec Alex Lutz, Ana Girardot…

-Du 24 au 29 juin
IBRAHIM de Samir Guesmi, France
Avec Abdel Bendaher, Samir Guesmi

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Programmation du 8 octobre au 17 novembre

8 au 13 octobre

 

Du 8 au 13 octobre

ONDINE
Christian Petzold- Allemagne-2020-1H30
Avec Paula Beer, Frantz Rogowski, Maryam Zaree
A la terrasse d’un café berlinois, on assiste, au début du film, à une scène de rupture : un garçon blond, falot, veut persuader une fille qu’elle se doutait du naufrage de leur couple ; elle est belle, très belle ; elle s’appelle Ondine ; elle refuse d’entendre cette parole, cette trahison inimaginable., et elle lui donne 30 mn : si, après ce délai, il ne lui dit pas qu’il l’aime toujours, elle le tuera … Il n’en sera pas ainsi. A son retour, elle ne trouve plus personne. Mais déjà une voix la réclame, un autre homme l’a suivie. Commence, alors une romance, qui ouvre une brèche fantastique, dans le film, nous entrainant dans les eaux (au propre et au figuré) du romantisme et de la réalité amoureuse.

En savoir plus sur :

-Le film : http://cinecimes.fr/2020/10/ondine-de-christian-petzold

-le réalisateur : http://cinecimes.fr/2020/10/christian-petzold/

15 au 20 octobre

Du 15 au 20 octobre

JOSEP
De Aurel , Français/Espagnol/Belge, 2020, 1h14.
Avec les voix de Sergi López, Gérard Hernandez, Bruno Solo.
Ce film d’animation, historique, fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020. Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l’histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d’exception

En savoir plus sur :

-le film : http://cinecimes.fr/2020/10/josep

-le réalisateur : http://cinecimes.fr/2020/10/aurel-josep/

 

22 au 27 octobre

Du 22 au 27 octobre

NEVER, RARELY, SOMETIMES, ALWAYS.
D’Eliza Hittman – Etats-Unis, grande Bretagne 2020 – 1h35.
Avec Sidney Flanigan, Talia Ryder, Théodore Pellerin …
Elle a 17 ans dans l’Amérique de Trump, mais sa Pennsylvanie semble d’un autre temps… Autumn est enceinte et, parce qu’elle ne pourra avorter, comme elle le souhaite, sans l’accord de ses parents, elle va partir avec sa copine Skylar pour New-York, où la législation est différente.
Ce long-métrage d’emblée immerge le spectateur dans l’Amérique moyenne et semble issu de la caméra de Ken Loach. L’histoire s’impose avec toute sa nécessité et la vérité saisissante, quasi documentaire qu’a su lui donner la réalisatrice qui met en scène le parcours d’obstacles que doit suivre cette mineure livrée à elle-même sans jamais être libre d’imposer sa propre volonté.
L’interprétation des 2 comédiennes si sincères, si authentiques est plus que les mots.
Eliza Hittman raconte avec pudeur et délicatesse l’immense solidarité qui unit ces 2 jeunes filles au milieu de l’Amérique hostile et réactionnaire qui traite mal ses adolescentes et plus largement les femmes à pouvoir disposer de leur corps.
Prix spécial du jury à Sundance
Grand prix au festival de Berlin (ours d’argent).

En savoir plus sur :

-le film : http://cinecimes.fr/2020/10/never-rarely-sometimes-always

 

29 octobre au 3 novembre

Du 29 octobre au  3 novembre

KAJILLIONAIRE
De Miranda July – Usa – 2020 – VOST – 1h 44
Avec Evan Rachel Wood – Gina Rodriguez– Richard Jenkins
Comédie-drame
Thérèsa et Robert ont passé 26 ans à former leur fille unique, Old Dolio, à escroquer, arnaquer et voler à chaque occasion. Au cours d’un cambriolage conçu à la hâte, ils proposent à une jolie inconnue ingénue, Mélanie, de les rejoindre, bouleversant complétement la routine d’Old Dolio. Une critique parmi d’autres : « Kajillionnaire est surprenant de bout en bout, atypique et universel, audacieux, évident. Old Dolio fait maintenant véritablement partie de la famille : lumineuse !». A noter : sélectionné par la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le film a reçu 5 nominations au festival du cinéma américain de Deauville 2020.

En savoir plus sur :

-le film : http://cinecimes.fr/2020/10/kajillionaire

-la réalisatrice : http://cinecimes.fr/2020/10/miranda-july-kajilionnaire/

5 au 10 novembre

Du 5  au 10 novembre

MADAME
De Stéphane Riethauser–Suisse-1h34. Documentaire
Avec Stéphane Riethauser et sa grand-mère. Le cinéaste milite pour les droits des personnes LGBTQI+. Dans ce film il fait résonner son parcours intime, il est gay, en construisant un dialogue posthume avec feu sa grand-mère dont il a des films de famille. Sa grand-mère était une femme drôle et indépendante, forte personnalité qui avait su s’émanciper d’un monde très conservateur. Et cette grand-mère a joué pour lui un rôle essentiel pour qu’il évolue alors qu’il avait été un adolescent haineux envers les femmes et les homosexuels.

En savoir plus sur :

-le film : http://cinecimes.fr/2020/10/madame

12 au 17 novembre

Du 12 novembre au  17 novembre                     FIN   DE SIECLE
De : Lucio Castro – Argentine – 1H24 – VOST
Avec : Juan Barberini, Ramon Pujol, Mia maestro
Un bel Argentin de New York et un Espagnol qui vit à Berlin se rencontrent à Barcelone, Chacun a un compagnon par ailleurs. Ils passent une nuit torride ensemble. L’alchimie
est parfaite, mais ils se quittent le lendemain. Ellipse : on les retrouve une vingtaine d’années auparavant. Ils sont les mêmes et un peu différents. Ils font connaissance. Est-ce un rêve, un souvenir ? Les mystères de la relation amoureuse, les défis du couple à long terme, l’attrait de la liberté personnelle, l’homoparentalité… : ces sujets sont explorés avec force dans le premier long métrage sexy, drôle et émouvant du réalisateur argentin Lucio Castro.

Primé au prestigieux Festival LGBT de San Francisco Frame line,

En savoir plus sur :

-le film : http://cinecimes.fr/2020/10/fin-de-siecle

 

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programmation

27 aout au 1° septembre

PREMIER FILM du 27 aout au 01septembre

DANS UN JARDIN QU’ON DIRAIT ÉTERNEL

De Tatsushi Omori – Japon – 1h 40 – vost
Avec KirinKirin, Haruki Kuroki
Noriko et Michiko sont poussées par leurs parents vers l’art ancestral de la cérémonie du thé. Au fil du temps, séduite par les gestes ancestraux de madame Takeda, Noriko découvre la saveur de l’ instant présent.

Pour en savoir plus sur le film

http://cinecimes.fr/2020/08/dans-un-jardin-quon-dirait-eternel/

et sur le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/08/tatsushi-omori-dans-un-jardin-quon-dirait-eternel/

 

 

3 au 9 septembre

DEUXIEME FILM du 3 au 8  septembre:

FAMILY ROMANCE,LLC

 

De Werner Herzog- USA-2020-1h29-VOST
Avec : Yuichi Ishii,Mahiro Tamimoto
Au Japon vous pouvez louer les services d’un acteur pour jouer un père, une mariée, des amis éplorés…Yuichi joue dans le film son propre rôle de patron d’une telle entreprise.

 

Pour en savoir plus sur le film

http://cinecimes.fr/2020/08/family-romance

et sur le réalisateur :

http://cinecimes.fr/2020/09/werner-herzog-family-romance-llc/

 

 

 

TROISIEME FILM du 3 au 8septembre

HOTEL BY THE RIVER

De Hong Sang-soo – Corée du Sud – 2020 – 1H36 – VOST
Avec Ki Joo-bong, Kim Min-hee, Song Seon-mi
L’infatigable réalisateur coréen réussit un nouveau grand film existentiel. Dans un décor de neige, c’est un chassé-croisé de personnages qui se cherchent, se manquent,se trouvent pour se dire des vérités, plus ou moins aimables.

Pour en savoir plus sur le film:

http://cinecimes.fr/2020/08/hotel-by-the-river/

et sur le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/hong-sang-soo-hotel-by-the-river/

 

 

10 au 15 septembre

QUATRIEME FILM du 10 au 15 septembre;

EMA
De Pablo Larrain-Chili-1h42-VOST
Avec Marianne Di Girolamo et Garcia Bernal

Ema, jeune danseuse, mariée à un chorégraphe de renom est hantée par les conséquences de l’échec de l’adoption de leur fils. De très belles séances de danse avec une chorégraphie bien filmée. Ema au fil du film décide de transformer sa vie.

Pour en savoir plus sur le film:

http://cinecimes.fr/2020/08/ema

et sur le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/pablo-larrain/

 

 

 

10 au 15 septembre

CINQUIEME FILM du 10 au 15 septembre

CHAINED / BELOVED
De Yaron Shani – Israël – 2020 – VOST – 1h 52 et 1h 48
Avec Eran Naim– Stav Almagor – Stav Patay
Drames

Deux longs-métrages pour suivre les derniers instants de la vie d’un couple. Si la rupture amoureuse est un thème rebattu au cinéma, le réalisateur israélien, né en 1973, renouvelle le genre avec un dispositif faussement documentaire au terme duquel Chained suit le point de vue masculin de la séparation, et Beloved le versant féminin. La même scène inaugurale – avec des prises de vue différentes- ouvre les 2 films.

 

Pour en savoir plus sur le film:

http://cinecimes.fr/2020/08/chainedbeloved

et sur le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/yaron-shani-chained-beloved/

 

 

17 au 22 septembre

SIXIEME FILM du 17 au 22 septembre:

L ENVOLEE

D’ Éva Riley – Grande Bretagne 2020 -1h23. 

Avec Frankie Box,Alfie Deegan, Sharlène Whyte…. 

Leigh,14 ans,vit dans la banlieue de Brighton. Un jour débarque son demi frère au passé trouble. D’abord prudente, Leigh va délaisser sa routine et son concours de gymnastique pour suivre les faits et gestes de ce nouveau modèle .

 

Pour en savoir plus sur le film

http://cinecimes.fr/2020/08/lenvolee

et sur le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/eva-riley-lenvolee/

 

17 au 22 septembre

SEPTIEME FILM  du 17 au 22 septembre

LA NUIT VENUE 

De Frédéric FaruccI–France-1h35. 

Avec Guang Huo, Camélia Jordana, Xun Liang. 

Un jeune et bel immigré chinois clandestin noue un lien inespéré avec une prostituée et danseuse dénudée. Une romance et un polar dans le Paris des quartiers déshérités, aujourd’hui, où précarité et violences confrontent à une vie cruelle. 

 

Pour en savoir plus sur le film:

http://cinecimes.fr/2020/08/4680

et sur le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/frederic-farrucci-la-nuit-venue/

 

 

24 au 29 septembr  HUITIEME FILM du 24 au 29 septembre

HUITIEME FILM du 24 au 29 septembre

CHONGQING BLUES
De Wang Xiaoshuai– au au  Chine – 1H55 –VOST
Avec Xueqi Wang, Fan B24au29 septembreingbing, Hao Qin

Un marin apprends que son fils, Lin Bo, qu’il a plus ou moins abandonné depuis son divorce et son départ pour le grand large, a été abattu par la police. Envahi par la tristesse et le regret de ne pas avoir vu grandir son enfant, Mr. Lin, le père, revient à Chongqing après des années d’absence et se met à parcourir la ville à la recherche de témoignages et d’indices sur les raisons de ce drame.

 

Pour en savoir plus sur le film:

http://cinecimes.fr/2020/08/chongqing-blues

et le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/wang-xiaoshuai/

 

1 au 6 octobre

NEUVIEME FILM du 1er au 6 octobre

LA FEMME DES STEPPES LE FLIC ET L’OEUF
De Quanan Wang – Mongolie – 2020 – 1h40 – VOST
Avec Dulamjav Enkhtaivan, Aorigeletu, Gangtemuer

Le corps d’une femme est retrouvé au milieu de la steppe mongole. Un policier novice est désigné pour monter la garde sur les lieux du crime. Dans cette région sauvage, une jeune bergère, malicieuse et indépendante, vient l’aider à se protéger du froid et des loups. Le lendemain matin, l’enquête suit son cours, la bergère retourne à sa vie libre mais quelque chose aura changé.

Pour en savoir plus sur le film:

http://cinecimes.fr/2020/08/la-femme

et le réalisateur:

http://cinecimes.fr/2020/09/quanan-wang-la-femmes-des-steppes-le-flic-et-loeuf/

 

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Programmation Février Mars 2020

13 février au 18 février

13 au 18 Fevrier

LA FILLE AU BRACELET 

De Stéphane Demoustier – France 2019 – 1h36. 

Avec Mélissa Guers, AnaÏs Demoustier, Chiara Mastroianni, Roschdy Zem. 

Depuis deux ans Lise, 18 ans, accusée d’avoir sauvagement assassiné sa meilleure amie, porte un bracelet électronique et ne sort guère du domicile de ses parents. La suite, c’est un film judiciaire qui se déroule presque exclusivement dans la salle du tribunal. Derrière la cage de verre, Lise se montre froide, sans faille; De l’autre côté ses parents découvrent la vie décomplexée que menait leur fille mais restent convaincus de son innocence. Il y a aussi l’avocate générale, dont les questions accablantes laissent tous les protagonistes sans voix ; les témoins, dont la caméra insistante traque la moindre émotion qui pourrait les trahir ; et tous ceux qui essaient de convaincre un jury dont le spectateur fait partie. Stéphane Demoustier filme l’essentiel sans fioriture ni complexité, souligne par des silences l’angoisse d’un procès, nous livre tout ce dont on a besoin pour comprendre les faits et se faire un avis. C’est passionnant ! Alors, coupable ou innocente ? 

 

20 au 25 février

20 au 25 Février

LE PHOTOGRAPHE 

De Ritesh Batra – Inde/Allemagne/USA – 2020 – 1h50 – VOST 

Avec Nawazuddin Siddiqui, Sanya Malhotra, Farrukh Jaffar 

Rafi, modeste photographe, fait la rencontre d’une muse improbable, Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, ce qui n’était jusque-là qu’un jeu se confond avec la réalité… 

Après le très réussi « The Lunchbox », Ritesh Batra continue d’analyser avec délicatesse les inégalités sociales qui n’en finissent pas de pervertir les relations amoureuses dans son pays… 

 

27 février au 3 mars

27 Février au 3 mars

UN DIVAN A TUNIS 

De Manele Labidi – France /Tunisie – 1 h 28 – VOST 

Avec : Golshifteh Farahani, Majd Mastoura… 

Selma, pétillante héroïne fraîchement débarquée de Paris pour installer son divan à Tunis, se heurte aux sceptiques qui jurent qu’il n’y a pas besoin de psy dans ce pays. Pourtant, dans cette Tunisie d’après Ben Ali, la parole, muselée pendant des années de dictature, se libère et le pays redevient bavard, dans un élan un peu chaotique où tout se bouscule : les angoisses du passé, la peur de l’avenir, les désirs et les rêves qui peuvent à nouveau se raconter. 

Sans jamais tomber dans une vision caricaturale de la psychanalyse, ni dans les clichés exotiques pour parler de la Tunisie, c’est un délicieux cocktail d’intelligence, de drôlerie et d’émotion qui raconte, l’air de rien, l’état d’un pays entre l’élan de modernité et le poids des traditions. Un pays que l’on découvre en pleine ébullition, un peuple déboussolé, le patient idéal pour commencer une thérapie. 

Il y a dans ce film porté par Golshifteh Faharani une joie, une énergie communicative et un humour réjouissant. 

 

5 au 10 mars

5 au 10 mars

SWALLOW 

De Carlo Mirabella-Davis – États Unis – 1h35 – VOST 

Avec : Haley Bennett, Austin Stowell, Elizabeth Marvel, Laith Nakli … 

Pour Hunter tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Un mari aux petits soins, une maison sublime dans l’Upstate New York, l’absence de tout souci matériel… Mais très vite le rideau se déchire. Le mari se révèle étouffant, la demeure a tout d’une prison de verre et l’oisiveté va peu à peu la conduire à la folie quand, enceinte, elle se met à ingérer tous les objets qui lui passent sous la main. Le réalisateur se révèle doué pour faire monter cette tension sourde (il s’est inspiré notamment du syndrome de Pica, un trouble du comportement alimentaire). L’interprétation troublante de Haley Bennett se marie à merveille à sa mise en scène dépouillée permettant de deviner chaque petit morceau de cette fausse perfection qui se craquelle. Sa prestation lui a valu le Prix de la meilleure actrice au Festival de Tribeca en mai 2019. 

12 au 17 mars

 

12 au 17 mars

SÉJOUR DANS LES MONTS FUCHUN 

De Gu Xiaogang – Chine-2h30, VOST. 

Avec Qian Youfa, Wang Fengjuan, Sun Zhangjian. 

Ce premier volet d’une fresque familiale dans une ville chinoise en mutation est inspiré par la peinture chinoise traditionnelle, entre les montagnes et l’eau. Gu Xiaogang, 34 ans, dépeint la vie intime d’une famille sur trois générations, le paysage, la ville en pleine mutation, Fuyang au Nord-Ouest de Shanghaï ; le temps qui s’écoule, les souvenirs, la ville qui se transforme, le cycle des saisons qui résonne avec le cycle des êtres humains. Chaque vie singulière est mise en perspective avec l’évolution de la famille, de la société, du paysage. L’espace semble élargi et l’on voit en grand les petites choses de la vie. C’est l’oeuvre d’un nouveau et grand cinéaste qui s’engage dans une ambitieuse trilogie. 

 

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Programmation octobre novembre 2019

17 au 22 Octobre

Du 17 au 22 Octobre

BACURAU


De Kléber Mendonça Filho et Juliano Dornelles – 

France – Brésil – 2019 -2H10-VOST

Avec : Barbara Colen, Udo Kier, Sonia Braga..

Après Les bruits de Recife et le magnifique Aquarius, Kléber Mendonça, magicien du jeune cinéma brésilien, nous offre là une fable politique déclinée sur différents niveaux. Elle nous parle du Brésil actuel dans ce qu’il a de pire et de meilleur, sorte de western anachronique. Bacurau est  un village isolé du Sertao au Nord-est du Brésil où vit une communauté singulièrement soudée. Les habitants doivent contrer les perfidies des politiciens véreux, des orpailleurs et autres pilleurs, descendants des gangaceiros. Ce jour -là on enterre une matriarche de 94 ans, c’est la fête, guitares, chants traditionnels…Mais des d’étranges phénomènes surviennent, Bacurau a disparu des cartes et les réseaux sont coupés, même celui de l’eau. Thriller baroque et politique, captivant! Surtout ne quittez pas votre siège avant la fin du générique.

24 au 29 Octobre

Du 24 au 29 Octobre

CHAMBRE212

De Christophe Honoré 

 France – 1h 27

Avec Chiara Mastroianni, Vincent Lacoste, Camille Cottin

Comédie dramatique: L’usure des sentiments dans un couple ? Le sujet n’est pas nouveau. Pourtant, Christophe Honoré parvient à le revivifier, ô combien ! Non seulement ici c’est la femme qui assume sans complexe ses infidélités quittant le domicile conjugal pour s’installer dans l’hôtel juste en face, et le mari qui se replie sagement dans son foyer. Mais encore Chambre 212 est une merveille de rythme, de fantaisie et d’humour, un huis clos qui parvient à mêler passé et présent, profondeur et légèreté sous la forme joueuse d’un vaudeville. Sans compter le charme subtil de Chiara Mastroianni, jubilatoire en croqueuse d’hommes et celui non moins irrésistible de Vincent Lacoste !

 

31 octobre au 5 Novembre

Du 31 octobre au 5 novembre

CEUX QUI TRAVAILLENT

 

De  Antoine Russbach  

Suisse/Belge – 2019 – 1h42

Avec Olivier Gourmet, Adèle Bochatay, Louka Minnella

 

Cadre supérieur dans une grande compagnie de fret maritime, Frank consacre sa vie au travail. Alors qu’il doit faire face à une situation de crise à bord d’un cargo, il va prendre  – seul et dans l’urgence – une décision qui lui coûte son poste. Profondément ébranlé, trahi par un système auquel il a tout donné, le voilà contraint de remettre toute sa vie en question. Un constat implacable sur le monde du travail.

 

7 au 12 Novembre

Du 7 au 12 Novembre

ATLANTIQUE

De Mati Diop 

France-Sénégal-Belgique – 1h 45 

Avec Mama Sane – Amadou Mbow 

Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers d’un chantier, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman qui laisse derrière lui celle qu’il aime, Ada, promise à un autre homme. Quelques jours après le départ en mer des garçons, un incendie dévaste la fête du mariage d’Ada et de mystérieuses fièvres s’emparent des filles du quartier. Issa, jeune policier débute une enquête, loin de se douter que les esprits des noyés sont revenus. Si certains viennent réclamer vengeance, celui de Souleiman, lui, est revenu faire ses adieux à Ada. 

Avalanche de nominations (11) et un Grand Prix au Festival de Cannes 2019

 

14 au 19 Novembre

Du 14 au 19 Novembre

POUR SAMA

Documentaire de Waad al-Kateab et Edward Watts 

Syrie/GB  1h 35 – VOSTF

 Œil d’Or du Meilleur Documentaire Festival de Cannes 2019

« Pour Sama n’est pas seulement un film, c’est le récit de ma vie. Comme tant d’autres activistes, j’ai commencé à filmer les manifestations syriennes sans aucun projet en tête. Je n’aurais pu imaginer où cela me mènerait au fil des années. Toutes les émotions que nous avons vécues- la joie, la perte de nos proches, l’amour – et aussi les crimes commis par le régime d’Assad contre des innocents ordinaires étaient impensables, inimaginables… » ( Waad al-Kateab ).Pour Sama est un cri du cœur : le récit des injustices, des évènements terribles qu’il est nécessaire de dénoncer et qui rappellent que la liberté vaut la peine de se battre.

 

21 au 26 Novembre

Du 21 au 26 Novembre

Viendra le feu

De Olivier Laxe- Espagne/France/Luxembourg-1H25-2019-VO

Avec : Amador Arias, Benedicta Sanchez…

« Amador a été condamné pour incendie. Il est libéré et retourne vivre chez sa mère Benedicta, dans une ferme nichée dans les montagnes de la Galice.  Les autres villageois ne l’attendent pas et lui font des reproches. Il vit dans la nature avec les animaux et sa mère. Et le feu revient à nouveau tout dévaster. Amador est le coupable désigné. Quelles autres questions seraient à poser sur la destruction, la nature, les relations et les projets humains ? Un film avec beaucoup de poésie et de puissance. »

Prix de la mise en scène (Un certain regard)

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Programmation septembre octobre 19

29 aout au 3 septembre

Du 29 aout au 3 septembre

ROUBAIX, UNE LUMIERE

D’Arnaud Despleschin – France – 2019 – 1H59 VO

Avec Roshdy Zem, Léa Seydoux et Sarah Forestier

Voilà un meurtre : une vieille dame esseulée, cambriolée etassassinée, dans son lit, pendant les fêtes de fin d’année ; voilàdeux suspectes : les jeunes voisines, vivant en couple, sans revenus,marginales ; voilà un commissaire viril, un brin paternaliste,inflexible mais bienveillant (exceptionnel Roshdy Zem) : voilà unegrande affaire d’enquête criminelle. Inspiré d’un fait divers quil’a hanté, le dernier film d’Arnaud Despleschin (tourné chez lui àRoubaix) est une tragédie où se mêlent amour, ignominie, trahisonet folie ; derrière celle-ci, le film révèle bien d’autres histoirescachées qui l’éclairent ..

Polar réaliste, avec une dimension métaphysique, ce film signe lechangement de registre réussi du cinéaste.

 

5 au 10 septembre

Du 5 au 10 septembre

PERDRIX

De Erwan Le Duc – France – 1h39

Avec Swann Arlaud, Maud Wyler, Fanny Ardant, Nicolas Maury.

Le capitaine Perdrix (drôle de nom pour un gendarme) est ungrand romantique qui peine à exprimer ses sentiments. La fantasqueJuliette est cash jusqu’au sans-gêne mais brise toute relation dèsqu’elle pourrait tomber amoureuse. Tout les oppose donc. Lepremier long métrage du réalisateur s’appuie sur ce schéma ultra-classique de la comédie romantique, mais avec une finessed’écriture, une habileté à mêler le burlesque absurde et lamélancolie qui renouvelle le genre.

Dans la famille Perdrix : la mère (Fanny Ardant), une veuveinconsolable qui anime un courrier du coeur radiophonique, lefrère professeur de biologie, et la nièce une ado fugueuse. Labrigade de gendarmerie est au diapason, avec ses pandoresneurasthéniques, plus occupés à philosopher qu’à résoudre lesenquêtes. Ajoutez le gag récurrent et hilarant des opérationscommandos menées par une secte de naturistes révolutionnaires,et vous obtenez la comédie la plus rafraîchissante de l’été.

 

12 au 17 septembre

Du 12 au 17 septembre

SO LONG, MY SON

De Wang Xiashuai – Chine – 3 h 05 – VOST

Avec Wang Jingchun, Yong Mei, Xi Qi…

Au loin, un enfant se noie. Cette première scène, terrible etlacunaire, ne cessera de hanter le film ; le chagrin de la familleest d’autant plus dévastateur que, au début des années 1980, legouvernement chinois impose la politique de l’enfant unique.

Dix ans après le drame, on retrouve les parents endeuillés auxprises avec un adolescent difficile, malheureux, qui porteétrangement le prénom du disparu…Des flash-back permettentde comprendre peu à peu une situation aussi dérangeante.

Cette fresque familiale court sur plusieurs décennies et épouseen creux les évolutions et les bouleversements de la Chinemoderne.

Prix d’interprétation pour les deux acteurs principaux à ladernière Berlinale

 

19 au 24 septembre

 Du 19 au 24 septembre

UNE GRANDE FILLE 

De Kantemir BALAGOV – Russie – 2h17. 

Avec Viktoria Miroshnichenko, Vasilisa Perelygina, TimofeyGlazkov. VOST

Automne 1945 à Leningrad. Le cinéaste mêle brillamment desdestins individuels à la grande histoire. Deux aides-soignantes démobilisées de l’Armée rouge travaillent dans unhôpital militaire. La guerre est finie, mais ses répercussions se fontsentir dans le corps et la psyché des anciens combattants. Iya,grande blonde timide est une incarnation de la bonté. Masha,petite rousse volubile, est revenue du front, stérile. Elle a la rageau coeur. Un pacte tragique va les lier, et rendre leur relation à lafois complice et toxique. Les personnages secondaires, unehumanité souffrante en quête de bonheur, contribuent à desscènes inoubliables. 

Prix de la mise en scène à Un certain regard à Cannes en 2019

Débat dans la salle après la projection du film le lundi 23 septembre

 

26 septembre au 1° octobre

Du 26 septembre au 1er Octobre

GIVE ME LIBERTY
Un film de Kirill Mikhanovsky – Etats-Unis – 1h51 – VOST
Avec : Chris Galust, Lauren « Lolo » Spencer, Darya Ekamasova…
 
Vic (Chris Galust), jeune conducteur de véhicule utilitaire pour personnes sévèrement handicapées, veille également sur un grand-père russe qui retombe dans une enfance particulièrement agitée. Le jour où cet aïeul doit assister à des funérailles, Vic accepte de le transporter au cimetière avec d’autres seniors de la communauté, tout en menant de front ses courses du jour. Mais les requêtes de chacun, auxquelles s’ajoutent une pluie d’imprévus, compliquent considérablement son parcours. Comme cette manifestation qui bloque le quartier afro-américain et l’empêche de récupérer à temps une jeune femme noire atteinte de la maladie de Charcot, Tracy (Lauren « Lolo » Spencer), excédée par son retard. Sous pression, Vic prend également à son bord un dénommé Dima (Maxim Stoyanov), un Russe louche qui se prétend le neveu de la défunte, mais dont on perçoit mal les véritables intentions. L’attelage hétéroclite fonce aux quatre coins de la ville et manque plus d’une fois de chavirer…
Give Me Liberty, qui se déroule sur une seule journée, se signale d’emblée par son rythme trépidant, celui d’une course folle à travers la ville. Sous ses airs de comédie à l’habillage réaliste, le film vaut pour son incroyable galerie de personnages, interprétés par un casting d’acteurs non professionnels, pour certains issus de Milwaukee, qui sont aussi bien la chair que le moteur du récit. Vieillards azimutés, clandestins russophones, minorité afro-américaine, handicapés moteurs et mentaux : ceux-ci composent un attelage hétéroclite, réserve de visages hirsutes, de corps cabossés, d’accents étrangers et de mobilités incontrôlables, qui ne rencontrent pas souvent les honneurs de la fiction officielle.
La camionnette de Vic est, en quelque sorte, la métaphore du film : elle est la voiture-balai des derniers laissés-pour-compte de l’Amérique, ceux dont les corps sont dépourvus de la moindre valeur marchande.

« Dans ce mélange d’excentricités, de tendresse et de tragédie, réside sans doute un peu de ce mystère qu’est l’âme russe frotté au melting-pot américain « (Baptiste Thion).

 

 

3 au 8 octobre

Du 3 au 8 Octobre

PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE ENFEU

De Céline Sciamma – France 2019 – Durée 2h

Avec Adèle Haenel, Noémie Merlant, Valeria Golino 

1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariaged’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïserésiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne vadevoir la peindre en secret. Très vite les deux jeunes femmeséchangent des regards amoureux et vont s’abandonner à unepassion intense et brève. Le film sonne comme un élan romanesqueautour de la solidarité entre femmes et de la recherche de laliberté. La lumière est superbe et les costumes nous transportentdans un tableau de Vermeer.

Prix du scénario au festival de Cannes 2019

 

10 au 15 octobre

Du 10 au 15 Octobre

303

De Hans WEINGARTNER – Allemagne – 2h. 

Avec Anton Spieker, Mala Emde, Arndt Schwering-Sohnrey.VOST

Deux jeunes étudiants sont en partance pour le Sud. Alors qu’elle,Jule, fait le plein de son 303, un vieux van brinquebalant, dansune station-service près de Berlin, lui, Jan, cherche un covoiturage.Il est en quête d’un père inconnu en Espagne. Elle, d’un amoureuxau Portugal. Au fil des kilomètres ils débattent et s’opposent sur lanature humaine. Peu à peu, disputes, confidences, moments douxet aléas d’un long trajet, développent la fragile progression del’intimité que Hans Weingartner sait capturer.

On a rarement l’occasion de voir au cinéma naître ainsiprogressivement l’amour. Libres, sensuels et vrais, Mala Emde etAnton Spieker portent avec délicatesse cette échappée belle. 

 

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Programmation du 23 mai au 2 juillet 2019

23 au 28 mai

Du 23 au 28 mai

LOURDES De Thierry Demaiziere et Alban Teurlai – Documentaire Français – 1H35

Des mains, plus ou moins parcheminées, caressent la paroi de la grotte et recueillent un peu de son humidité pour s’en mouiller le front, les joues. Hommes, femmes, vieillards ou enfants défilent, cohorte recueillie et pleine d’espoir… Les réalisateurs ont choisi d’entrer dans l’intimité des pèlerins qui entreprennent le voyage. Avec ce film, ils n’ont pas filmé la religion, mais la beauté d’un corps social dans son entièreté, valide et invalide. Sa souffrance et sa grâce. A la fin de ce grand film de cinéma, on en vient à espérer des miracles

 

30 mai au 4 juin

Du 30 mai au 4 juin

GLORIA BELL De Sébastian Lelio- film américain et chilien-2019-1H41-VOST
Avec Julianne Moore, John Turturro, Mikael Cera, Brad Garett, Barbara Sukowa
Au commencement était Gloria Cumplido, quinquagénaire chilienne de Santiago, personnage central de Gloria, déjà de Sébastian Lelio. Six ans plus tard, voici Gloria Bell, employée dans un cabinet d’assurances à Los Angeles, qu’incarne Julianne Moore. Remake très proche de l’original, la réaction que produit la rencontre entre le scénario et cette actrice fait naitre un film inédit, plus rêveur, plus poétique que son prédécesseur, il permet à son interprète principale, de déployer son talent, formidablement soutenue par une distribution étonnante d’éclectisme, servie par une mise en scène discrète et sensible .C’ est l’histoire d’une femme entre deux mondes, entre deux âges, entre deux amants, tiraillée par des amours impossibles, qui va apprendre à s’ accepter, seule , autonome , face au désir masculin .

 

6 au 11 juin

Du 6 au 11 juin

LES OISEAUX DE PASSAGE De Cristina GALLEGO et Ciro GUERRA –Colombie-MexiqueDanemark-France-2h05. VOST
Avec Carmina Martinez, José Acosta, Jhon Narváez, Natalia Reyes, José Vicente.
Un commerce honteux Nord–Sud, figure de noces tragiques, commence par une vente de marijuana pour constituer une dot exorbitante en vue d’un mariage : et c’est la naissance des cartels à Guajira, péninsule désertique à la pointe septentrionale de la Colombie. Le récit quasi ethnographique sur la tribu des Wayuu se mue progressivement en film de gangsters et de tragédie familiale pour raconter une page d’histoire méconnue démarrée en 1968, dans un style cinématographique classique, de grandeur et décadence, avec son lot de dilemmes moraux et familiaux. Tous les acteurs sont colombiens et le personnage clé est une femme, forte et âgée, conformément à la tradition matriarcale Wayuu

 

13 au 18 juin

Du 13 au 18 juin

TREMBLEMENTS De Jayro Bustamente – Guatemala – 1H40 – VOST
Avec Juan Pablo Olyslager, Diane Bathen, Mauricio Amas Zebadua
Après avoir dénoncé l’oppression chez la femme dans « Ixcanul », le réalisateur met en scène l’histoire d’un père de famille qui va tout perdre en révélant son homosexualité, dans une société intolérante et castratrice. Il devra choisir son camp, c’est-à-dire vivre en paria, mais en accord avec lui-même, ou respecter les règles imposées par la morale et par la religion pour conserver sa position – et accessoirement son haut niveau de vie qu’une procédure de divorce mettrait largement à mal. L’accusation contre le pouvoir rétrograde de la religion fait écho à une réalité brûlante dans toute l’Amérique Latine. Le titre du film fait aussi bien référence aux séismes qui secouent régulièrement le pays, qu’à la crainte du système de voir vaciller son socle de valeurs.

 

20 au 25 juin

Du 20 au 25 juin

90 ‘S De Jonah Hill – USA – 1H24 – VOST
Avec Sunny Suljic , Olan Prenatt…
Dans le Los Angeles des années 90, Stevie, 13 ans a du mal à trouver sa place entre sa mère souvent absente et un grand frère caractériel. Quand une bande de skateurs le prend sous son aile, il se prépare à passer l’été de sa vie. Un sujet archi balisé : on ne néglige aucun des passages obligés de l’enfance à l’adolescence. Pas de pathos , pas non plus d’angélisme, tout sonne juste. Un premier film magnifique aux accents autobiographiques

 

 

 

27 juin au 2 juillet

Du 27 juin au 2 juillet

LE CHANT DE LA FORÊT De Joa Salaviza et Renée Nadir Messara – Portugal-Brésil – 1h54 – VOST
Avec Henrique Ihjac – Kraho – Koto Kraho…
Ce soir dans la forêt qui encercle le village au nord du Brésil, le calme règne. Ihjac, un jeune indigène de la tribu Kraho, marche dans l’obscurité. Il entend le chant de son père disparu qui l’appelle. Il est temps pour lui d’organiser la fête funéraire qui doit libérer son esprit et mettre fin au deuil. Habité par le pouvoir de communiquer avec les morts, Ihjac refuse cependant de devenir chaman. Pour échapper à son destin, il s’enfuit vers la ville et est alors confronté à une autre réalité, celle d’un indigène dans le Brésil d’aujourd’hui. Un film très simple, très méditatif, où on ne s’ennuie jamais. Prix spécial du jury « Un Certain Regard » Cannes 2018

 

 

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programmation du 18 avril au 21 mai

Du 18 au 23 avril

C’EST CA L’AMOUR De Claire Burger – France – 2019 – 1H38

Avec Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg
Un homme triste, une ville en hiver : dans une maison, qui lui a paru longtemps trop petite, un homme, Mario, se perd : sa femme l’a quitté, le laissant seul avec ses 2 filles : l’ainée s’apprête à laisser l’adolescence derrière elle ; la cadette se débat dans les tourments des premiers émois. Pour dire l’histoire de Mario et de ses 2 filles, la réalisatrice est retournée, en Lorraine, à Forbach où elle a grandi, ville à la fois sinistrée et pleine de vitalité à l image de ce Mario (formidable Bouli Lanners !) et réussit  une œuvre touchante, juste , bousculant les conventions de genre.

Du 25 au 30 avril

SIBEL De Cagla Zencirci et Guillaume Giovanetti – France, Turquie – 1 h 35 – VOST
Avec Damla Sonmez, Emin Gursoy…

A Kuskoy, un petit village turc isolé, Sibel, une jeune femme muette, ne communique que par le biais de la langue sifflée ancestrale. Fière aînée du maire, elle est rejetée par les autres, solitaire mais jamais victimisée, dans cette région sous la domination des hommes. Traquant un loup supposé rôder dans la forêt voisine, elle va croiser un fugitif qu’elle sauve et cache. Ce conte forestier parle du courage obstiné d’une jeune femme et de son émancipation sociale et sexuelle dans une société patriarcale. Un beau portrait de femme, interprété par une très grande actrice, déjà star en son pays.

Du 2 au 7 mai

COMME SI DE RIEN N’ETAIT De Eva Trobisch – Allemagne – 1h30 – VOST
Avec Aenne Schwatz, Andreas Dohler..

Janne est une femme moderne, éduquée, rationnelle, une femme qui réclame le droit d’être qui elle veut. Lors d’une réunion entre anciens camarades, sa vie bascule. Mais elle va persister à faire semblant que tout va bien, à refuser de se considérer comme une victime et à perdre le contrôle de sa vie. Jusqu’à quand ? Premier long de la réalisatrice allemande Eva Trobisch, née en 88. Ce n’est pas un film de circonstance sur le viol comme l’actualité du mouvement #MeToo pourrait le faire penser, il a été tourné durant l’été 2017 avant l’éclatement de l’affaire Weinstein, mais « il apporte une couleur qui manque au débat » a confié la cinéaste.

Du 2 au 28 mai
1 épisode par semaine

LA FLOR 1, 2, 3, 4. De Mariano LLINÁS – Argentine – 13h34 en 4 parties comprenant 6 épisodes- VOST Avec Elisa Carricajo, Valerie Correa, Piliar Gamboa, Laura Paredes.

Cette œuvre hors norme jongle avec le fantastique, l’espionnage, le mélodrame musical et regorge d’humour et de lyrisme. Avec quatre personnages féminins et ce qu’elles incarnent de mythologie, de la sorcière à la Méduse, le cinéaste fait l’apologie de la femme libre, indépendante, conquérante et savante, guerrière, voire meurtrière. Sans manquer d’étriller le patriarcat et le machisme. Et puis il y a l’amour, platonique, orgiaque, passionnel. Dans ce monde baroque on croise des personnages extravagants. Et une voix off décrit comme personne la solitude, le sentiment de défaite, les trains, les paysages et transporte vers un imaginaire infini. Chacune des quatre parties de 3h20 environ sera projetée, successivement pendant les quatre semaines du mois de mai. Les parties peuvent être vues séparément.

Du 9 au 14 mai

TEL AVIV ON FIRE De Sameh Zoabi – Luxembourg/France/Israël/Belgique – 1h37mn – VOST Avec Kais Nashif, Lubna Azabal, Yaniv Biton…

Salam, 30 ans, vit à Jérusalem. Il est Palestinien et stagiaire sur le tournage de la série arabe à succès « Tel Aviv on fire ! » Tous les matins, il traverse le même check-point pour aller travailler à Ramallah.  Un jour, Salam est arrêté par un officier israélien, Assi, fan de la série, et, pour s’en sortir, il prétend en être le scénariste. Pris à son propre piège, Salam va se voir imposer par Assi un nouveau scénario. Evidemment, rien ne se passera comme prévu Tel Aviv On Fire prend le parti de traiter d’un sujet sérieux sur le ton de la comédie. Aux yeux du réalisateur, ce genre permettait d’aborder le conflit israélo-palestinien de façon plus subtile…

Du 16 au 21 mai

FUNAN De Denis Do – France/Belgique/Luxembourg/Cambodge – 2018 – 1h22  Avec les voix de Bérénice Bejo, Louis Garrel.

Un premier film et un sommet du cinéma d’animation, justement plébiscité et couronné lors du dernier Festival d’Annecy. En 1975, les Khmers rouges décident de vider Phnom Penh et de déporter ses habitants vers des camps de travaux forcés. Quiconque se révolte est tué. Une famille comme les autres prend le chemin des camps de travail. Dans cette longue file : des hommes, des femmes, des jeunes et des vieillards, qui avancent tête baissée dans l’angoisse de ce que l’avenir leur réserve. Soudain, un gamin de 4 ans lâche la main de sa mère. Les parents hurlent son nom. La grand-mère file à sa poursuite. Trop tard ! Les armes bloquent désormais le passage. Sovanh et ses parents sont séparés. De camp en camp, ils n’auront de cesse de rechercher leur fils. Le cinéaste nous fait vivre le drame cambodgien à travers l’odyssée de cette famille. C’est par la suggestion qu’il impose les images les plus fortes.

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Ryüsuke Hamaguchi

Né le 16 décembre 1978 à Kanagawa

Japon

Réalisateur, scénariste

Senses

Ryusuke Hamaguchi revient sur ce qui l’a inspiré pour «Asako» et commente les contraintes et les limites du cinéma commercial qui prévalent au Japon.

Après le réalisme de Senses, Asako surprend par ses embardées surréalistes. Pourquoi ?

Asako est mon premier film commercial, et au Japon, la différence entre films dits indépendants et films commerciaux est vraiment grande, il y a un zéro de plus ou de moins dans le budget. Cette différence s’accompagne de toutes sortes d’obligations, comme la nécessité d’être compris par un public plus large, (suite…)

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